L'effet Pigou (ou effet d'encaisses réelles) est un phénomène économique théorisé par Arthur Cecil Pigou. Il décrit l'effet par lequel, lors d'une baisse générale des prix, les encaisses (c'est-à-dire l'épargne placée) ne sont pas affectées.
Recette totale = le total des ventes de biens et services vendus au cours de la période par des agents à d'autres agents = P*T. Valeur totale des achats de biens et services = la quantité de monnaie existante que l'on doit adapter au nombre de fois que cette monnaie a changé de main au cours de la période = M*V.
Selon les classiques et les néoclassiques, la monnaie n'a pas d'influence sur l'économie réelle. Il n'y donc pas de relation entre la sphère réelle et la sphère monétaire. La monnaie détermine le niveau général des prix : c'est la théorie quantitative de la monnaie.
Le premier économiste à avoir introduit le concept de demande de monnaie fût Keynes, un économiste reconnu dans les années 50 à 80, auteur de la "Théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie".
Pour expliquer le motif de spéculation, Keynes suppose l'existence de deux types d'actifs : la monnaie et les obligations à taux d'intérêt fixe. Les agents économique vont effectuer des arbitrages entre monnaie et titres compte tenu de l'évolution (future anticipée) du taux d'intérêt.
Propension marginale à consommer et le multiplicateur
Selon lui, la consommation est première, et l'épargne est seconde. La décision de consommation est déterminée par la propension marginale à consommer, d'autant plus grande que le revenu est faible.
31L'analyse keynésienne distingue trois motifs de détentions de la monnaie : un motif de transaction (1), un motif de précaution (2) et un motif de spéculation (3).
L'inflation est la perte du pouvoir d'achat de la monnaie qui se traduit par une augmentation générale et durable des prix. Elle doit être distinguée de l'augmentation du coût de la vie. La perte de valeur de la monnaie est un phénomène qui frappe l'économie nationale dans son ensemble (ménages, entreprises, etc.).
Une théorie keynésienne
Ses analyses économiques envisagent l'inflation modérée d'une manière positive. Pour Keynes, l'accroissement de la quantité de monnaie en circulation ne produira de l'inflation que si les capacités de production sont employées pleinement.
La courbe IS représente les combinaisons de niveau de production Y et de taux d'intérêt r qui correspondent à un équilibre sur le marché des biens. Les mécanismes du marché des biens conduisent à une augmentation de la demande de biens, et donc de la production, lorsque le taux d'intérêt diminue.
La création monétaire provient essentiellement des prêts accordés par les banques commerciales. Mais les banques centrales créent aussi de la monnaie, par exemple les billets et les pièces.
Keynes s'oppose à la théorie classique selon laquelle l'offre crée sa propre demande et que le marché est toujours en équilibre. Pour Keynes, le volume de l'emploi dépend uniquement de la décision d'embauche des entrepreneurs. Il n'est pas régi par un mécanisme d'offre et de demande.
On dit d'une monnaie qu'elle est neutre si elle n'a que des effets en termes nominal, monétaires (une hausse des prix, par exemple) et pas d'effets réels (redistribution des richesses, impact sur la production, etc.).
La base monétaire a toujours été contrôlée par l'autorité monétaire, qui est chargée de prendre ou de retirer du marché les pièces et les billets qu'elle a elle-même émis, en fonction des décisions générales qu'elle a prises.
Le rôle d'une banque centrale est de gérer la quantité de monnaie en circulation dans l'économie (ce qu'on appelle la masse monétaire) de façon à ce qu'elle soit adaptée aux besoins des agents économiques. La banque centrale doit s'assurer qu'il y ait suffisamment de monnaie dans l'économie mais pas trop non plus.
Lorsqu'une banque fait un crédit à un particulier, elle crédite son compte d'un certain montant, créant alors un nouveau dépôt. La masse monétaire augmente alors. Mais dans le même temps certains agents remboursent leurs crédits bancaires, diminuant ainsi les montants sur leurs dépôts : la masse monétaire diminue.
L' inflation est d'abord perçue comme un phénomène monétaire. Pour les uns, elle est due à une création excessive de monnaie. Pour d'autres, c'est le résultat d'un conflit de répartition de la valeur ajoutée . Désormais, il semble que la concurrence mondialisée en soit le principal déterminant.
Une trop forte inflation risque donc de réduire les investissements productifs et donc le potentiel de croissance. Cela pénalise les ménages si leurs salaires ne sont pas indexés sur la hausse des prix.
Une autre manière de préserver son capital des mouvements inflationnistes est d'investir dans l'immobilier. Les solutions locatives comportent des conventionnements de loyers sur l'inflation, et notamment sur l' Indice de Référence des Loyers (IRL) pour les dispositifs Pinel ou Loueur Meublé Non Professionnel (LMNP).
A la base, la monnaie correspondait à la richesse en or que possédait le pays mais avec la modernité, les actifs financiers ont un peu changé et la machine boursière tient compte des biens immobiliers ainsi que des placements. Il est donc impossible de fabriquer plus d'argent pour ces raisons.
Quand il y a de l'inflation, mettons par exemple en zone euro, le pouvoir d'achat de chaque euro baisse, puisque les prix de ce qu'on achète avec augmentent. Ce qui signifie aussi que chaque euro emprunté coûte, en termes réels (c'est-à-dire en baguettes de pain, en kg de carottes, etc.), moins cher à rembourser.
Intermédiaire des échanges (payer), unité de compte (compter) et réserve de valeur (être stockée).
Cela dit, dans les deux cas qu'on vient d'évoquer, la bonne monnaie politique est une monnaie forte, surévaluée et déflationniste, alors que la bonne monnaie économique correspond au contraire à une monnaie plus faible et abondante.
C'est le prix du marché qui détermine la valeur d'une monnaie qui sont souvent utilisées pour le commerce et la finance ,c'est une variation en permanence réalisé par des transactions des opérateurs dans les salles de marchés comme dans des banques ou des bourses.