L'enfant peut en être la victime ou le témoin alors que l'événement arrive à un tiers. Cela recouvre des situations variées : abus physiques et sexuels, violences conjugales, accidents graves, attaques de chiens, procédures médicales invasives, incendies, catastrophes naturelles ou technologiques, guerres…
Les expériences traumatiques de l'enfance (ACEs) – qui incluent : maltraitances émotionnelle et physiques ; humiliation verbale ; abus sexuels; présence d'un membre de la famille sous addiction ou malade mental ; abandon parental, divorce, perte, décès, emprisonnement - peuvent endommager le cerveau en cours de ...
avoir le sentiment de ne plus vouloir ou de ne plus pouvoir vivre. épisodes répétés de violence physique ou sexuelle. sentiment de haine envers soi-même ou faible estime de soi. craindre les gens et les relations avec les autres.
La transmission par l'épigénétique
Or, plusieurs études avancent que des personnes soumises à un stress intense, à la suite d'un traumatisme par exemple, présentent non pas des modifications de leur ADN, mais des « cicatrices », des modifications chimiques du génome.
Un traumatisme correspond à toute blessure physique qu'une personne subit, que ce soit voulu ou non, et qui résulte d'un choc, d'un coup, d'une pression… par exemple dans le cas d'une collision automobile, d'une chute, d'un coup de feu ou de couteau ou encore d'une explosion.
Qu'est-ce qu'un traumatisme psychique ? Le traumatisme psychique est l'effet sur le psychisme de certains événements qui vont entraîner une « blessure » du psychisme.
Un traumatisme crânien survient à la suite d'un choc dû à un accident ou à une agression. La lésion primaire due au traumatisme peut entrainer un trouble de la conscience qui va nécessiter une hospitalisation en réanimation. On parle également de commotion cérébrale pour désigner ce trouble.
Il est possible de surmonter certains traumatismes liés à une enfance douloureuse. L'aide d'un psychothérapeute permet de verbaliser ses souffrances et de les dépasser. L'enfance est une période de fragilité. Si elle est douloureuse, elle peut provoquer de nombreux blocages dans la vie d'adulte.
Qu'est-ce qu'un événement traumatique pour l'enfant ? Les événements susceptibles de conduire à un trouble de stress post- traumatique partagent certaines caractéristiques : ils sont soudains et impliquent une menace pour la vie ou un risque de blessure sérieuse, ou un abus sexuel.
Il s'exprime très souvent par un trouble de stress post-traumatique mais également par des troubles de l'humeur, troubles de la personnalité, troubles de l'alimentation, troubles anxieux généralisés, symptômes dissociatifs, troubles psychotiques aigus, maladies liées aux stress , etc.
Les personnes atteintes de stress post-traumatique présentent un déséquilibre de la connectivité du cerveau. Les différentes connexions entre les zones cérébrales sont altérées, ce qui génère des symptômes allant de l'insomnie aux troubles du comportement alimentaire.
Les bébés de moins de quatre mois et ceux qui sont nés prématurément sont les plus vulnérables au syndrome du bébé secoué en raison de leur petite taille. Les traumatismes crâniens dus à ce syndrome sont la principale cause de mortalité infantile au Canada et aux États-Unis.
Si vous êtes sensible à la colère ou au comportement des autres, comme boire trop, exprimez-le et dites-lui ce dont vous avez besoin, fixez des limites. Encore une fois, en s'affirmant, vous faites maintenant en tant qu'adulte ce que vous ne pourriez pas pu faire en tant qu'enfant.
La prise en charge du choc émotionnel repose sur différents piliers : "outre le fait d'être entouré affectivement, il est important de verbaliser, de mettre des mots sur ce qui a été vécu mais aussi de dormir et de s'hydrater, indique le Dr Gérard Macqueron.
Les choses sont très différentes en cas de psychotraumatismes répétés. «Ils attaquent la capacité du cerveau à fabriquer du sens, c'est-à-dire à intégrer les différents processus cognitifs, émotionnels, physiques, en un tout cohérent.
Nous avons en effet tendance à confondre ces entités entre elles. Le trauma est une réalité subjective interne, d'ordre psychologique, tandis que l'événement traumatique s'opère dans une réalité externe et objective.
Somatiser désigne un phénomène inconscient par lequel une personne exprime son angoisse dans et par son corps. Sa souffrance psychologique « déménage » dans son corps qui devient alors source de douleur.
Les traumatismes de type I/simples constituent un événement ponctuel dans la vie d'un sujet tandis que les traumatismes de type II et III/complexes sont caractérisés par une addition et une succession de violences.
Lorsque la personne est submergée par la charge émotionnelle liée à un événement ou une situation et quand les conséquences laissent des traces dans son psychisme ; ses traces seront visibles au niveau de ses comportements et de sa vie en général ; la personne subit douloureusement ces conséquences, les ressent comme ...
La réactivation est émotionnelle (ex : peur), corporelle (ex : boule dans le ventre) et surtout identique au passé. Ces ressentis étant enregistrés en mémoire traumatique, lorsqu'ils se réactivent, c'est la panique pour le cerveau…
Ce sont des réactions généralement non appropriées ou beaucoup plus intenses que justifiées dans la situation actuelle.
L'amnésie peut ne pas apparaître immédiatement après un événement traumatique ou stressant. Elle peut prendre des heures, des jours, voire plus avant d'apparaître. Peu après la perte de mémoire, certaines personnes semblent confuses. Certaines sont très angoissées.