"Belek" vient de l'arabe : attention, il s'agit le plus souvent d'un conseil amical pour prévenir quelqu'un d'un danger potentiel. Traduction : Fais gaffe !
Belek : issu de l'arabe, ça veut dire se méfier. Exemple urbain : « Fais belek mec, y'a des nuggets. » Comprenez attention, il y a des policiers dans un fourgon.
Belek. Mot signifiant en arabe « fais attention », « fais gaffe ». Un belek est, lui, un chouf, un guetteur chargé de prévenir les dealeurs de l'arrivée des policiers.
« Se faire rotca » (ou « rotka »), c'est être victime d'un vol ou d'une arnaque. Variantes : se faire carna (verlan de arnaque), se faire guezmer (verlan de merguez), se faire bébar (verlan de barber dans le sens de voler et escroquer), se faire bananer, se faire douiller.
« Hagra » vient de l'arabe « hogra ». Le mot évoque au départ le mépris ou l'oppression. Aujourd'hui, « hagra » est synonyme de « mauvais traitement ».
"Miskine" désigne en arabe "pauvre". Le terme peut se transformer en "Miskina" et est employé pour signifier que vous inspirez la pitié.
Miskine, miskina au féminin, est une interjection qui s'insère dans une phrase ou vient la ponctuer en bout de ligne. C'est une exclamation de pitié empreinte de compassion qui semble dire « Oh ! le pauvre ! ». Tantôt elle sera teintée d'humour, tantôt elle sera accusatrice, un peu comme on dirait « pauvre type ! ».
Starfoullah est un mot d'origine arabe exprimant la surprise ou parfois le dégoût. Il peut être utilisé comme interjection, en tant que synonyme de « Mon Dieu ! ». Il est dérivé de astaghfirullah, qu'on peut traduire par « je demande pardon à Allah, que Dieu me pardonne ».
Étymologie. De l'arabe ما شاء الله , mā šāʾAllāh (« Dieu l'a voulu »), composé de ما , ma (« que »), شاء , sha (« vouloir ») et الله , Allāh (« Dieu ») → voir Mashalla et Allah.
Wallah signifie ”par dieu” dans la langue arabe, il sous-entend qu'on jure en prenant Dieu à témoin. « Rien n'empêche un chrétien qui s'exprime dans une autre langue que l'arabe de dire “wallah”, poursuit Ghaleb Bencheikh. Il m'arrive de dire : ”My God”. Un anglican peut-il m'en vouloir car j'ai dit ça ?
Le mot bsahtek , qui s'écrit aussi bsartek et sartek , signifie « bravo, félicitations, bien joué ». On l'emploie pour féliciter quelqu'un qui a réussi quelque chose. Il sert aussi à complimenter quelqu'un qui a fait une bonne action, avec le sens de « c'est bien, respect pour ce que tu as fait ».
Car "wesh" est en fait un adverbe interrogatif qui nous vient de l'arabe algérien. On dit ainsi "Wesh kayn ?" pour dire "Qui y a-t-il ?" et "Wesh rak" pour dire "Comment vas-tu ?".
Le mot wesh est un mot d'argot utilisé par les jeunes, il a beaucoup d'emplois différents. Il est dérivé de l'arabe algérien "Wech rak" qui se traduit par "Comment ça va ?". Wesh s'emploie également comme terme de salutation en France.
Le mot Wesh vient de l'expression arabe "Wesh rak", qui se traduit par "Comment vas-tu ?". L'expression "Wesh" est principalement utilisée par les adolescents pour se saluer.
Il est utilisé par les adolescents et les jeunes adultes comme exclamation, pour marquer l'étonnement, l'indignation. Il est un peu l'équivalent de « Mon Dieu ! » Pour le renforcer, on le complète parfois par ya rabi , qui veut dire « ô Seigneur » : starfoullah ya rabi .
Starfoullah est une expression utilisée par certaines personnes quand elles sont choquées. En vérité, il s'agit de la déformation de l'expression arabe “أَسْتَغْفِرُ اللّٰهَ” qui s'écrit en phonétique “Astaghfirou-Llah” et qui veut dire “Je demande pardon à Allah”.
Cheh vient de l'arabe maghrébin. En arabe aussi, ce mot signifie « bien fait » et s'utilise de la même façon. On dit aussi cheh fik , c'est-à-dire « bien fait pour toi ».
Le mot "Khalass"
Cette expression signifie se faire payer, ou offrir quelque chose à une ou plusieurs personnes. Par exemple, on va au kebab et je dis à mon pote "Tu me khalass ou quoi ?".
Le mot Miskine nous vient de l'arabe miskīn qui se traduit par pauvre. Miskine a gardé son sens originel en passant dans le vocabulaire de nos ados. Il est utilisé pour exprimer son mépris envers une personne, la désigner comme une personne pitoyable ou pathétique.
Le terme « seum » vient étymologiquement du mot arabe « sèmm » qui signifie « venin ». Autrement dit, quand on a « le seum », « on a la rage ». Jusque-là cette expression argotique née en banlieue n'avait jamais dépassé le coin de la rue ou le boulevard des réseaux sociaux.
Au même titre que certains utilisent l'anglais pour paraître plus «cool», les jeunes s'approprient les expressions et le vocabulaire arabes. «C'est une mode, on l'utilise juste pour être à jour», confie Bertille. Arthur veut lui, «casser les codes», «montrer qu'il n'est pas coincé et fermé d'esprit».
Le mot Psartek, peut aussi s'écrire bsartek, psahtek et sartek. Il signifie bravo, félicitations, bien joué. Les ados l'utilisent pour féliciter quelqu'un qui a réussi quelque chose, pour faire un compliment à quelqu'un. Par exemple : "Psartek, tu as eu ton Bac !".
21Là encore, le mot baba est utilisé comme substitut anaphorique ; il est placé dans l'énoncé à la place où serait le pronom de 3e personne. Il s'agit de menaces ou d'invectives concernant généralement des humains, mais également employés avec des inanimés, comme le faisait remarquer Colin.