La molécule forme en présence de trichlorure de phosphore le gaz moutarde. Le chlorure de thionyle et le phosgène, ce dernier étant également un agent suffocant, ont également été utilisés comme agents de chloration.
"Il provoque des cloques douloureuses et de longue durée, ainsi que des dommages génétiques à long terme. Il rend les gens plus vulnérables aux infections par œdème inducteur, indique John Hart. Les effets du gaz moutarde sur la santé sont principalement chroniques et de courte durée.
Le gaz moutarde, par exemple, est un agent vésicant. Par réaction chimique avec la peau ou l'humidité présente dans les poumons, ses microgouttelettes provoquent la formation de vésicules partout où elles retombent.
En juillet 1917, le gaz moutarde est utilisé par les Allemands avant la bataille de Passchendaele. Surnommé “gaz croix jaune” par les Allemands et “ypérite” par les Français, il est inventé par Fritz Haber.
Réaction chimique n°3 : eau de javel + ammoniaque
En l'associant à l'ammoniaque, le mélange se transforme en un gaz toxique appelé chloramine. Cette réaction chimique est responsable de gênes respiratoires et de douleurs thoraciques dangereuses pour la santé.
Quand a-t-il été utilisé ? Il a été utilisé comme arme chimique lors du conflit Iran-Irak dans les années 1980, puis par la secte « Aum Vérité Suprême » dans un attentat perpétré le 20 mars 1995 dans le métro de Tokyo.
Parmi les gaz de guerre les plus connus - et couramment utilisé - pendant la guerre de 14-18, l'utilisation du gaz moutarde (également connu sous le nom d'ypérite) fut particulièrement dévastatrice.
En vertu de la Convention, la définition des armes chimiques englobe tous les produits chimiques toxiques et leurs précurseurs, à l'exception de ceux qui sont destinés à des fins non interdites par la Convention – aussi longtemps que les quantités en jeu sont compatibles avec de telles fins.
Les agents neurotoxiques agissent en bloquant une enzyme qui dégrade l'un des types de produits chimiques utilisés par les cellules nerveuses pour envoyer des signaux aux autres cellules nerveuses et aux muscles (neurotransmetteurs).
À la fin de la guerre, quelque 124 200 tonnes de chlore, de gaz moutarde et d'autres agents chimiques avaient été déversées et, parce qu'ils y avaient été exposés, plus de 90 000 soldats avaient connu une mort particulièrement douloureuse.
Grâce à un levier, le gaz force la sortie du liquide inflammable par un tube et une mèche met le feu au dispositif dans un bec en acier. Les gaz comprimés utilisés sont de l'azote, dioxyde de carbone, propane ou gaz naturel. Le produit inflammable est lui un dérivé du pétrole : essence, gazole ou napalm.
En 1886, Viktor Meyer publie un article proposant une synthèse de la molécule avec un bon rendement. Le 2-chloroéthanol réagit avec du sulfure de potassium aqueux pour former le thiodiglycol qui, en présence de trichlorure de phosphore, forme le gaz moutarde.
Le gaz moutarde de la Première Guerre mondiale est à la base un agent vésicant. Lors d'une explosion, il se reconnaît aisément par sa couleur jaunâtre ou marron.
Depuis les années 1940, les gaz utilisés sont essentiellement des organophosphoré (sarin, tabun, gaz V) très toxiques et rémanents. Les principaux gaz pour combats de rue sont le 2-chlor-acétophénone (CN), lacrymogène, le BZ, provoquant ataxie et stupeur, l'ortho-chloro-benzo-malonitrile (CS), lacrymogène et irritant.
Éthane (C2H6), butane (C4H10) et propane (C3H8) l'accompagnent, mais ne constituent qu'une faible proportion de sa composition. Le méthane se présente comme un gaz bien moins dangereux que le monoxyde de carbone.
Le monoxyde de carbone agit comme un gaz asphyxiant très toxique prenant la place de l'oxygène dans le sang. Il peut s'avérer mortel en moins d'1 heure : - 0,1 % de CO dans l'air tue en 1 heure, - 1 % de CO dans l'air tue en 15 minutes, - 10 % de CO dans l'air tuent immédiatement.
Le gaz naturel, l'énergie fossile la plus utilisée en France
Ce type de gaz est extrait directement du sous-sol et subit très peu de transformations. Il est principalement composé de méthane.
Près d'Alep, Homs, Lattaquié et Hama. Les deux principaux sites de stockage seraient situés à l'est de Damas et près de Homs, respectivement à Khan Abou Shamat et Furqlus, «mais il en existerait d'autres répartis sur le territoire syrien.
Importations de gaz naturel par pays d'origine
La Norvège demeure le principal fournisseur de la France (36 % du total des entrées brutes), devant la Russie (17 %), l'Algérie (8 %), les Pays-Bas (8 %), le Nigeria (7 %) et le Qatar (2 %).
Le pays avec le plus grand volume de gaz naturel est la Russie, avec près de 34 milliards de mètres cubes. Suivent ensuite l'Iran, avec 32,3 milliards de mètres cubes, et le Qatar avec 25,9 milliards de mètres cubes de gaz naturel.
Depuis l'interdiction de la vente aux particuliers de nombreux produits de désherbage, de plus en plus de particuliers choisissent de les fabriquer eux-mêmes. Or, la réalisation de mélanges "faits maison", à base de javel et de vinaigre, peut provoquer des intoxications pouvant conduire à l'hospitalisation.
L'eau de Javel et les produits de détartrage dégagent du chlore qui, inhalé, peut être mortel. L'eau de Javel et l'ammoniaque dégage des gaz dangereux pour les yeux et les voies respiratoires. Le bicarbonate de soude et le vinaigre forment du dioxyde de carbone.
Le mélange de l'eau de javel et du vinaigre produit du chlore gazeux à l'origine d'intoxication. Partage : Un mélange dangereux pour la santé. Depuis 2019, de nombreux herbicides ont disparu des rayons en raison de leur toxicité pour l'environnement et pour la santé.