La loi du 24 juillet 2019 relative à l'organisation et à la transformation du système de santé supprime le numerus clausus à compter de la rentrée universitaire 2020.
Ministre communiste sous François Mitterrand, c'est bien cela ? Jack R. : Tout à fait. Le Procureur : Monsieur Ralite, vous êtes accusé d'avoir, en l'espace de deux ans, abaissé le numerus clausus de 30 % ainsi que d'avoir mis en place la dotation globale de financement, dite DGF.
En savoir plus. Invitée sur BFM TV ce jeudi 28 oc obre 2021, Anne Hidalgo a proposé de « faire sauter complètement » le numerus clausus dans les études de médecine. Ce système limite le nombre d'étudiants pouvant suivre des études de santé, via une très stricte sélection à la fin de la première année.
En 2017, début du mandat d'Emmanuel Macron, 13.472 étudiants étaient admis en deuxième année – dont 8.124 en médecine – pour 60.000 étudiants inscrits au concours. On est passé à 14.620 places (toutes filières confondues) en 2019, puis 14.800 en 2020.
La réforme du premier cycle des études de santé a changé la donne : le numerus clausus est supprimé dès 2021, mais s'agit-il vraiment de la fin des quotas ? Après 50 ans de service, le numerus clausus voit son heure arrivée.
Car si un numerus clausus longtemps insuffisant explique en partie le phénomène, le manque de candidats est aussi en partie dû aux aspirations des jeunes générations de médecins à exercer leur métier autrement. Notamment, en ne négligeant pas leur qualité de vie professionnelle et personnelle.
Le manque de médecins généralistes provient concrètement du fait que trop peu d'étudiants sortent diplômés de médecine générale.
Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé, et Frédérique Vidal, ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, annoncent que le numerus clausus pour l'année 2019-2020 permettra à près de 15 000 étudiants de poursuivre leurs études pour devenir des professionnels de santé.
La réforme de la PACES trouve sa source dans le plan Ma Santé 2022, annoncé par le Président de la République Emmanuel Macron le 18 septembre 2018, puis adopté par le Parlement dans le cadre du projet de loi sur la santé le 16 juillet 2019.
C'est le département des Hautes-Alpes qui possédait la plus forte densité de médecins pour 100.000 habitants en 2020, avec 139 médecins. A contrario, c'est la Guyane qui possède le moins de médecins par habitant, avec seulement 44 médecins pour 100.000 en 2020.
Après la suspension de l'arrêté fixant le "numerus clausus" pour l'année 2021-2022 par le Conseil d'Etat, jeudi 29 avril, un nouvel arrêté vient d'être publié ce jour. Il fixe le nombre de places ouvertes en deuxième année pour les étudiants redoublants Paces.
Les sages-femmes exercent une profession médicale, au même titre que les médecins et les chirurgiens-dentistes. Elles prescrivent dans leur champ de compétences. Elles assurent, en toute autonomie, le suivi de la femme et du nouveau-né en bonne santé.
Un accès aux soins limité
Avec moins de médecins, moins d'actes, moins de prescription… et donc moins de coût ! Mais moins de médecins, loin de permettre en réalité de diminuer les coûts, a surtout limité l'accès aux soins de santé pour un nombre croissant de personnes.
Le numerus clausus a été mis en place en France en 1971. Il est arrêté chaque année conjointement par la ministre des affaires sociales et de la santé et la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche.
Le gouvernement décide alors de supprimer le numerus clausus au profit d'objectifs nationaux pluriannuels. "C'est surtout un effet d'annonce, explique Loona Mathieu, vice-présidente chargée de l'enseignement supérieur à l'ANEMF (Association nationale des étudiants en médecine de France).
Le salaire est fixé à 1 539 € brut mensuel en première année d'internat, 1 704 € brut mensuel en deuxième année, 2 139 € brut mensuel en troisième année et 2 260 € pour l'année de Docteur junior. Cette rémunération couvre l'activité de service de jour des internes, dans la limite légale de 48h maximum par semaine.
"Numerus clausus" : limiter le nombre d'étudiants
Dans le cadre des études de médecine, la limitation des étudiants a été mise en place afin de répondre aux nombres grandissants de bacheliers qui s'inscrivaient dans cette filière. On l'explique notamment par l'augmentation des bacheliers en France, dès les années 60.
La principale exigence est un MCAT (Medical College Admission Test) de 519 moyennes. Le MCAT le plus âgé doit avoir 4 ans avant l'admission.
Avant sa suppression prévue en 2020, le numerus clausus qui limite le nombre d'étudiants admis en deuxième année d'études de médecine, va être augmenté de 7,4% à la rentrée 2019.
En France, le numerus clausus (une locution latine signifiant littéralement "nombre fermé") fixe chaque année un nombre limite d'étudiants qui peuvent accéder à la deuxième année des études de santé.
Antagoniste du numerus clausus, le numerus apertus désigne un nombre minimum d'étudiants admis en deuxième année de médecine. Mis en place en 2021, ce « nombre ouvert » est fixé chaque année par les universités en fonction de leurs capacités d'accueil et des places disponibles.
Ce qui semble les intéresser, c'est notamment de ne pas se retrouver isolé. Près de neuf internes et remplaçants sur dix considèrent que la présence d'autres professionnels est déterminante. L'une des raisons isolées par l'enquête du Cnom : le temps de travail.
La DREES comptabilise les médecins « actifs », c'est-à-dire ayant déclaré au moins une activité en France au Conseil national de l'Ordre des médecins (CNOM).
La Seine-et-Marne (77) et la Seine Saint-Denis (93) figurent parmi les départements les plus fortement impactés par la désertification médicale. Ce phénomène touche l'ensemble des régions françaises.