Dans ce rituel, une spécialiste féminine – une juntaora – insère un mouchoir dans le vagin de la mariée, déchire l'hymen et prélève des taches de sang pour prouver sa virginité.
Chez les gitans, le mariage est précédé de la cérémonie du Panuelo. Le Panuelo est un mouchoir blanc dont se sert une vieille femme pour vérifier que la jeune promise est bien vierge.
Pour se marier, les gitans ne vont ni à la mairie, ni à l'église, l'union se déroule en famille. Pour eux, seul un mariage selon les rites gitans a de la valeur.
La règle majeure du mariage gitan est d'ordre ethnique : un gitan doit épouser une gitane.
Généralement, les Gitans se marient jeunes, autour de 18 ans pour les garçons et entre 14 et 16 ans pour les filles. Les jeunes filles qui se marient peuvent, cas très rare quasiment disparu, être soumises à une coutume gitane ancestrale, « le test du Mouchoir » ou « la cérémonie du Mouchoir ».
Ainsi, « Je t'aime » dans cette langue gitane peut être traduit par « Te camelo ». Par exemple, pour signifier à sa chérie « Je t'ai tellement aimé », on peut dire « Yo que tanto te camelo ».
Sara la noire (Sara e Kali en langue romani) est une sainte vénérée par la communauté des Gitans aux Saintes-Maries-de-la-Mer en Camargue.
Cérémonie du Panuelo ou du mouchoir
Il s'agit de vérifier sa virginité : L'Aroutadora (une femme de la communauté réputée pour sa sagesse) vérifie la virginité de la future épouse avec un mouchoir. Elle peut ensuite exhiber un tissu tâché de sang durant les festivités pour prouver la vertu de la jeune-fille.
Ce qui caractérise les familles manouches, c'est le nombre d'enfants, à moitié nus, dépenaillés, libres de leurs mouvements à proximité du campement. L'adultère est sévèrement puni et jamais une Tsigane ne doit se livrer à la prostitution. La séparation ou le divorce sont admis dans le couple, mais pas la tromperie.
La famille et les amis se déplacent de très loin pour assister à la veillée mortuaire qui dure trois jours et trois nuits sans nourriture. Le corps est exposé dans une caravane. Les bougies de couleur brûlent. La caravane du défunt est soit brûlée, soit vendue à une personne extérieure à la communauté.
Nom commun. Personne qui n'appartient pas à une communauté tsigane (Gitans, Manouches, Roms ou autres). Il existe plusieurs variantes du mot comme “payo” plus souvent utilisé par les Gitans en Espagne ou encore “paysan” plus souvent utilisé dans l'argot.
Dans ce rituel, une spécialiste féminine – une juntaora – insère un mouchoir dans le vagin de la mariée, déchire l'hymen et prélève des taches de sang pour prouver sa virginité.
Non, ce n'est pas possible. Une fois l'hymen déchiré, il reste ouvert et il n'y a aucune chance qu'il se referme de lui-même. Il existe des interventions chirurgicales visant à refermer un hymen, mais le conseil de l'ordre des médecins a donné des consignes aux médecins pour que cela ne se pratique pas.
Pour se marier, les gitans ne vont ni à la mairie, ni à l'église, l'union se déroule en famille. Pour eux, seul un mariage selon les rites gitans a de la valeur. Deux traditions différentes dans deux communautés mais, à chaque fois, l'émotion est au rendez-vous et la fête tout aussi grandiose.
Pour voir si ton hymen est intact tu peux regarder ta vulve couchée sur le dos avec un petit miroir. Ce n'est pas très facile, mais si tu écartes un peu les grandes et petites lèvres de ta vulve avec tes doigts, tu devrais voir l'entrée de ton vagin.
La virginité protège mieux que la chasteté, parce que quand on ne commence pas, c'est plus facile de s'en passer. La virginité peut-elle alors être un moyen d'échapper aux risques de la sexualité ? La virginité est un désir d'autonomie et d'indépendance.
1. État d'une personne (homme ou femme), qui n'a jamais eu de relations sexuelles. Garder, perdre sa virginité.
Ils sont appelés Roms, Gitans, Manouches, Tsiganes ou Bohémiens. Tous regroupés sous la dénomination « gens du voyage » spécifique à l'administration française depuis les années 70. Pourtant, ce terme générique recouvre des différences d'origines et historiques.
1er symbole gitan : le Sahasrara (ou roue des chakras)
La roue des chakras a en fait été choisie pour souligner l'héritage et les racines communes des Gitans du monde entier. Ce peuple est originaire d'une région du Nord de l'Inde (de laquelle ils furent chassés, ce qui les poussait vers un mode de vie nomade).
Elagueurs, ferblantiers, rempailleurs, marchands ambulants, couvreurs-zingueurs, artistes de cirque (20 000 Tsiganes travaillent sous 200 chapiteaux familiaux)… leurs activités sont par nature indépendantes, et presque toujours héritées de la tradition.
gadjis. Terme utilisé par les Tsiganes pour désigner une fille ou une femme non gitane. Forme féminine de gadjo.
Dans ce cas, dites-lui « Kamotout », qui est la traduction de « Je t'aime » en manouche.
Macache, walou : Marave : Matos : MD: (verlan) Dealer, (gitan) Argent.