9Cette thèse est loin d'être inédite, elle apparaît en même temps que la philosophie elle-même et n'a cessé d'en être, selon Thomas de Koninck, « un lieu commun »15 : « L'étonnement est ce qui, toujours, pousse l'homme à philosopher » disait Aristote16.
La philosophie n'est pas une théorie mais une activité. Une œuvre philosophique se compose essentiellement d'éclaircissements.
Philosopher vous apprendra à être plus rigoureux et à ne pas prendre pour acquis ce que vous pensiez savoir et ça, c'est essentiel dans l'argumentation. Vous ne pouvez pas être crédible quand vous avancez une idée préconçue sans pouvoir la justifier et sans en comprendre les fondements.
La philosophie est la connaissance de la réalité. Ce qui veut dire qu'elle n'est ni seulement critique ni seulement connaissance de sa propre histoire (ce qui, à ce titre, n'en fait qu'une culture), mais bien qu'elle apporte cette utilité qui consiste à comprendre les choses et le monde.
Réfléchir, raisonner selon les principes de la philosophie; chercher la raison profonde des choses, réfléchir sur la signification de l'existence humaine.
Le but premier de la philosophie est de contribuer à la conversation démocratique nourrissant les grands débats de notre société, comme celui sur la laïcité.
Il faut philosopher, c'est-à-dire penser pour penser, pour agir et pour exister, pour assumer une existence authentique, consciente d'elle-même, de ses valeurs, de ses fins et de sa raison d'être.
C'est le pouvoir d'exercer sa puissance de penser. Tous les individus en sont capables et en ont le droit. Il est obligatoire que dans une vie ils philosophent plus d'une fois. Nous ne pouvons pas vivre sans philosopher, aussi bien du point de vue éthique ou de la personne, que du point de vue social et politique.
Elle est inutile en tant qu'elle ne propose aucun choix pratique, aucune option particulière en dehors d'elle-même. Elle ne donne pas un sens particulier, elle est une certaine orientation de la pensée. Par conséquent, la philosophie n'est pas tout. Elle ne permet pas de vivre, encore moins de survivre.
La réelle fonction sociale de la philosophie réside dans sa critique de ce qui est dominant. Cela ne signifie pas détecter superficiellement des fautes dans les idées et les conditions individuelles comme si un philosophe était un excentrique.
Dans le dernier qu'il intitule « Philosopher aujourd'hui, penser la mondialisation et la révolution de l'amour », il nous livre sa propre pensée quant au sens et aux valeurs qui, selon lui, façonnent et rendent intelligible le monde dans lequel nous vivons.
- Blaise Pascal. Le plus grand philosophe du monde, sur une planche plus large qu'il ne faut, s'il y a au-dessous un précipice, quoique sa raison le convainque de sa sûreté, son imagination prévaudra. Plusieurs n'en sauraient soutenir la pensée sans pâlir et suer. Cette phrase de Blaise Pascal contient 46 mots.
La philosophie est un mot d'origine grec qui signifie "amour de la sagesse". Elle étudie des problèmes fondamentaux liés à l'existence, à la connaissance, à la vérité, aux valeurs morales et esthétiques, à l'esprit et au langage humain.
La tâche de la philosophie sociale s'esquisse d'emblée : assurer l'ajustement réciproque entre les mœurs et les institutions, restaurer les croyances et les pratiques qui renforceront le fonctionnement des institutions démocratiques.
Quand le philosophe n'est pas, comme le dit F. Nietzsche, un être servile professant un enseignement officiel, il est réduit à constater que son utilité sociale est très réduite voire vaine.
« La philosophie joue un rôle central dans l'éducation. »
L'étude de cette matière devrait permettre aux élèves d'avoir des discussions approfondies sur des idées, encourager l'ouverture d'esprit et développer des compétences de communication et de pensée », a-t-elle déclaré.
L'homme cherche le bonheur, mais il est plus raisonnable de chercher la justice. Le bonheur est difficile à appréhender et est subjectif. L'homme doit plutôt chercher à faire son devoir que chercher le bonheur.
Pourquoi réfléchir ? La capacité de réfléchir est ce qui distingue le mieux l'homme des autres animaux. C'est cette capacité qui permet à notre civilisation de se développer, en bien et en mal.
Ne pourrait-on pas dire que l'acte de philosopher est normal ( ce qu'on peut attendre de...) chez un être raisonnable sensiblement affecté qui peut toujours exercer sa liberté de penser: c'est normal, bien ajusté au type idéal: un être raisonnable sensiblement affecté.
Oui, penser en soi est dangereux. Tout le processus est une prise de risque perpétuelle. Penser fait peur, inquiète, parce que ce que nous aimons occulter d'habitude, le Mal, le Chaos, la complexité, nous reviennent de plein fouet.
Socrate est considéré par beaucoup comme le père fondateur de la philosophie occidentale et comme l'une des figures les plus énigmatiques de l'histoire ancienne.
Aujourd'hui, où la science constitue tout notre savoir et la technique, tout notre pouvoir, la philosophie apparaît comme une discipline réflexive. A partir du savoir scientifique, la visée philosophique se révèle comme réflexion critique sur les fondements de ce savoir.
« Philosopher », c'est travailler à élever l'âme vers le ciel des Idées ; or, elle est enchaînée à la réalité de la matière, en particulier à celle du corps humain.
Ainsi naissent l'autoritarisme et ses suites… Un autre grand danger de la réflexion philosophique (peut-être le premier et le seul) serait celui de faire basculer son adepte dans les certitudes de ses vérités acquises et non plus de constamment chercher des vérités qui continueront à bâtir son « bonheur » ici-bas.
La philosophie permet elle de mieux vivre
On entend souvent dire qu'il faut être philosophe dans la vie, qu'il faut « prendre la vie avec philosophie ». Cette expression semble nous faire comprendre que la philosophie pourrait grâce à la sagesse et la sérénité qu'elle apporte nous permettre de mieux vivre.