Une décision de justice met un terme définitif à un conflit. La solution adoptée par le juge peut donc être appliquée par les parties y compris par le recours à la force. On dit ainsi que le jugement est doté de la "force exécutoire".
ce qui est juste, c'est étymologiquement ce qui est conforme à la règle, au droit. La loi incarne la règle, on peut ici assimiler la loi, au droit positif, à la loi de l'État. En théorie, la loi est censée être juste et donc définir ce qui est juste.
Une loi juste imposera les mêmes restrictions à chacun, donc les mêmes droits et les mêmes devoirs. De plus, le droit implique l'égalité de tous devant la loi. En garantissant la liberté et l'égalité, la loi fixe les limites entre ce qui est juste et ce qui est injuste.
L'État se définit comme l'ensemble des institutions qui exercent une autorité sur les individus, et notamment une autorité juridique. L'État fait la loi : c'est donc bien à lui de décider de ce qui est juste, c'est-à-dire de ce qui est légal.
Le juste est ce qui est légal et ce qui respecte la loi prescrite par le droit. La justice est donc la conformité aux prescriptions des lois, afin de protéger les individus des injustices qu'ils subissent dans leurs rapports aux autres.
Si vous voulez être juste, vous devez faire attention de ne pas avoir de préjugés envers vous employés et de tous les traiter de la même façon. Demandez-vous si vous favorisez un de vos employés plus qu'un autre.
Le droit de punir est nécessaire
Emmanuel Kant (1724-1804) estime que le crime doit être sanctionné. Il faut appliquer la loi, comme la loi du talion. La punition est objet de dissuasion : les hommes ne viennent pas au méfait par peur de la punition. La punition est aussi un moyen d'éduquer : un enfant, ou un criminel.
Que penser des conventions comprises comme usages et comme coutumes, comme institutions ? Serait juste ce qui est réputé juste et reçu comme tel au sein des sociétés ; serait injuste ce qui est prohibé par la loi des hommes (par la loi positive) ou ce qui transgresse les règles établies.
C'est pourquoi, a priori, dans une république, les lois sont "justes": elles émanent de la volonté du souverain, c'est-à-dire du plus grand nombre. Idéalement, la législation est en accord avec le principe de l'égalité du moins avec l'idée d'une égalité proportionnelle qui accorde à chacun son dû.
La loi fixe des limites à nos libertés et encadre nos actions, on peut l'associer au droit positif. Le juste est ce qui est conforme au bon droit d'un point de vue légal et ici d'un point vue légitime. Le terme « toujours » marque l'idée de permanence, donc il pourrait supposer que la loi ne sera jamais injuste.
Si l'on considère que l'État doit pour cela chercher à rendre les comportements individuels compatibles entre eux, il apparaît que la finalité politique de l'État est bien la justice. Un Etat est donc juste s'il permet aux individus de vivre ensemble dans la plus grande harmonie possible.
Quand la justice n'est pas juste l'injustice est exacte.
C'est normal. » Cette pensée s'appelle le darwinisme social. C'est justifier que les forts écrasent les faibles, car ce serait les lois de la nature.
JUSTE, adjectif
Précis, exact. Bien ajusté, à propos de vêtements. Qui est équitable.
Juste (parfois orthographié Just) est un prénom masculin qui provient du latin justus, qui signifie « qui observe le droit », c'est-à-dire « juste ». Il a pour formes dérivées Justin et Justinien, ainsi que Justo et Justa, formes espagnoles. Juste est aussi un patronyme.
Le sens de la justice est donc la faculté de juger, mais considérée quant au résultat de l'exercice de juger le juste et l'injuste, c'est-à-dire comme la reconnaissance des déterminations qui définissent ce qui est juste et ce qui est injuste.
Conclusion. Même si, en théorie, les lois sont censées être justes, nous avons vu que ce n'est pas toujours le cas dans la pratique et dans les faits. Il peut donc être raisonnable de désobéir aux lois/ et cela peut même être un moyen pour s'affirmer en tant que conscience morale et homme libre.
Le droit se meut dans cette dialectique de la force et de la justice, de la dimension empirique et rationnelle de l'homme. Il essaie de concilier des ordres par nature hétérogènes. C'est pourquoi on peut toujours se demander si l'accord qu'il s'efforce de réaliser peut jamais être juste.
Une parole est prononcée / un acte est accompli (et constaté). 3. Celui qui détient l'autorité juge que ce qui est dit ou accompli est un mal, ne serait-ce que parceque c'est contraire à au moins une règle établie. Il s'agit donc d'une faute.
Marx est souvent présenté comme le penseur de la révolution par excellence. Il estime que l'ordre du monde est injuste, puisqu'il repose sur l'exploitation d'une classe sociale par une autre. Il croit en la révolution qui permettra d'instaurer un ordre juste.
L'une des bases majeures et éminente est la justice. Elle permet à l'homme de respecter sa propre société. De plus, l'homme aime la société dans laquelle il vit. Et, respecter les lois c'est respecter directement sa société.
On doit à Aristote une distinction essentielle entre deux aspects de la notion de justice : une justice relative, individuelle, qui dépend d'autrui et une justice globale et communautaire. La première est une vertu ; la seconde concerne les lois et la constitution politique et relève de la raison.
La bonne punition est celle que le parent peut soutenir car il la sent juste, adaptée à l'âge de l'enfant et à l'importance de sa transgression. L'enfant, même s'il proteste, la ressent toujours justifiée. Les parents se reprochent souvent leur énervement. Ce n'est pas grave.
Les punitions stimulent le circuit du stress et empêchent l'enfant de réfléchir à ce qu'il a fait. La mémoire gardera trace seulement de la peur, de l'envie de rébellion, du sentiment d'injustice mais pas du comportement à éviter qui a déclenché la punition.
Elles ont des répercussions néfastes sur le cerveau des enfants, et altèrent le fonctionnement des circuits qui participent à la compréhension du langage. Ces atteintes peuvent être à l'origine de somatisations, de dépressions, ou encore de troubles anxieux à l'âge adulte.