La mythomanie est un trouble narcissique, c'est-à-dire de l'amour de soi. Les personnes mythomanes ont une faible estime d'elle-même, elles se sentent insignifiantes et ont besoin de s'inventer des vies extraordinaires pour se sentir importantes.
Quels sont les symptômes de la mythomanie ? Le mythomane ne se rend pas compte qu'il ment, incapable de faire la différence entre le fruit de son imagination et la réalité. Les mensonges du mythomane ne sont pas intentionnels et n'ont pas pour objectif de tromper qui que ce soit.
Quelle différence entre mensonge et mythomanie ? Contrairement à l'escroc, au menteur dit « normal » qui trompe son interlocuteur consciemment, la personne atteinte de mythomanie croit à ses propres mensonges. Elle se convainc de la réalité qu'elle se crée, car autrement son monde s'effondre.
La bonne réaction: partir en courant
Surtout, prévient-il, "ne pas tenter de le ou la confronter à ses invraisemblances. Encore une fois, le mythomane n'a pas conscience de mentir et ne peut pas reconnaître son délire, le mettre face à sa névrose peut lui faire perdre pied".
La motivation principale d'un mythomane, c'est le manque de contrôle : « Quelques fois, on peut rencontrer une personne qui ment alors qu'elle n'a pas de raisons apparentes de mentir, ni pour un objectif ou un gain personnel, ni pour protéger quelqu'un d'autre, ce qu'on appelle un mensonge neutre.
Les mythomanes sont généralement des personnes stressées et nerveuses. Ils ont tendance à avoir des tics comme cligner des yeux et/ou se toucher le visage. La mythomanie est un trouble névrotique lié à des facteurs de stress et à des troubles somatoformes.
Il n'est pas rare pour elle d'être pris dans un certain nombre de mensonges aussi. Beaucoup de gens qui souffrent de trouble bipolaire mentir pour attirer l'attention . Bien que ce soit seulement une caractéristique d'un épisode maniaque , les gens qui souffrent de cette maladie ont un besoin aigu de l'attention .
Les différentes formes de mythomanie
Bien entendu, il existe différents degrés de mythomanie, mais la base reste toujours la même : "raconter des mensonges par plaisir" pour s'inventer une vie palpitante. Les mythomanes s'imaginent un passé d'héritier, une vie d'aventures, ou encore un job très haut placé.
Mythomanie n'est pas vantardise
Ou la tendance de certains à embellir la réalité pour se rendre plus intéressants aux yeux des autres, plus aimables. Mais eux, contrairement au vrai mythomane, savent pertinemment qu'ils mentent et sont prêts à le reconnaître.
Si vous savez qu'il a menti, il n'est pas nécessaire de lui demander : « As-tu vraiment fait X? », pour ensuite le punir davantage parce qu'il ment de nouveau face à cette situation stressante. Il est préférable de simplement dire : « Je sais que tu as menti sur ceci… Voici pourquoi ce n'est pas une bonne idée. »
Plus grave est la propension à mentir relevant d'une contrainte intérieure, d'une nécessité impérieuse qui outrepasse la volonté et la raison. Le mensonge compulsif, l'affabulation, la mythomanie sont le signe d'atteintes narcissiques graves et de modalités de défense plus archaïques.
Engagez la conversation dans un esprit de soutien. Soyez attentif à vos propres intentions cachées, comme le fait de vouloir corriger ou influencer la personne. Évitez les déclarations du type « vous », par exemple : « vous faites toujours... ».
En outre, lorsqu'une personne bipolaire sort d'une phase de crise, elle est capable de prendre conscience de son propre état émotionnel. Tandis que, de son côté, le pervers narcissique est froid, surtout quand il manipule l'autre et ne prend pas conscience de la façon dont il se comporte.
Entre sur-puissance et perte de soi, le mensonge est au croisement de l'identité personnelle, de la norme sociale et de la rationalité du réel. Au-delà du discours, vérité et mensonge sont des façons d'être au monde. Mentir, c'est dire quelque chose de faux pour tromper.
Le mensonge compulsif, c'est quand quelqu'un a l'habitude de dire des choses qui ne sont pas vraies. Lorsque les gens se focalisent sur ce qu'ils veulent être vrai, ou qu'ils essaient de contrôler ce que les autres pensent être vrai, le mensonge compulsif peut en résulter.
« Quand quelqu'un est un mythomane, c'est ce qu'on appelle un menteur pathologique, donc c'est quelqu'un qui ment au-delà de l'entendement habituel. [...] Les mensonges sont répétitifs, c'est presque compulsif. Ils sont excessifs, exagérés et constants.
- Laissez votre interlocuteur s'enfoncer le plus profondément dans le mensonge : plus il parle et plus vous êtes fort puisque vous avez la réponse. Mais attention : un menteur professionnel est très fort; il ne pense qu'à cela, il le fait depuis toujours et il a souvent des réponses à ses mensonges.
Le "stashing" désigne le fait de vouloir cacher l'existence de sa relation amoureuse à son entourage. En d'autres termes, il s'agit d'une relation non assumée, et d'une mise de côté de l'autre, qui peut faire des dégâts, notamment sur la confiance en soi.
Mentir pour rassurer
C'est une raison valable de glisser un petit bobard car elle permet de ne pas faire souffrir inutilement la personne, sachant comme la vie est déjà assez dure parfois. Celui-là, on l'aime bien, parce qu'il nous rassure sur notre image et sur l'amour que notre partenaire nous porte.
Le tête bouge rapidement. Si tout à coup vous voyez quelqu'un faire un mouvement de la tête lorsque vous lui posez une question directe, il est possible qu'il vous mente. "La tête va se rétracter ou partir en arrière, se pencher, se relever ou s'incliner sur le côté", écrit Lillian Glass.