Cette catégorie d'actes illocutoires se décline comme suit : ・ Les actes assertifs qui permettent de décrire le monde ; le locuteur ajuste son énoncé en partant des mots pour appréhender le monde ; ces actes correspondent aux affirmations, aux constatations, aux confirmations, aux présentations, aux descriptions, aux ...
Il existe différents types d'actes de langage, que l'on catégorise généralement selon leur but : citer, informer, conclure, donner un exemple, décréter, déplorer, objecter, réfuter, concéder, conseiller, distinguer, émouvoir, exagérer, ironiser, minimiser, railler, rassurer, rectifier…
Il s'agit d'énoncés déclaratifs qui servent moins à dire qu'à faire quelque chose : en disant “ La séance est ouverte ”, le président de séance ne se contente pas de dire quelque chose : il ouvre la séance ; en disant “ Vous êtes licencié ”, le patron licencie son employé ; en disant “ Je m'excuse ”, le locuteur s' ...
Dans une phrase, c'est un verbe, qui par son énonciation, exécute l'action qu'il exprime. Par exemple, lorsqu'un président déclare « je décide, il exécute », il recadre clairement son ministre. Il produit un énoncé performatif.
L'énoncé performatif est donc à la fois manifestation linguistique et acte de réalité. Les exemples d'énoncés performatifs sont nombreux : « Je jure de dire la vérité », « Je te baptise », « Je parie sur ce cheval », « Je t'ordonne de sortir », « Je vous promets de venir », etc.
(Linguistique) Qui accomplit une description, en parlant d'un énoncé.
Quand dire, c'est faire (1962) est un ouvrage du philosophe anglais John Langshaw Austin (1911-1960) qui met en évidence l'existence d'énoncés performatifs, c'est-à-dire constituant une action particulière en même temps qu'ils sont énoncés.
PERFORMATIF, -IVE, adj. A. − [D'après la théorie d'Austin, en parlant d'une catégorie de verbes] Les verbes performatifs seraient ceux qui non seulement décrivent l'action de celui qui les utilise, mais aussi, et en même temps, qui impliqueraient cette action elle-même.
Cette trouvaille de génie a bouleversé la linguistique, y ouvrant un champ nouveau – celui de la théorie des actes de langage. Ce livre, novateur et subtil, écrit avec grâce et humour, est devenu l'un des classiques de la philosophie analytique anglo-saxonne.
Ce principe définit l'acte de communication comme un phénomène d'échange entre deux partenaires (que ceux-ci soient présents l'un à l'autre ou non), lesquels doivent se reconnaître semblables et différents.
Les actes de langage directs englobent les actes locutoires, illocutoires, perlocutoires. Quant aux actes de langage indirects, ce sont des énoncés qui disent une chose pour en signifier une autre. C'est le lieu par excellence du langage détourné.
D'après Searle, qui reprend les travaux de Austin sur les actes de langage, la force illocutoire représente la capacité d'un énoncé à agir sur son environnement. La force illocutoire vient s'ajouter au contenu propositionnel, c'est-à-dire à l'énoncé, pour constituer un acte de parole.
Acte de langage indirect ou dérivé : acte de langage qui est généré par un acte de langage direct sous-jacent et qui nécessite l'intervention d'un processus de dérivation illocutoire pour être réalisé.
La pragmatique a toujours revendiqué Austin comme père fondateur, mais un peu comme une politesse, et sans toujours prêter une grande attention à ses textes. Austin est peut-être aujourd'hui le philosophe du langage dont le nom est le plus connu et l'œuvre la plus méconnue.
・ Les actes directifs dont le but illocutoire est de faire accomplir une action à son interlocuteur; le locuteur utilise les conditions du monde environnant pour produire ses mots; ces actes correspondent aux ordres, aux invitations, aux autorisations, aux conseils, aux questions, aux demandes...
Une définition linguistique est donnée par Anne-Marie Diller et François Récanati : la pragmatique « étudie l'utilisation du langage dans le discours, et les marques spécifiques qui, dans la langue, attestent sa vocation discursive ». Selon eux, comme la sémantique, la pragmatique s'occupe du sens.
1En 1962, John Austin publiait un ouvrage intitulé How to do things with words, (« Comment faire des choses avec des mots »), traduit en 1970 sous le titre : Quand dire c'est faire. Il y analysait un certain nombre d'énoncés qui ne sont pas seulement des énoncés constatatifs.
2. promesse, de mariage etc., qui ne constatent pas mais accomplissent quelque chose : « Dire c'est faire ».
Ce livre, novateur et subtil, écrit avec grâce et humour, est devenu l'un des classiques de la philosophie analytique anglo-saxonne. Professeur à Oxford, il fut l'une des plus éminentes figures de la philosophie du langage ordinaire.
La performativité est le fait, pour un signe linguistique (énoncé, phrase, verbe, etc.) de réaliser lui-même ce qu'il énonce ; on dit alors que le signe est « performatif ». Le fait d'utiliser un de ces signes fait advenir une réalité.
Un verbe de modalité est le verbe conjugué de la proposition dans laquelle il se trouve. Un verbe de modalité est accompagné d'un autre verbe à l'infinitif qui est placé à la fin d'une proposition affirmative simple. En allemand, il existe 6 verbes de modalité : sollen, müssen, können, dürfen, wollen, mögen.
Les auxiliaires, ou verbes modaux, sont des verbes qui expriment une modalité. C'est-à-dire qu'ils marquent le degré de probabilité ou de nécessité que le locuteur accorde à son énoncé. Il existe 3 auxiliaires modaux : devoir, falloir et pouvoir. Les auxiliaires devoir et pouvoir sont toujours suivis de l'infinitif.
Le discours performatif est cependant soumis à certaines conditions. John Austin les appelle « conditions de félicité ». Tout d'abord, la performativité du discours est dépendante de la qualité du locuteur : celui-ci possède souvent une fonction significative, comme maire, président de l'Assemblée nationale, etc.
Quand-dire propose la mise en place de thérapies personnalisées ainsi qu´un centre de recherche et de formations où sont partagées les expériences menées en France et à l'étranger. Notre ambition est de permettre aux patients de vivre et non de survivre dans une précarité psychique.
1. Qui est susceptible d'application pratique, qui a une valeur pratique. 2. Qui est orienté vers l'action pratique : Une politique pragmatique.