Hobbes s'attache à la nature humaine et décrit l'homme comme un être doué de parole, cette dernière étant norme et règle du vrai et du faux. – Là où il n'est pas de parole, il n'y a ni vérité ni fausseté, nous dit Hobbes dans le Léviathan.
On attribue à Hobbes la formule « l'homme est un loup pour l'homme » (Homo homini lupus est – c'est plus chic en latin) qu'il reprend à Plaute. L'état de nature, caractérisé par la « guerre perpétuelle de tous contre tous », peut être dépassé par les individus s'ils s'engagent mutuellement par contrat.
Contrairement aux apparences, la phrase "L'homme est un loup pour l'homme" ne signifie pas que la vie en société est une guerre de chacun contre chacun, ce qui est une autre phrase malcomprise écrite par le même philosophe.
La thèse de Hobbes
La thèse défendue par Hobbes est que l'antagonisme des désirs trouve sa solution dans le recours à un arbitre qui sera juge de ce qui est désirable et de ce qui ne l'est pas.
L'état de nature est l'absence de règles : les hommes possèdent des besoins naturels (comme se nourrir, dormir, se défendre contre autrui, etc.) et une liberté naturelle (caractérisée par une absence de contraintes externes).
Comme l'animal, l'être humain vient de la nature, du processus naturel de l'évolution. L'homme doit répondre à des besoins biologiques, tels que manger, dormir, se reproduire, qui sont les mêmes que pour les animaux.
Là où il n'y a pas de gouvernement commun, il n'y a pas de loi ; là où il n'y a pas de loi, il n'y a pas d'injustice. » Hobbes considère que le droit naturel (jus naturale) donne à l'individu la liberté absolue de faire tout ce que son pouvoir lui permet de faire : « Tout homme a droit sur toute chose ».
17Hobbes a défini la liberté comme l'absence d'empêchements à l'action que l'on veut effectuer, ou comme la réalisation de ce que l'on veut faire, la volonté étant le résultat d'une délibération. Celle-ci est conçue selon un modèle quasi mécanique de rapports de force.
Ouvrage de Thomas Hobbes (1651). Le Léviathan est la « chose publique ou État (Commonwealth), en latin civitas ». C'est la fiction par laquelle Hobbes décrit le système social. L'homme est un loup pour l'homme, et comme son intérêt est la survie, chaque homme passe une sorte de pacte avec les autres hommes.
Montesquieu : « On dit que l'homme est un animal sociable.
Qui a dit : L'homme n'est rien sans les hommes, il vient dans leurs mains et s'en va dans ... L'homme n'est rien sans les hommes, il vient dans leurs mains et s'en va dans leurs mains.
L'homme comme "animal social" : cette expression veut signifier que l'homme vit parmi les autres hommes, que l'animal humain est un animal vivant dans une société d'animaux humains.
Hobbes souligne en effet qu'il n'y a aucune convention entre les sujets et le souverain, mais seulement des contrats entre les individus qui tous abandonnent leur pouvoir à un tiers à condition que les autres le fassent, instituant ainsi un souverain qui les protège tous mais qui n'a rien signé.
Si l'homme est la mesure de toute chose, c'est parce qu'il injecte du sens dans le monde. Si la conscience disparaît, c'est la signification du monde qui disparaît également. L'homme est donc bien la mesure de toute chose, car sans homme, les choses sont détruites.
Selon ce dernier, Aristote a supposé à tord qu'un instinct de sociabilité était présent chez l'homme. Hobbes pense que « l'homme est un loup pour l'homme ». De plus, l'homme ne s'associerait que par égoïsme, et ce ne serait qu'un artifice.
Le pacte à tiers exclu chez Hobbes a pour effet direct de sortir les contractants de l'état de nature en leur retirant leur liberté de nuire pour la transmettre au souverain qui incarne le droit sans que le droit ne l'atteigne lui.
L'idée de loi de la nature est une expression du principe de causalité en ce que si une même cause entraîne toujours le même effet, les choses semblent être soumises à des lois, indépendamment de leur lien avec un éventuel « ordre divin » dont elles seraient le reflet.
Pour Hobbes, la guerre est un état, une condition, tout l'espace de temps où les adversaires en présence, individus ou États, sont réellement des ennemis ayant réellement une volonté avérée d'user de la violence les uns envers les autres [4][4]Voir de nouveau les textes cités notes 1 et 2..
Résumé du Léviathan de Hobbes :
L'homme a selon Hobbes un désir de protéger ce qu'il possède, il a donc tout intérêt à trouver un protecteur. Ainsi, un État ou une communauté est établie avec le seul but de protéger la vie et les propriétés de ses membres.
Définition d'état de nature
En philosophie politique, l'expression état de nature désigne la situation de l'Homme ou de la société humaine antérieurement à l'apparition de la civilisation, de la culture, des institutions communes, en particulier de l'autorité politique et de l'Etat.
Pour Hobbes, l'état social contrôle les passions des hommes et leur évite ainsi l'état de guerre permanent. Dans la conception rousseauiste, la société est à l'origine de la dégradation de l 'homme; elle le déprave et le pervertit, elle a pour principal effet de transformer l'âme humaine.
Du latin “humanitas”, le terme se traduit par nature humaine, culture générale de l'esprit. L'Humanitas est le caractère de ce qui est humain. Elle désigne aussi « les hommes » en général, le genre humain considéré dans son unité. La plupart des philosophes définissent comme humain tout être doué de raison.
La nature est un bien commun de l'humanité ; celui-ci devrait donc, pour des raisons morales et rationnelles, être respecté de tous, car il a une valeur patrimoniale unique. La nature constitue un capital naturel qui conditionne la vie humaine sur terre.
La nature est un élément contraire au développement humain : l'homme ne peut se passer de culture,sans culture l'homme ne peut pas se développer car ses instincts provenant de la nature sont quasi-inexistant.