Les plaquettes aident à soigner les patients atteints de maladies du sang (leucémie, lymphomes, etc.) qui subissent des traitements lourds (chimiothérapie, radiothérapie, etc.). Elles permettent d'éviter les risques d'hémorragies mettant en jeu la vie des malades.
Les transfusions de plaquettes sont recommandées en cas de thrombopénie très sévère, s'il existe des manifestations hémorragiques mettant en jeu le pronostic vital.
Les personnes dont le nombre de plaquettes est bas peuvent saigner ou se faire des ecchymoses plus facilement, même à la suite d'une blessure mineure. La thrombocytopénie accroît le risque de saignements, en particulier de la bouche, du nez et du tube digestif.
Le purpura thrombopénique immunologique ou « PTI » une maladie bénigne du sang, ce n'est donc ni une leucémie ni un cancer. Il se traduit par une baisse anormale du taux de plaquettes. Il s'agit d'une maladie auto-immune au cours de laquelle le système immunitaire du patient fonctionne de manière trop importante.
Qui peut donner ses plaquettes ? Pour devenir donneur, il faut avoir entre 18 et 65 ans, peser minimum 50 kilos et avoir un taux de plaquettes suffisamment élevé. Il est alors possible de donner ses plaquettes jusqu'à 12 fois par an, tout en respectant un délai de 4 semaines entre chaque don.
Groupe le plus rare
Selon le système de groupes sanguins le plus important, le système ABO combiné au facteur rhésus, le groupe sanguin le plus rare est le groupe AB-, tandis que le plus courant est O+.
Recherché pour ses globules rouges, ses plaquettes et son plasma : c'est le groupe parfait ! Par chance, c'est le plus représenté dans la population. Comme le groupe A, on ne peut s'en passer car ses globules rouges, ses plaquettes et son plasma sont très demandés.
L'anémie se manifeste principalement par une pâleur et une fatigue qui ne s'atténue pas avec le repos. Une baisse du nombre de plaquettes (thrombopénie), qui participent au phénomène de coagulation du sang. Une diminution des plaquettes augmente le risque d'hématomes et de saignements.
Certains cancers, comme la leucémie, peuvent être à l'origine d'une baisse de plaquettes. Par ailleurs, la chimiothérapie ou la période post-chimiothérapie peuvent également affecter la production de plaquettes, les médicaments anticancéreux affectant le sang et la moelle osseuse.
Comment faire remonter les plaquettes rapidement ? Les traitements qui peuvent être proposés lors d'une prise en charge rapide de la thrombocytopénie sont les transfusions sanguines ou plaquettaires, certains traitements médicamenteux voire une opération chirurgicale en urgence.
L'anémie par manque de fer augmente le nombre de plaquettes dans le sang. Une diminution de la production au niveau de la moelle osseuse entraîne des résultats plus faibles. C'est le cas de certaines maladies touchant la moelle comme les leucémies.
Lorsque la numération plaquettaire est en dessous de 100 000 / mm³, on parle de thrombopénie. Le processus de coagulation sanguine perd de son efficacité. En dessous de 50 000 / mm³, il y a un risque d'hémorragie dès lors qu'un léger traumatisme est vécu.
Les corticostéroïdes (prednisone ou dexaméthasone) constituent le traitement de choix de la thrombopénie immune aiguë. Leur action est double: ils ralentissent la fabrication des anticorps, et ils bloquent la destruction des plaquettes dans la rate.
Elle est seulement de 7 jours. Fréquence : Vous pouvez donner jusqu'à 12 fois par an maximum. Délai : Respectez 4 semaines entre chaque don de plaquettes.
Une transfusion sanguine est proposée en cas d'anémie, c'est-à-dire un manque de globules rouges. Beaucoup de situations peuvent entraîner une anémie : hémorragies aigües, saignements de faible quantité mais réguliers, leucémies, certains traitements lourds (chimiothérapies), alimentation ne contenant pas assez de fer…
En plus de leur rôle dans la coagulation du sang et la cicatrisation, les plaquettes agissent aussi à titre de premières répondantes immunitaires lorsqu'un virus, une bactérie ou un allergène entre dans la circulation sanguine.
Les biomarqueurs sanguins
Une prise de sang permet d'évaluer l'état de santé général et le fonctionnement des principaux organes. La présence de marqueurs sanguins particuliers peut être recherchée. Il s'agit en général de protéines produites de manière anormalement élevéepar les cellules cancéreuses.
Consommer du saumon, des sardines, du maquereau, du hareng ou encore du foie de morue ou de l'huile de foie de morue particulièrement riches en oméga 3, favorise le renforcement de notre système immunitaire et le développement de certains globules blancs tels que les lymphocytes T et les NK.
La chimiothérapie affecte aussi la production de plaquettes. Les plaquettes sont des éléments qui permettent à votre sang de coaguler. La quantité de plaquettes peut baisser lors de votre chimiothérapie ou à distance de celle-ci. Lorsque leur taux diminue, on parle de thrombopénie.
Le paracétamol a comme seule contre-indication les maladies graves du foie. Il est souvent bien toléré et est très rarement responsable d'effets indésirables (essentiellement des réactions allergiques de la peau et une baisse des plaquettes dans la sang).
La numération plaquettaire peut varier avec le cycle menstruel. Elle peut diminuer vers la fin de la grossesse (thrombocytopénie gestationnelle) et augmenter en réaction à une inflammation (thrombocytose secondaire ou réactionnelle).
Une étude japonaise réalisée en 2004 a montré que le moustique tigre était plus attiré par les individus de groupe sanguin O. Les personnes de ce groupe sanguin auraient 85% de risque supplémentaire d'attirer les moustiques, contre seulement 45 % de risque pour les autres groupes sanguins.
O+ : les caractéristiques de groupe sanguin. 36% des Français sont du groupe sanguin O+. Ces individus ne peuvent recevoir du sang que du groupe O et ne peuvent donner leur sang qu'aux sujets de rhésus positif (RHD+).
Les groupes B- et AB- constituent quant à eux les plus rares, avec chacun 1% de la population française. Dans le détail : A+ est le groupe le plus répandu (38%), suivi de O+ (36%), B+ (8%), A- (7%), O- (6%), AB+ (3%), AB- (1%) et B- (1%), selon les données transmises par l'Etablissement Français du Sang (EFS).
Ainsi, les personnes porteuses de l'antigène A à la surface de cellules respiratoires, soit les individus des groupes sanguins A et AB, seraient plus vulnérables.