La dépréciation d'une monnaie peut se produire pour des raisons diverses. Des changements de taux d'inflation, une instabilité politique et d'autres facteurs économiques en sont généralement la cause.
Lorsque la demande pour une devise est supérieure à l'offre, sa valeur augmente, elle s'apprécie (et lorsque la demande est inférieure à la demande, la valeur de la monnaie baisse, elle se déprécie). L'euro flotte librement : la Banque centrale européenne (BCE) n'a d'ailleurs aucun objectif en termes de change.
Un taux flottant varie à chaque transaction en fonction de l'offre et de la demande de chacune des deux monnaies sur le marché des changes. Ainsi, le cours d'une monnaie augmente à chaque fois que la demande dépasse l'offre.
Lorsque la monnaie nationale n'est pas désirée et est vendue en masse, sa valeur chute ; alors, pour conserver le taux de change décidé préalablement, la banque centrale opère des achats sur les marchés de change. Elle vend des monnaies étrangères dont elle dispose contre la monnaie nationale.
La faiblesse de la monnaie unique a commencé en 2008 avec la crise financière qui s'est transformée, dans l'Union européenne, en crise de la dette de la zone euro. Cette crise a pénalisé la monnaie unique car elle a mis des doutes sur la stabilité de la zone et la pérennité de l'euro.
Le taux de change d'une monnaie est : soit fixe, autrement dit constant par rapport à une monnaie de référence (en général le dollar US ou l'euro), par décision de l'État qui émet cette monnaie. Le taux ne peut alors être modifié que par une décision de dévaluation (ou de réévaluation) de cet État.
La force d'une monnaie est déterminée par l'interaction de divers facteurs locaux et internationaux tels que la demande et l'offre sur les marchés des changes; les taux d'intérêt de la banque centrale; l'inflation et la croissance de l'économie nationale; et la balance commerciale du pays.
C'est le prix du marché qui détermine la valeur d'une monnaie qui sont souvent utilisées pour le commerce et la finance ,c'est une variation en permanence réalisé par des transactions des opérateurs dans les salles de marchés comme dans des banques ou des bourses.
Dans la conception la plus fréquente, une monnaie est dite forte lorsqu'elle est surévaluée par rapport au niveau qui assurerait une égalité approximative des prix à l'export et de ceux des pays concurrents. Une monnaie peut également être dite forte si elle s'apprécie régulièrement face aux autres monnaies.
Alors pourquoi une telle expression est-elle devenue aussi populaire alors qu'elle ne correspond pas à une réalité ? Parce que l'image des machines permettant de fabriquer des billets en très grande quantité permet de visualiser aisément une augmentation excessive de la quantité de monnaie en circulation.
La dépréciation fait plutôt référence à une baisse de la valeur d'une monnaie due à une évolution économique défavorable qui peut généralement être observée en suivant les indicateurs économiques. Elle résulte de phénomènes qui échappent tout simplement au contrôle de l'État ou de l'autorité monétaire concernée.
31L'analyse keynésienne distingue trois motifs de détentions de la monnaie : un motif de transaction (1), un motif de précaution (2) et un motif de spéculation (3).
Lorsque le taux de change de l'Euro par rapport au Dollar augmente, cela signifie que le dollar se déprécie (car il en faut plus pour faire un euro) et que l'euro "s'apprécie".
1. Le dinar koweïtien. Connu comme la monnaie la plus puissante du monde, le dinar koweïtien ou KWD a été introduit en 1960 et était initialement équivalent à une livre sterling.
L'unité monétaire est le dollar américain, dont le taux varie sans cesse. 1€ = 1,14 USD.
L'appréciation de l'euro intervient, en effet, dans un contexte de très faible inflation au sein de la zone euro. En rythme annuel, l'indice des prix à la consommation a reculé en août 2020 de 0,2 %, sous l'effet du fort recul du coût de l'énergie.
moyen d'échange, la monnaie permet de régler des transactions commerciales ou entre particuliers. Elle peut être échangée contre des biens ou des services. Elle possède un pouvoir libératoire immédiat ; unité de compte, elle permet d'établir les prix grâce à une unité reconnaissable et acceptée par tous.
Cela dit, dans les deux cas qu'on vient d'évoquer, la bonne monnaie politique est une monnaie forte, surévaluée et déflationniste, alors que la bonne monnaie économique correspond au contraire à une monnaie plus faible et abondante.
Intermédiaire des échanges (payer), unité de compte (compter) et réserve de valeur (être stockée).
Les réserves de change peuvent permettre de stabiliser les taux de change. En effet, le taux de change est le prix d'une monnaie exprimé dans une autre monnaie, par exemple 1 € = 1,13 $. Comme tous les prix, le taux de change varie en fonction de l'offre et de la demande de monnaie.
Il ne faut pas confondre dévaluation et dépréciation. La dépréciation est la constatation de la baisse de la valeur d'une monnaie sur le marché des changes et ne résulte donc pas d'une décision des autorités monétaires.
Une trop forte inflation risque donc de réduire les investissements productifs et donc le potentiel de croissance. Cela pénalise les ménages si leurs salaires ne sont pas indexés sur la hausse des prix.