En fait cette liberté de port du voile ou autres signes religieux découle de l'article 10 de la déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789, et de la convention européenne des droits de l'Homme qui a renforcé ce principe de liberté fondamentale.
Le hijab, tout comme le tchador iranien, est autorisé en France dans tout l'espace public, à l'exception des écoles, collèges et lycées publics, et ce depuis la loi du 15 mars 2004 qui interdit le port de signes religieux jugés «ostensibles» dans les établissements scolaires.
L'égalité de tous devant la loi n'est plus respectée donc en décembre 2003 , le président Jacques Chirac décide qu'une loi doit explicitement interdire tout signe religieux visible au nom de la laïcité.
Dans le Coran. Les légistes musulmans se basent principalement sur la sourate 24 pour conclure à l'obligation, pour les femmes musulmanes libres et nubiles, de porter le voile.
Le foulard se distingue de voile par sa taille, il est plus petit que le voile et il est plus épais. Le voile sera porté sur la tête et le foulard, il se porte noué autour du cou principalement. Il peut être rectangle ou carré alors que le voile, elle est toujours rectangle et jamais carré.
La profession d'avocat n'est pas officiellement fermée aux femmes musulmanes qui portent le voile. Si les avocat. e.s sont des auxiliaires de justice, elles et ils demeurent indépendant. e.s et ne sont pas des agents du service public soumis à la neutralité.
Il s'agit des Länder de Bade-Wurtemberg, Brême, Bavière, Basse-Saxe, Rhénanie-du-Nord-Westphalie et Sarre. Les Länder de Berlin et de Hesse ont développé cette interdiction pour tous les agents publics.
Pourquoi les étudiantes ont le droit de porter le voile ? La loi de 2004 interdit le port de signes religieux ostensibles aux élèves dans les écoles, collèges et lycées publics afin qu'ils puissent « se forger leurs propres opinions, sans subir de pressions », détaille Nicolas Cadène.
Rien dans la loi n'interdit le port de tenues ou signes religieux, comme le voile, à la fac. Le Code de l'éducation pose un principe : "Le service public de l'enseignement supérieur est laïque et indépendant de toute emprise politique économique, religieuse ou idéologique."
En ce qui concerne le "voile traditionnel" qui laisse apparaître le visage, un régime particulier existe. Son port est autorisé dans les lieux publics ou les universités. Mais il est interdit dans les écoles, les collèges ou les lycées publics depuis 2004.
Les principaux signes religieux sont : Le foulard ou voile islamique (hidjab). Le voile intégral (burqa, sitar ou niqab) qui masque intégralement le visage. La croix : il s'agit là d'un symbole religieux chrétien.
L'interdiction de dissimulation du visage dans l'espace public. Dans l'espace public, le port d'une tenue qui dissimule le visage est interdit. Cette interdiction concerne toute personne, quels que soient sa nationalité, son genre ou son âge. Les tenues visées doivent rendre impossible l'identification de la personne.
La loi du 15 mars 2004 complète sur la question du port des signes d'appartenance religieuse le corpus des règles qui garantissent le respect du principe de laïcité dans les écoles, collèges et lycées publics. Les convictions religieuses des élèves ne leur donnent pas le droit de s'opposer à un enseignement.
La loi du 15 mars 2004, édictée en application du principe de laïcité, interdit dans les écoles, collèges et lycées publics, le « port de signes ou tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse ». En revanche, les signes « discrets » d'appartenance religieuse restent possibles.
A l'université, prévaut ainsi la loi sur la laïcité de 1905, qui indique qu'on est libre de croire ou de ne pas croire et de manifester ses convictions, religieuses ou autres, y compris dans l'espace public.
Ainsi, l'une des fonctions du hijab est de protéger les femmes des abus et des préjudices. Cela inclut notamment les diverses formes d'abus et de harcèlement sexuels, qui sont répandus dans les sociétés où peu de femmes se couvrent.
Port du hijab en Arabie saoudite : aucune obligation faite aux étrangères. Plusieurs photos prises de femmes politiques en visite en Arabie saoudite les montrent sans aucune forme de voile. Elles ne subissent pourtant pas de sévices pour avoir dérogé à cette règle vestimentaire d'usage dans le pays.
Cette interdiction est liée à la laïcité française principe de droit public qui se réfère en France à l'unité du peuple et se fond sur trois exigences : « la liberté de conscience, l'égalité de tous les citoyens quelles que soient leurs convictions spirituelles, leur sexe ou leur origine et la visée de l'intérêt ...
Selon les pays, le port de la burqa est soit un choix personnel, soit une obligation stricte. Cette tenue vestimentaire est essentiellement portée dans les pays de religion musulmane. Les spécialistes de l'Islam sont en désaccord sur les liens entre le Coran et la burqa.
À 25 ans, la Décinoise Lilia Bouziane, étudiante en droit, espère être la première avocate à plaider en hijab dans un tribunal français. Elle envisage de passer le barreau en septembre. « Je n'ai jamais douté de ce métier », livre-t-elle.
De nos jours, la Toque désigne le casier dans lequel l'avocat reçoit son courrier professionnel. Malgré la dématérialisation de certaines procédures et l'avènement du courrier électronique, de nombreuses correspondances et dossiers se transmettent encore en papier.
Le port d'un signe ou d'un vêtement religieux est autorisé. Toutefois, la liberté de se vêtir pendant le temps et sur le lieu de travail n'est pas une liberté fondamentale.
Pour commencer, la prohibition du port de signes religieux est une forme discrète d'assimilation. Notamment, en interdisant aux immigrants d'exprimer leurs croyances dans l'espace public, ils doivent mettre de côté leurs valeurs et cacher qui ils sont.