Le moi englobe le conscient et le préconscient tout en étant en partie inconscient et en cela ils s'éloigne de la conception philosophique classique: le moi, considéré en tant que sujet de connaissance, est constitué en partie de ce qu'il ne peut pas savoir.
En psychanalyse, le Moi (Ich) désigne l'adaptation de l'individu à la réalité, tâche d'autant plus difficile que le Moi doit gérer le conflit entre deux tyrans très puissants : le Ça, pôle pulsionnel de la personnalité, et le Surmoi, idéal du Moi, héritier du complexe d'Œdipe et pôle moral du sujet.
Le moi se construit progressivement : il est la résultante des actions de pensée sur soi, par soi et pour soi. Pour Freud (1914), « il est nécessaire d'admettre qu'il n'existe pas dès le début, dans l'individu, une unité comparable au moi, le moi doit subir un développement. »
Chez Freud, dans un premier temps, le moi est conçu comme pôle défensif dans le conflit névrotique : il défend l'accès à la conscience d'une représentation inconciliable avec le bon plaisir du sujet. À partir de 1920 (seconde topique), le moi devient un élément parmi d'autres de la personnalité.
Le Moi est un objet classique de la philosophie qui fait référence à des réalités différentes selon les époques. Traditionnellement, le Moi est associé à un invariant qu'est la conscience du Sujet mais une acception plus moderne en fait le synonyme de la personnalité et du caractère unique d'un individu.
C'est la partie de la personnalité la plus consciente, toujours en contact avec la réalité extérieure. Le Moi s'efforce de faire régner l'influence du monde extérieur sur le ça. Soumis au principe de réalité, il a un rôle de régulateur et de médiateur. Ses opérations sont inconscientes (mécanismes de défense).
L'humain se définit par sa capacité à posséder le « je » de sa représentation. Ainsi, une personne qui dit « je » se représente de manière unifiée et a la représentation de ce qu'il est, fait, veut, etc. La personne qui dit « je » est consciente d'elle-même.
Le moi va se trouver alors « dans un système de pensée appelé première topique » qui comprend le conscient, le préconscient et l'inconscient.
Son rôle est de préserver l'équilibre psychique du sujet en s'adaptant aux contraintes de la réalité extérieure. Une partie du Moi accède à la conscience alors qu' une autre partie est infiltrée par l'inconscient du fait des ressentis internes. Le moi est donc à la fois conscient et inconscient.
Le surmoi, lui, est l'héritier de l'autorité parentale. Il se forme en intériorisant les critiques et les jugements parentaux. Ce surmoi, issu des apprentissages au cours des années d'enfance, se construit au contact des interdits. Et notamment, le principal qui structure la vie humaine : l'interdit de l'inceste.
L'analyse transactionnelle identifie trois États du moi : le Parent, noté P, qui représente le domaine de l'appris ; l'Adulte, noté A, qui représente le pensé et la vie expérimentée ; l'Enfant, noté E, qui représente le domaine du senti et des émotions.
Le moi intérieur est ce que l'on appelle, dans des termes spirituels, une corde vibratoire : elle est une partie du corps et de l'esprit qui ne demande qu'à être développée, pour transformer des émotions en énergie positive.
Un Moi fort, selon les théories de Sigmund Freud, est cette entité capable de comprendre ses propres besoins et de deviner les limites que lui impose la société.
Définition de moi pronom personnel et nom masculin invariable. Pronom personnel de la première personne du singulier et des deux genres (➙ aussi me) représentant la personne qui parle ou qui écrit.
"Le moi profond fonde notre dignité et notre liberté par rapport au monde". Enfin, le "moi profond" est le lieu secret de la présence cachée de la divinité, lieu où Dieu transmet sa vie, sa joie, sa paix et où l'homme peut se mettre à son écoute, par exemple en faisant l'expérience de la prière.
Ce qui fait qu'un être est une personne, c'est sa conscience, ou conscience de soi. Ce qu'une personne est, c'est tout ce qu'elle pense qu'elle est, ce que Locke appelle Self ou « Moi ». Ce qui fait qu'un individu est la même personne, c'est la conscience que cet individu a de lui-même comme étant le même.
Hume, au contraire, répond par la négative : le moi n'existe pas. L'homme n'est, en dernière analyse, que multiplicité de perceptions, sans aucune unité. Le fondement de ce refus de l'existence du moi n'est autre que sa théorie empiriste de la connaissance.
La cible ultime des mécanismes de défenses est les émotions : « Le moi n'est pas seulement en conflit avec les rejetons du ça qui essayent de l'envahir pour avoir accès au conscient et à la satisfaction. Il se défend avec la même énergie contre les affects liés à ces pulsions instinctuelles.
« Le moi » est une invention de Pascal, qui prend acte en français d'une étonnante expression latine de Descartes, ego ille : ce moi ? le moi ?...
Dans la philosophie classique, ou en général dans la réflexion philosophique, le moi représente la conscience individuelle de l'empirique dans le sujet : conscience des changements et fluctuations d'un quelque chose d'invariant.
Le Ça, le siège des désirs et des pulsions refoulées, est guidé par le principe du plaisir. Le Moi, qui est le médiateur entre les deux autres instances, est guidé par le principe de Réalité. Le Surmoi, qui représente la conscience morale et l'intériorisation des interdits de l'enfance, agit comme le juge censeur.
Suivre son intuition, c'est écouter son coeur, c'est suivre le chemin que nous devons emprunter, c'est réussir à réaliser ses rêves et vivre une vie avec le moins de regrets possible. Suivre son intuition, c'est apprendre à écouter son âme et réaliser ses différentes missions de vie, qu'elles soient agréables ou pas.
Au cœur de la subjectivité humaine, il y a le pouvoir de dire «je», autrement dit le pouvoir de manifester une conscience de soi. Dans la littérature philosophique, on appelle parfois «autoréférence» cet acte d'indiquer que le discours porte sur soi par le fait d'user de la première personne.
Autrui est celui qui n'est pas moi, il est celui que je ne suis pas et en même temps, il est un même que moi (il appartient à la condition humaine). Semblable et différent, proche et distant autrui est à la fois celui dont je ne peux me passer et celui qui parfois m'insupporte.
La littérature incite à l'action : l'écrivain comme modèle à suivre. La littérature cherche à faire évoluer le lecteur dans sa conception morale du monde ; elle peut aussi l'inciter à tirer les conclusions concrètes de son expérience littéraire et à modifier son comportement dans ce monde qu'il connaît désormais mieux.