Il y a l'éloignement géographique des siens, l'éclatement des familles, la retraite, la perte d'êtres proches… » À cela s'ajoutent des questions de santé, voire la perte d'autonomie, deux facteurs aggravants. « Lorsqu'un des réseaux de sociabilité casse, cela fragilise l'ensemble. »
La fragilisation la plus évidente est sans doute celle de l'emploi. Si, dans les années soixante, le chômage était très faible et la plupart des individus avaient un emploi à durée indéterminée, l'insertion sur le marché du travail est aujourd'hui plus difficile et le taux de chômage est élevé.
Menaces pour le lien social.
Plusieurs changements contemporains peuvent aussi être l'expression ou la conséquence d'un affaiblissement de la densité du lien social, comme l'accroissement des divorces, l'individualisation croissante, les émeutes et la délinquance.
En partant des deux sources du lien social que sont la protection et la reconnaissance, j'ai proposé de distinguer quatre grands types de liens sociaux : le lien de filiation, le lien de participation élective, le lien de participation organique et le lien de citoyenneté.
Au sein de la société, l'exclusion résulte de plusieurs facteurs : l'isolement, le handicap, la précarité. Dans la rue, la situation des personnes SDF relève surtout de l'exclusion sociale. Ainsi, on considère couramment que les personnes SDF sont de « grands exclus ».
Les fragilités liées aux mutations économiques : régions en crise, chômage, transformations du monde du travail, inégalités et expression du sentiment de déclassement.
L'exclusion sociale associée à la pauvreté peut se traduire notamment par des possibilités limitées pour les individus (et conséquemment pour leur famille et leur communauté) de maintenir leur autonomie économique, tout en affectant l'intégrité de leur identité sociale, leur santé, leur éducation, leur participation au ...
Le lien social, quelles que soient les époques, a pour fonction d'unir les individus et les groupes sociaux et de leur garantir, par des règles communément partagées, une coexistence pacifique.
Le chômage entraîne souvent à la fois une dégradation du niveau de vie et un affaiblissement de la vie sociale. Le fort taux de chômage en France peut ainsi être perçu comme l'une des causes de la fragilisation du lien social.
Une situation de chômage durable peut faire éclater une famille et provoquer un divorce. Le taux de dépression et de suicide est beaucoup plus élevé chez les chômeurs. Les chômeurs voient leurs amis se détourner d'eux parce que ces derniers ne savent pas trop comment appréhender leur situation.
Or les inégalités sociales fragilisent les liens sociaux : - Elles nuisent à la participation de tous dans la vie sociale. - Elles créent dans la population un sentiment d'injustice sociale. => Elles portent atteinte à la cohésion sociale.
Définition. Selon les sociologues américains Robert King Merton et Robert Nisbet, un problème social représente une différence entre les conditions actuelles et les valeurs et normes sociales établies, cette différence étant considérée comme corrigible.
Définition. Les inégalités sociales sont des différences entre individus ou groupes sociauxportant sur des avantages ou des désavantages dans l'accès à des ressources socialement valorisées. Ces ressources socialement valorisées dépendent bien sûr de chaque société, des valeurs de chaque société.
Globalement, on peut distinguer 3 majeures causes du chômage : Un marché du travail insuffisamment flexible et un coût du travail trop élevé Une demande et une activité économique insuffisantes. Une offre et une demande de travail en inadéquation.
Le chômage est la situation d'une personne, d'une entreprise, d'un secteur entier de l'activité économique caractérisée par le manque de travail. Les causes d'absence d'emploi pour la population active sont nombreuses : entrée dans la vie active, licenciement, démission volontaire ou réorientation professionnelle.
La première conséquence du chômage est la perte du pouvoir d'achat et l'endettement des ménages. En se retrouvant au chômage, le salarié perd 25 % de son revenu, qui décroît en fonction de sa durée. En fin de droit, le chômeur ne perçoit plus que le RSA (revenue de solidarité active).
Il permet en effet de partager des expériences avec d'autres et de s'impliquer dans des activités dont les finalités dépassent l'intérêt individuel. Au-delà de sa dimension économique liée à l'emploi, le travail permet d'acquérir un statut social qui détermine la place occupée dans la société, son identité sociale.
Le lieu de travail est en effet d'abord un lieu d'échanges. Discuter avec ses collaborateurs, rire, apprendre grâce aux autres, découvrir par l'échange font partie intégrante du quotidien des nombreux salariés d'entreprise.
· Repenser le logement social vers un logement "socialisé" notamment en habitat partagé qui redonne sens à la "copropriété" : co-construction et aménagement de grands espaces de vie commune pour permettre les échanges intergénérationnels, culturels et l'accueil de personnes nécessiteuses (migrants ou sans-abri).
1 Chaque type de lien social peut être défini à partir des deux dimensions de la protection et de la reconnaissance. Les liens sont multiples et de nature différente, mais ils apportent tous aux individus à la fois la « protection » et la « reconnaissance » nécessaires à leur existence sociale [Paugam, 2008].
Les individus sont différents et le poids de la conscience collective est faible : chacun a une plus grande marge de liberté pour penser et agir à sa guise. Les individus sont liés les uns aux autres parce qu'ils exercent des rôles et fonctions complémentaires au sein du système social.