Un mot explétif est un mot qui n'est pas nécessaire au sens de la phrase et dont l'usage, et non la grammaire, dicte l'emploi. Dans l'usage courant, le ne explétif est facultatif. On trouve le ne explétif dans les subordonnées accompagnant les verbes dont le sens est : craindre, éviter, empêcher, ne pas douter.
On appelle ne explétif l'adverbe ne que l'on utilise sans que sa présence soit obligatoire. Ce ne explétif n'a pas de sens négatif ; il est à distinguer de la négation ne… pas. Je l'ai prévenu avant qu'il ne soit trop tard ou avant qu'il soit trop tard.
La négation restrictive, malgré son nom et sa tournure, n'est pas réellement une négation, puisqu'elle vise le seul cas positif. On la forme avec ne… que, ou rien… sinon, rien… sauf (ex. : Il n'aime que les pâtes).
La négation totale
Syntaxiquement elle se traduit par l'utilisation de “ne” + les forclusifs “pas” ou “point”. Exemple : la phrase “je ne viens pas au restaurant” est la négation de la phrase affirmative “je viens au restaurant”. La négation totale peut répondre à une interrogation totale : “viens-tu au restaurant ?”
On parle de négation totale lorsqu'elle porte sur l'ensemble de la proposition. Je n'entends rien. → La négation est totale car elle porte sur l'ensemble de la phrase. On parle de négation partielle lorsque la négation ne porte que sur un élément de la proposition (le sujet ou un complément).
La négation est partielle lorsqu'elle exprime par exemple une limite ou une restriction. Dans ce cas, elle est exprimée à travers les mots « ne ... plus », « ne … jamais », « ne … guère », « rien … ne », « nul …
⋄ la négation de "P implique Q" est "P et (non Q)". ⋄ transitivité : si (P ⇒ Q) et (Q ⇔ R) alors (P ⇒ R). Convention : dans ce cours, quand on écrira P ⇒ Q ⇒ R, sans parenthèses, on voudra toujours dire : P ⇒ Q et Q ⇒ R, donc P ⇒ R.
On trouve le ne explétif dans les subordonnées accompagnant les verbes dont le sens est : craindre, éviter, empêcher, ne pas douter. On le trouve également dans les propositions comparatives marquant l'inégalité de même qu'après les locutions conjonctives « avant que » et « à moins que ».
La négation totale porte sur la phrase entière et s'exprime au moyen de ne... pas ou ne... point : Il ne parle pas. (cet énoncé s'oppose à la phrase positive Il parle). La négation partielle porte sur une partie seulement de la phrase.
Il existe trois types de négation : la négation totale, la négation partielle et la négation restrictive/exceptive.
La négation totale et son analyse dans la phrase
Si la réponse est équivalente à un oui ou un non, cela signifie bien que la phrase est une négation totale. Par exemple : "Je ne veux pas de fromage" peut être la réponse à "Veux-tu du fromage" et la phrase peut être remplacée par "non".
La négation totale porte sur la phrase entière et s'exprime au moyen de ne... pas ou ne... point : Il ne lit pas. (cet énoncé s'oppose à la phrase positive Il lit). La négation partielle porte sur une partie seu- lement de la phrase : Il ne lit pas de poésie.
Ni. Ne...ni...ni est la forme négative de <et > ou <ou > . Les articles indéfinis et partitifs (un, une, des, du, de la, de l') disparaissent.
Le pronom indéfini rien. Le pronom indéfini rien est particulier. Dans bien des cas, il a une valeur négative, mais il peut également avoir une valeur positive.
– Ne marquant seul la négation – Le ne explétif – Dans la langue française n'est-il pas amusant de constater que mot est bien un mot ; que nom est un mot et un nom ; que adjectif est un mot, un nom et un adjectif ; tandis que adverbe n'est pas un adverbe.
"Ne" : est l' adverbe de la négation du verbe.
Le plus souvent, la négation, pour être complète, s'accompagne d'un autre mot que l'on appelle auxiliaire de négation (pas, aucun, point, etc.). "Ne" s'emploie obligatoirement seul : - dans certaines expressions proverbiales (À dieu ne plaise) ou figées (N'ayez crainte.
Locution conjonctive introduisant une condition et ses conséquences éventuelles, mettant l'accent sur la probabilité qu'elles se produisent. Exemple : Si jamais tu n'arrives pas à faire cet exercice, n'hésite pas à demander de l'aide.
NOT est utilisé pour rendre un nom ou une phrase négatifs. NO est utilisé avec un nom et signifie 'aucun, aucune, pas de ...'
- La négation restrictive (ou exceptive) ne constitue pas une vraie négation : elle se construit avec « ne…que » : « Il ne veut que travailler ». Elle correspond à la phrase affirmative : « Il veut seulement travailler » ; ici, elle excepte (exclut) le verbe « travailler » des éléments envisagés par le locuteur.
Exemples : “Il existe un réel x tel que x2 = 0" est une proposition vraie (il y a exactement un réel x tel que x2 = 0, donc il y en a au moins un.) En revanche, la proposition “Il existe un réel x tel que x2 = −1" est une proposition fausse.
si P est fausse, alors non P est vraie • La négation d'une proposition n'est pas son « contraire ». Les quantificateurs : Soit P(x) une propriété dépendant de x. « Il existe x P(x) » (« Ǝ x P(x) ») est vraie dans une structure donnée si et seulement « Pour tout x, non P(x) »est fausse dans la structure.
La négation totale (ou absolue) est une phrase négative qui nie toute la phrase en entier. Exemple : Ils ne portent pas de chaussures. Cette phrase est négation totale car elle nie toute la phrase dans sa globalité.
Nom commun. (Grammaire) Terme qui complète et structure la négation. Le « on est rien » me gène pour le sens, parce qu'en vérité, rien, c'est quelque chose ; dans ne... rien, ne est la négation et rien est le forclusif.
Pour faire la négation de deux éléments ou plus , on utilise « ne…ni… ni ». À la place de « Je n'aime pas le pain et le fromage » on dira : » Je n'aime ni le pain ni le fromage. » 📌 Notez que les articles partitifs et indifinis disparaissent souvent lors de cette négation.