C'est quoi une main levée ? La main levée est un acte juridique et authentique rédigé devant notaire par lequel le créancier atteste que le débiteur a complètement remboursé son crédit (crédit immobilier ou crédit à la consommation).
La "mainlevée" est le document par lequel une personne qui a fait procéder une saisie-attribution, à une inscription hypothécaire, à une mesure conservatoire ou à une mesure d'exécution portant sur des biens de son adversaire, déclare y renoncer, généralement après avoir été payée par le débiteur qu'il a poursuivi.
En cas de vente, le notaire déduit ces frais du prix de vente. En général, les frais de mainlevée s'élèvent à environ 0,7% du montant de votre prêt.
Plusieurs situations peuvent motiver une demande de mainlevée d'hypothèque : un déménagement, la vente de votre logement, la fin du remboursement de votre crédit immobilier ou encore un rachat de vos crédits par un autre établissement bancaire.
Qui paie les frais de mainlevée ? C'est à l'emprunteur de payer ses frais de mainlevée au notaire pour la rédaction de l'acte authentique. En cas de revente du bien, les frais de mainlevée sont directement déduits du prix de vente par le notaire.
Lorsqu'un débiteur doit une certaine somme à une organisation et qu'une procédure de saisie attribution a été engagée à son encontre, il peut demander l'obtention de la mainlevée auprès d'un huissier de justice.
L'inscription prend fin automatiquement (sans frais, ni démarche à faire) 1 an après la dernière échéance de remboursement du crédit immobilier. Il s'agit de la dernière échéance de remboursement telle qu'indiquée lors de l'inscription de l'hypothèque.
En cas d'une mainlevée amiable, la cessation de la saisie émane d'un accord commun entre le débiteur et le créancier. Cependant, si le débiteur sollicite la mainlevée, il doit adresser ou remettre une déclaration auprès du greffe, à laquelle l'accord écrit et formel des créanciers doit être joint.
Quiconque ne paie pas ses dettes peut faire l'objet d'une saisie. La saisie est un recours dont disposent les créanciers pour éviter de perdre de l'argent. La meilleure façon d'éviter une saisie est, bien sûr, de rembourser les dettes à temps.
L'hypothèque, qu'elle soit conventionnelle, légale ou judiciaire, ne bloque en aucun cas la vente du bien immobilier. En effet, l'hypothèque est une inscription administrative venant garantir une dette, elle ne dépossède pas le propriétaire, qui jouit toujours de tous ses droits et obligations sur le bien immobilier.
Votre contrat de prêt peut vous imposer de payer une indemnité (pénalités) à la banque. et 3 % du capital restant dû avant le remboursement par anticipation.
La mainlevée de la saisie est notifiée : Formalité par laquelle un acte de procédure ou une décision est porté à la connaissance d'une personne à l'employeur du débiteur dans les 8 jours qui suivent la décision du juge.
Les frais d'hypothèque représentent environ 1,5% du montant de votre crédit immobilier. Les frais d'hypothèque ne doivent pas être confondus avec les frais de notaire de l'acquisition immobilière, qui sont dus par ailleurs.
Vous pouvez contester la saisie 1 mois après que l'huissier vous a informé, par acte d'huissier, de la signification de la saisie à votre banque. Passé ce délai, pour obtenir le paiement de ce que vous devez, l'huissier de justice doit présenter à la banque un certificat attestant que vous ne contestez pas la saisie.
La saisie sur salaire ne s'arrête que si le débiteur s'est acquitté de l'intégralité des sommes dues. Une fois ce remboursement effectué, le créancier doit le confirmer à l'employeur du débiteur. Il est également possible au débiteur de saisir directement le juge de l'exécution pour lui demander d'annuler la saisie.
Les frais de mainlevée représentent entre 0,3 % et 0,6 % environ du coût initial de votre crédit. Pour un prêt de 200 000€, vos frais de mainlevée s'élèvent environ à 913 €, soit 0,46 % du prêt initial, selon une estimation de la chambre des Notaires de Paris (simulation réalisée en juillet 2020).
Il est interdit de saisir toutes les sommes disponibles sur vos comptes bancaires, même si le montant dû est supérieur au solde disponible. Si le jour de la saisie, vous avez moins de 564,78 € ou tout juste 564,78 € sur votre compte bancaire, alors votre compte est laissé en l'état.
Se rendre insaisissable est une question d'organisation, parfois un peu fastidieux et dans certains cas également coûteux. Cela nécessite aussi une rigueur de gestion. Bonne nouvelle, cela n'a rien d'illégal. Tout le contraire de l'organisation de son insolvabilité qui est pénalement répréhensible.
Un commissaire de justice (anciennement huissier de justice et commissaire-priseur judiciaire) peut faire une saisie sur votre compte bancaire (ou plusieurs de vos comptes) pour rembourser en partie ou en totalité votre créancier : Personne à qui l'on doit de l'argent ou la fourniture d'une prestation.
Dès lors qu'un employeur se voit adresser une ordonnance judiciaire de saisie au nom d'un de ses salariés, il doit obligatoirement appliquer cette saisie. Impossible de refuser !!! Sinon, à défaut pour l'employeur de procéder à une saisie, c'est l'employeur lui-même qui peut devenir le débiteur du créancier.
L'employeur est informé par notification (lettre recommandée avec avis de réception) d'un acte de saisie (ou avis de saisie). Dans les 15 jours, il doit informer le tribunal : de la situation du salarié dans l'entreprise (CDD ou CDI, par exemple) et des éventuelles autres saisies en cours concernant ce salarié.
Pour cela, vous devez vous adresser au tribunal judiciaire dont dépend le service de publicité foncière où est enregistrée l'hypothèque. Le tribunal judiciaire décide alors d'autoriser ou non la levée de l'hypothèque.
Conséquences de l'hypothèque
Le bien immobilier perd en valeur : Sa revente est donc une perte d'investissement, d'autant qu'il faut rembourser la dette. Les frais d'hypothèque sont à la charge du débiteur et s'ajoutent à sa dette.
Si vous souhaitez savoir si une hypothèque est levée, vous pouvez donc au choix vous adresser à un notaire (moyennant des frais), ou au service du département de la publicité foncière du département dans lequel se trouve le bien.