Le pas de porte ou droit d'entrée se caractérise par le versement en capital d'une somme d'argent par le locataire au propriétaire d'un local commercial inoccupé, au début de la relation contractuelle, en contrepartie de la jouissance du fonds de commerce.
Le pas-de-porte peut être vendu par le propriétaire du local auquel se rapporte le pas-de-porte. Il doit être explicitement mentionné dans le bail commercial signé entre le bailleur et le locataire qui occupe le local commercial.
À la différence du fonds de commerce, le pas de porte est une notion plus concrète. Il correspond à une somme d'argent demandée au futur locataire au début du bail. Autrement dit, il s'agit d'un droit d'entrée.
Lorsqu'un créateur d'entreprise envisage d'occuper un local commercial, il peut être amené, suivant les circonstances, à verser : - un pas-de-porte (également appelé droit d'entrée) au propriétaire des murs lors de la conclusion du bail, pour un local vacant.
Points majeurs de la clause de droit d'entrée
Pour être légale et valable, la clause du pas de porte doit être explicitement mentionnée dans le contrat de bail. Elle doit mentionner en toute clarté : son montant. sa nature soit si elle intervient comme un loyer ou une indemnité.
Le montant du pas-de-porte n'est généralement pas établi à l'avance. Comme il n'existe pas de méthode de calcul unique, le bailleur dispose d'une liberté entière dans sa fixation. En général, le pas-de-porte correspond à une somme comprise entre 3 et 6 mois de loyer. Tout dépend de l'attractivité du local.
Lors de la conclusion d'un bail, le bailleur peut exiger au locataire de lui verser un Pas de Porte lors de la mise à disposition des locaux.
La présence d'un pas de porte n'est pas obligatoire pour la validité de la relation commerciale. Ainsi, son absence ne peut en aucun cas compromettre le lien contractuel (Cass civ 3ème, 26 mai 2009, 08-15.730).
Le montant du pas-de-porte est librement fixé entre les parties. Il peut être considéré : Soit comme un supplément de loyer (cas le plus fréquent) : dans ce cas, il est pris en compte pour le calcul du loyer du bail au moment de son renouvellement.
Le droit au bail est la somme versée par le locataire entrant au locataire sortant. Le pas de porte quant à lui est la somme versée par le locataire entrant au bailleur.
Cependant, il est possible, en pratique, de vendre le fonds de commerce sans procéder à la cession du bail commercial. Dans ce cas, le locataire conserve le droit de bail commercial et cède la propriété de la clientèle et des autres éléments corporels et incorporels composants le fonds de commerce.
Le locataire d'un bail commercial peut vouloir vendre son droit au bail plutôt que de le résilier. Cette opération lui permet s'il le souhaite d'exiger du repreneur le paiement d'une somme d'argent.
L'acquisition de ce droit permet à l'acquéreur de bénéficier du même contrat de bail que son prédécesseur dans les mêmes termes. Autrement dit, le droit au bail permet au nouvel acquéreur de remplacer l'ancien acquéreur dans le contrat de bail jusqu'à son expiration.
Dans ce cas, le locataire est présent lors de l'acquisition des murs. Cela permet au nouvel acquéreur de ne pas avoir à chercher de locataire et de devenir immédiatement le nouveau bailleur des murs. À l'inverse, dans le cas du fonds de commerce, l'acquéreur du fonds est le locataire du local commercial.
En langage courant « se porter caution » veut dire être garant. Le terme « caution » est donc employé à défaut pour définir le dépôt de garantie. Le dépôt de garantie est versé par le locataire et non par son garant.
Céder est synonyme d'aliéner. "Cession", "transport", "vente" sont des mots pour désigner l'opération juridique par lequel la propriété d'un bien ou d'un ensemble de biens ou d'un droit, passe du patrimoine du cédant à celui du cessionnaire (bénéficiaire de la cession).
La valeur de droit de bail est donc le prix payé lors d'une transaction entre commerçants pour pouvoir bénéficier de ce droit d'exploitation. Elle correspond à la différence qui existe entre le loyer réellement payé pour ce droit et le loyer théorique qui aurait été payé sur le marché immobilier.
Exemple de calcul de droit au bail :
Prenons l'exemple d'un bail 3/6/9 à 30 000 € par an, qui a été renouvelé il y a un an (il reste donc 8 ans à courir). Le prix du marché est plutôt de 40 000 € par an. La valeur du droit au bail sera donc de (40 000 – 30 000) = 10 000 X 8 soit 80 000 €.
Cession du droit au bail
Le locataire peut choisir de céder son droit au bail seul sans être obligé de l'englober dans la vente du fonds de commerce. C'est-à-dire qu'il va céder son bail tout en gardant la propriété du fonds de commerce.
La fixation du prix du fonds de commerce résulte d'un accord négocié entre le vendeur et l'acheteur basé sur la valeur du fonds de commerce estimée en prenant en compte le montant de chacun des éléments d'exploitation.
145-14 alinéa 1er du Code de commerce, le « bailleur peut refuser le renouvellement du bail ». Toutefois, dans ce cas, il doit soit payer au locataire une indemnité d'éviction, soit, s'il veut y échapper, justifier d'un motif légitime de non-renouvellement (par exemple une infraction au bail) ou d'un droit de reprise.
Acquérir un droit au bail consiste donc à reprendre un bail commercial pour sa durée restant à courir. Le repreneur sera tenu de respecter les clauses et conditions de ce bail, notamment l'obligation d'exercer l'activité autorisée à la clause destination.
L'indemnité d'éviction est une compensation financière versée au locataire qui doit quitter les lieux. Elle est évaluée en fonction du dommage subi. Elle doit couvrir l'intégralité du préjudice : Atteinte à la situation financière, perte d'argent causé au locataire par le non-renouvellement du bail.
1. La location pure. Il s'agit du cas le plus simple, avec la même démarche que pour louer un appartement. Lorsqu'un local n'est plus exploité par un ancien commerçant, vous pouvez reprendre le bail de ce local sans payer de droit d'entrée (ou droit au bail) car le local uniquement vous est cédé.
Lors d'une création ou d'une reprise d'entreprise, l'entrepreneur devra dans certains cas acheter un droit au bail pour pouvoir s'installer dans des locaux qui font déjà l'objet d'un bail commercial.