► Une discopathie est une lésion du disque intervertébral situé entre deux vertèbres du rachis ou colonne vertébrale. ► Une discopathie L5-S1 se manifeste par des douleurs en barre, qui irradient, en ceinture en bas du dos. ► La prise d'anti-inflammatoires permet de soulager les douleurs.
Une discopathie peut affecter un ou plusieurs disques. En outre, le disque L5 et S1 est le plus souvent touché. C'est également l'une des maladies les plus courantes affectant la colonne vertébrale ! Si la discopathie est sévère, elle peut également favoriser l'apparition d'arthrose.
La discopathie est responsable de douleurs de la nuque ou du dos, suivant l'étage vertébral touché. "Dans certains cas, elle peut se transformer en hernie discale et entraîner une compression des racines nerveuses.
La discopathie dégénérative (ou dégénérescence discale) est un processus de détérioration progressive du disque intervertébral. Le disque intervertébral a pour fonction de séparer les vertèbres les unes des autres et de permettre le mouvement de ces dernières grâce à ses propriétés d'articulations.
Les épisodes de lombalgies, dorsalgies et cervicalgies durent de 15 jours à 3 mois. Ils peuvent se faire plus fréquents puis devenir chroniques. Chez certaines personnes, les douleurs sont si importantes qu'elles constituent un véritable handicap dans la vie personnelle ou professionnelle.
En cas de discopathie L4L5 ou L5S1, le médecin prescrit des anti-inflammatoires qui permettent de soulager les douleurs. "Les anti-inflammatoires cortisoniques sont plus efficaces que les anti-inflammatoires non stéroïdiens si la personne est vraiment bloquée" informe le rhumatologue.
On parle de discopathie (disco = disque, pathie = maladie) protrusive en cas de hernie discale et de discopathie dégénérative (ou bien de discarthrose) en cas d'arthrose discale. La hernie discale est une des conséquences possibles de la détérioration d'un disque.
Une discopathie est une détérioration progressive des disques intervertébraux, disques situés entre deux vertèbres de la colonne vertébrale. Ces disques ont un rôle d'amortisseur. Lorsqu'ils s'usent, ils deviennent moins souples et jouent moins bien leur rôle d'amortisseur.
Lorsque les douleurs de discopathie persistent à un niveau qui limite les activités de la vie quotidienne malgré un traitement médical (antalgiques, anti-inflammatoire, infiltrations) et une rééducation bien conduite, on peut envisager un traitement chirurgical.
Les patients ayant des douleurs au cou ou au dos associées à la discopathie dégénérative ne doivent pas tous subir une intervention chirurgicale. En fait, la plupart soulagent leurs symptômes par des traitements non chirurgicaux, comme l'exercice physique, les médicaments, la physiothérapie et les soins chiropratiques.
La position idéale pour ceux qui souffrent de maux de dos est de dormir sur le côté, c'est-à-dire dans la position fœtale classique. Cette position est excellente car elle maintient les courbes naturelles de la colonne vertébrale.
Des conseils avisés pour mieux gérer sa discopathie
Le médecin expert conseille à Lisa de pratiquer des activités physiques, notamment celles qui favorisent le gainage (travail des abdominaux et des fessiers) afin de stabiliser le rachis et de soulager les disques dans leur travail.
Les sports autorisés et conseillés
Natation, en faisant varier le crawl et le dos crawlé. Tous les sports cardio en salle comme le rameur, le vélo elliptique ou le steppeur. Toutes les activités faisant travailler la souplesse comme le yoga ou le tai chi, en évitant les positions douloureuses.
La marche à pied et ses variantes comme la marche nordique ou la randonnée sont particulièrement indiquées en cas de mal de dos. "Ces activités permettent de muscler le dos et renforcer les muscles de la posture tout en gardant bien les courbures physiologiques de la colonne vertébrale, précise notre spécialiste.
Depuis le 15 février 1999, le mal de dos est reconnu maladie professionnelle dans certaines conditions très strictes : affections chroniques de la colonne vertébrale provoquées par des travaux exposant soit aux vibrations le corps entier (conducteurs de tracteurs ou de poids lourds par exemple) (cf.
Le pincement discal est quelque chose de très fréquent. Il s'agit d'un disque situé entre les vertèbres et servant normalement d'amortisseur qui a tendance à s'écraser, se pincer; devenir plus fin. Tout d'abord, le pincement n'entraîne pas spécialement de problème par lui-même.
Le rachis lombaire désigne la partie basse et mobile de la colonne vertébrale, située juste au-dessus du sacrum. Elle est constituée de cinq vertèbres lombaires : les vertèbres L1, L2, L3, L4 et L5.
Le pincement ou tassement discal est la diminution de la hauteur d'un disque intervertébral. Il s'agit habituellement de l'une des manifestations de la discopathie dégénérative. Les disques le plus souvent sujet à un pincement discal sont les disques situés entre les vertèbres l5 et s1 (pincement l5 s1) et L4L5.
Le principal symptôme de la hernie discale est la douleur, au niveau du cou, d'un bras, du bas du dos ou d'une jambe. Lorsque le disque vertébral est endommagé, une inflammation s'installe dans la zone qui l'entoure. Cette inflammation se traduit par des douleurs, souvent peu intenses.
Le principal symptôme d'une hernie discale lombaire (la plus fréquente) sera la douleur au dos, dans la région lombaire inférieure. Cette douleur est soudaine, souvent soulagée par l'alitement, aggravée dans d'autres positions, notamment lorsque le genou de la personne est maintenu en extension et la hanche en flexion.
Avec de tels traitements, la hernie disparaît d'elle-même huit fois sur dix. Reste que si les douleurs persistent au-delà de six à huit semaines, ou si l'on constate une certaine paralysie au niveau du pied, du genou ou des organes sexuels, alors l'opération s'impose.
Le taux d'invalidité retenu est de 15%.