"Les 'j'ai-toujours-raison' se caractérisent souvent par une difficulté d'écoute et d'empathie. Ils sont trop passionnés et concentrés sur leur discours pour pouvoir écouter quelqu'un d'autre, ou alors ils se braquent par peur d'avoir le dessous", explique Christophe André, psychiatre.
Pour les psychologues, la personnalité psychorigide est un mécanisme de défense lié à des troubles obsessionnels. On parle ainsi de personnalité obsessionnelle. La personne psychorigide souhaite tout régenter et tout contrôler car c'est une personne angoissée qui n'arrive pas à s'adapter aux bouleversements.
Il n'existe pas de terme unique pour désigner une personne qui pense avoir toujours raison sur tout, mais il existe plusieurs mots qui peuvent s'en rapprocher selon le contexte. On pourrait appeler cette personne un égocentrique, un dogmatique, un intolérant, un prétentieux.
Les personnes qui veulent toujours avoir raison parce qu'elles sont intéressées par la joute verbale peuvent être guidées par plusieurs intentions: faire sortir ce qui était intériorisé et n'arrivait pas à sortir. avoir l'attention de l'autre. être reconnu par l'interlocuteur comme un égal.
Le leader hubristique persiste dans des choix critiquables, n'écoute pas son entourage – et encore moins ses opposants –, et refuse toute contradiction ou compromis.
Derrière ce comportement se cache souvent une profonde insécurité, explique d'emblée Isabel Groulard, psychologue à Heusy. "C'est un mécanisme de protection: la personne détient la vérité et ne veut pas être remise en question, car c'est trop anxiogène pour elle sur le moment même.
Dans les 2 premiers cas, ce cerveau qui pense trop est lié à des sensations positives. Dans les deux derniers cas, à un contexte plus désagréable à vivre. Quand les pensées semblent tourner en boucle, qu'elles ne mènent nulle part, il s'agit alors de ruminations.
Peu douée pour la communication, la personne psychorigide ne peut pas s'empêcher de décider de tout : les vacances, les menus, les activités, les horaires, qui doit faire quoi et à quel moment… Un seul avis compte : le sien !
Être peu influençable et avoir tendance à être très autoritaire. Douter très souvent au moment de prendre des décisions.
contradictor « celui qui contredit » fréquemment employé dans le domaine juridique.
Le pervers narcissique se montre violent. Il ne reconnaît jamais ses torts. Il utilise les mots pour manipuler. Le pervers narcissique ne ressent aucune empathie.
omniscient adj. Qui sait tout ou paraît tout savoir.
Hypersensibilité, susceptibilité, des traits de caractères qui ne facilitent pas la vie ! A tous les âges, de l'enfance à l'adolescence, et même bien sûr à l'âge adulte, certains vont avoir, plus que d'autres, du mal à supporter les remarques. Un rien les vexe, les rend triste, les affecte.
L'overthinking, littéralement “penser trop”, se traduit par un torrent d'émotions et de pensées négatives qui persistent dans le cerveau de l'individu. État d'hésitation permanent, l'overthinking impacte le quotidien et le bien-être de celui ou celle qui en est victime.
Parmi les médicaments de cette catégorie, citons la rispéridone (Risperdal), la quétiapine (Seroquel), l'olanzapine (Zyprexa), la ziprasidone (Zeldox), la palipéridone (Invega), l'aripiprazole (Abilify) et la clozapine (Clozaril).
Nom commun. (Médecine) Symptôme psychopathologique caractérisé par une accélération anormale du rythme de la pensée créant un état de surexcitation.
C'est une "pensée involontaire" et répétitive, qui serait une tentative, mise en échec, de réponse à une détresse psychologique, à une douleur morale. Elle se traduit par une lamentation répétitive focalisée sur les symptômes de la détresse et/ou sur ses causes et conséquences possibles ou supposées.
Les conséquences de ruminer ou de trop réfléchir. Ces pensées vicieuses rendent les personnes incapables de se concentrer sur les nouvelles perceptions et se retrouvent piégés dans une détresse émotionnelle et psychologique.
Les causes. Être taciturne vient généralement de l'humeur et du caractère de la personne. En effet, certains événements plus ou moins traumatisants ont pu affecter son caractère et sa perception de la vie. Il s'est renfermé sur lui-même et n'arrive plus à exprimer ce qu'il ressent.
Le passéisme est une attitude qui consiste à préférer ou à idéaliser le passé par rapport au présent, en considérant que les valeurs, les coutumes ou les modes de vie d'une époque révolue étaient meilleurs ou plus souhaitables que ceux d'aujourd'hui.
Un manque d'estime de soi
Selon la psychothérapeute, les personnes qui craignent les représailles d'un refus ne réussissent pas à s'affirmer et ne présentent pas une bonne estime d'elles-mêmes.