« L'exclusion peut se définir comme un phénomène social qui met à l'écart un individu ou un groupe d'individus qui présentent des différences ou des manques jugés invalidants. L'exclusion sociale met un individu « hors jeu », le disqualifie du jeu des rapports sociaux ».
1. Avoir été rejeté d'un groupe. 2. Ne pas être pris en considération, ne pas entrer en ligne de compte : Les fournitures exclues, la facture s'élève à tant.
Dans leur approche basée sur l'idée que la pauvreté et l'exclusion sociale sont principalement le résultat de facteurs structuraux, ces auteurs considèrent l'exclusion comme un concept désignant deux principales formes d'exclusion : l'exclusion économique et structurelle et l'exclusion sociale et culturelle.
L'exclusion sociale se définit par la marginalisation d'une partie des individus d'une société en raison de différents facteurs et critères sociaux les différenciant du reste de la population. Les personnes handicapées, sans-abri ou âgées peuvent par exemple être concernées.
Une des causes principales de cette impression d'être exclu provient d'un manque affectif pendant l'enfance. La croyance va ensuite se renforcer à travers des pensées et des paroles telles que « je suis de trop », « je ne me sens pas à ma place », « on ne veut pas de moi car je suis différent »,…
Les formes d'ostracisme que suscite l'exclusion plongent au contraire leurs victimes dans une sorte de stupeur ou « neutralité émotionnelle ». Or cette neutralité n'est pas inconnue en psychologie. Elle caractérise l'état dit de « déconstruction cognitive », qui précède le suicide.
L'exclusion sociale est la relégation ou marginalisation sociale d'individus, ne correspondant pas ou plus au modèle dominant d'une société, incluant personnes âgées, personnes sujettes à un handicap (physique ou mental) ou autres minorités.
Le syndrome d'auto-exclusion est une forme d'auto-aliénation. Dans certaines situations d'exclusion, pour survivre, c'est-à-dire pour tenir debout à sa manière, le sujet humain est capable d'abandonner une partie de sa liberté et de s'auto-aliéner.
Renvoyer, chasser (qqn) d'un endroit où il était admis, ou refuser d'admettre. ➙ chasser, expulser, renvoyer. Exclure qqn d'une équipe.
impersonnel Il est, n'est pas exclu que : il est impossible, possible que. Non compté (s'oppose à inclus).
Pourquoi ? Tout simplement parce que le participe passé de inclure au masculin se finit par un -s. Au contraire, par exemple, le participe passé de « exclure » se finissant par un -u (« exclu »), on l'écrira au féminin « exclue ».
Situation dans laquelle une personne se trouve, ne lui permettant pas de subvenir financièrement à ses besoins. Vivre dans la précarité Sens : Connaître l'instabilité, la fragilité.
L'exclusion sociale est souvent consécutive à une perte d'emploi, au surendettement, à la perte d'un logement, etc. et se traduit par une grande pauvreté, par une rupture plus ou moins brutale avec les réseaux sociaux, avec la vie sociale en général. Elle est vécue comme une perte d'identité.
Elle est aussi de l'ordre du ressenti et entre ainsi dans le champ de la santé mentale. Elle peut générer une angoisse quant au futur et peut provoquer, comme le souligne encore Furtos (1999), une perte de confiance en l'avenir et en la société.
Définition de l'inclusion sociale
Il a réservé le concept d'intégration sociale aux rapports entre systèmes sociaux. L'inclusion sociale est considérée comme le contraire de l'exclusion sociale. Elle concerne les secteurs économiques, sociaux, culturels et politiques de la société.
1L'expression 'exclusion scolaire' recouvre deux notions : l'exclusion officielle du système éducatif, comme acte disciplinaire, et l'exclusion insidieuse et involontaire dont sont victimes certains élèves, causée par des facteurs extérieurs à l'éducation, comme la pauvreté, le racisme, le milieu social.
La pauvreté qui s'accompagne d'un affaiblissement des liens sociaux est susceptible de conduire à des situations d'exclusion sociale. Contrairement à la pauvreté, l'exclusion sociale ne fait pas l'objet d'une définition « officielle » et il n'existe pas de consensus sur des indicateurs pouvant en mesurer l'ampleur.
Au sein de la société, l'exclusion résulte de plusieurs facteurs : l'isolement, le handicap, la précarité. Dans la rue, la situation des personnes SDF relève surtout de l'exclusion sociale. Ainsi, on considère couramment que les personnes SDF sont de « grands exclus ».
Sur le plan des définitions la pauvreté s'entend principalement comme absence ou insuffisance de ressources (monétaires notamment). La précarité ne se comprend pas seulement ainsi. La notion désigne plutôt une fragilité des revenus et des positions sociales.
Le chômage est source d'exclusion en conduisant à des difficultés financières, selon Freyssinet. D4a. L'emploi protège de la pauvreté et in fine de l'exclusion. En assurant des revenus, l'emploi permet aux individus de maintenir des relations sociales sans crainte de jugement social.
Développement d'une ségrégation sociale et spatiale
La figure emblématique est celle du ghetto religieux ou ethnique. Plus largement, toute forme de regroupement spatial associant étroitement des populations défavorisées à des territoires délimités précis peuvent être source d'affaiblissement des liens sociaux.
En particulier, l'instabilité professionnelle contribue à fragiliser les liens sociaux, elle va de pair avec un plus fort sentiment d'insécurité — professionnelle, bien sûr, mais également personnelle — et les personnes concernées ont tendance à se sentir en moins bonne santé.
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