Ainsi, la faute caractérisée désignerait « une faute dont tous les éléments sont bien marqués et d'une certaine gravité, ce qui indique que l'imprudence ou la négligence doit présenter une particulière évidence.
La faute caractérisée
Elle est – grave que faute délibérée : ont un domaine commun qui est le manquement à un texte, mais dans la faute délibérée il faut un manquement un texte délibérée, alors que faute caractérisée : un manquement d'un texte non délibéré.
Faute qualifiée : « Violation manifestement délibérée d'une obligation particulière de prudence ou de sécurité prévue par la loi ou le règlement» « Faute caractérisée et qui exposait autrui à un risque d'une particulière gravité et qu'elle ne pouvait ignorer »
La faute délibérée se définit comme une violation manifestement délibérée d'une obligation particulière de prudence ou de sécurité imposée par la loi ou le règlement. D'abord introduite lors de la création du délit de risques causés à autrui (C. pén., art.
La faute non intentionnelle est celle que l'agent a désiré, mais dont le résultat n'était pas souhaité. Ainsi, même sans réelle intention criminelle, il existe une faute.
La faute d'imprudence caractérisée engage la responsabilité de son auteur, même si aucun dommage n'en est résulté. Ex: conducteur qui roule à contresens sur l'autoroute. Si l'imprudence caractérisée a causé la mort ou des blessures à une victime, ce résultat entraîne une aggravation de la peine.
Les principaux délits non intentionnels sont l'homicide et les blessures involontaires et le risque causé à autrui. L'homicide et les blessures involontaires (articles 221-6, 222-19 et 222-20 CP) reposent sur de nombreuses conditions communes.
La contravention est la moins grave des 3 infractions, le délit est l'infraction intermédiaire et le crime est l'infraction la plus grave.
Les crimes contre des personnes physiques : meurtre, viol, torture, génocide… Les crimes contre des biens : vol avec violences graves, escroquerie… Les crimes contre l'autorité publique (l'Etat) : trahison, espionnage, complot faux-monnayage…
Aux termes d'une jurisprudence désormais tout à fait établie, la faute grave est définie comme celle résultant de tout fait ou ensemble de faits imputable au salarié constituant une violation des obligations découlant de son contrat ou des relations de travail d'une importance telle qu'elle rend impossible le maintien ...
La faute est un comportement illicite qui contrevient à une obligation ou à un devoir imposé par la loi ou par la coutume. Elle comprend un élément matériel (le fait brut qu'est le comportement) et un élément juridique (l'illicéité), qui est le plus délicat.
Les exemples de licenciement pour faute simple sont innombrables. Il peut s'agir de manquements à la discipline, de manquements professionnels, d'abandon de poste, d'absences injustifiées, de comportement inapproprié, de critiques et abus de la liberté d'expression etc...
Toute infraction comporte un élément moral ou intellectuel sans exception, cet élément se présente sous la forme d'une « faute » commise par le délinquant. Cette faute est l'élément indispensable à la culpabilité. Cependant la notion de faute pénale est une notion complexe.
La faute personnelle d'une particulière et exceptionnelle gravité commise à l'occasion des fonctions. C'est le cas d'une faute commise à l'occasion des fonctions mais considérée comme étant tellement grave que le professionnel doit en assumer personnellement les conséquences.
Contrairement à la faute lourde, la caractérisation de la faute simple ne nécessite pas de démontrer une intention de nuire à l'entreprise ; Les faits reprochés doivent être personnellement imputables au salarié concerné (Cour de cassation, chambre sociale, 7 décembre 1993, ° 92-43908).
L'employeur, à l'initiative du licenciement pour faute grave, doit rapporter la preuve de ses allégations. La faute grave est une sanction radicale qui entraine la rupture du contrat de travail dès la notification du licenciement et prive le salarié de l'indemnité de licenciement ainsi que de l'exécution d'un préavis.
Il s'agit d'avoir voulu, par des manœuvres ou par omission, tromper sciemment son cocontractant. C'est le cas du débiteur qui démontre son intention de nuire en refusant d'exécuter sciemment un contrat, tout en ayant conscience des conséquences à l'égard du créancier (Cass. Civ.
L'existence d'une cause réelle : des faits précis, qui peuvent être vérifiés ; L'existence d'une cause sérieuse : le licenciement doit reposer sur des faits suffisamment graves.
L'élément volontaire
Il existe une hiérarchie entre les fautes ; d'un côté on a la faute au sens de l'article 1382 et de l'autre côté on a la faute au sens de l'article 1383 qui vise donc la faute non intentionnelle. On constate qu'en droit Pénal, la volonté de l'auteur du crime ou du délit est prise en considération.
Contrairement à une idée reçue, lorsqu'un même fait constitue à la fois un manquement à la discipline et une infraction pénale, l'instance disciplinaire est largement indépendante de l'instance pénale. Il est ainsi possible de conduire une procédure disciplinaire sans attendre le jugement pénal.
Selon l'article L. 113-1 du code des assurances, la faute intentionnelle implique la volonté de créer le dommage tel qu'il est survenu et n'exclut de la garantie due par l'assureur à l'assuré, condamné pénalement, que le dommage que cet assuré a recherché en commettant l'infraction.
L'un de vos salariés a commis une faute que vous souhaitez sanctionner. Afin de vous permettre de prendre la sanction la plus juste, vous devez qualifier les faits fautifs commis par votre collaborateur. En matière de licenciement disciplinaire, il existe 3 degrés de faute : simple, grave et lourde.
Si la faute grave se caractérise par un manquement du salarié vis-à-vis des obligations auxquelles il est tenu dans son entreprise par son contrat de travail, la faute lourde se situe un cran au-dessus car elle désigne une intention de nuire de la part du salarié.
Pierre Fauchon qui a rappelé la genèse de la loi du 10 juillet 2000 tendant à préciser la définition des délits non intentionnels. Dans le domaine particulier de l'imprudence, l'auteur des faits n'a pas voulu sciemment commettre une faute mais il a eu un comportement tel qu'il en est résulté un mal pour la victime.