Les Carolingiens. Les Carolingiens généralisent la pratique du serment : ainsi, devenu empereur en 800, Charlemagne exige-t-il en 802 un serment public de fidélité personnelle. Tous les éléments essentiels de la féodalité sont donc en place dès le ixe siècle.
Un système féodal reposant sur le clientélisme paraît avoir existé en germe chez les Celtes et les Germains ; il fut régulièrement établi en Gaule à l'époque de la conquête par les Francs ; toutes les terres conquises sont alors divisées en « terres libres » dévolues par le sort à des chefs indépendants, et bénéfices ...
Au-dessus des seigneurs dans la hiérarchie de la société, le roi incarne une fonction ultime d'intérêt général regroupé, nouée par une fonction symbolique : le roi est « sacré », il n'existe que par un rite religieux, qui prend forme dans le sacre et le serment qu'il prête devant Dieu de défendre son « peuple chrétien ...
La féodalité est une forme d'organisation de la société qui, en Europe, atteint son apogée au Moyen Âge. Elle est apparue du X au XV siècle après le démembrement de l'Empire carolingien, conséquence du déclin de l'autorité publique et d'une autorité centrale affaiblie.
La féodalité en France est un système politique qui a existé dans le royaume de France principalement entre le IX e et le XIII e siècle, même si on trouve du droit féodal jusqu'au XVI e siècle et que sa disparition est officielle avec la révolution française en 1789.
FÉODAL, ALE, AUX, adj. et subst. A. − Relatif au régime économique, politique et social, fondé sur l'institution du fief, qui prévalut en Europe du xeau xvesiècle.
Le roi, seigneur suprême, est au sommet de la pyramide. En-dessous se trouvent les grands seigneurs, les ducs et comtes. Plus bas se situent les petits seigneurs, les barons et châtelains.
La société médiévale est divisée en trois ordres : les prêtres, les chevaliers et les paysans.
La féodalité est, à l'origine, un système politique reposant sur le fief, une terre ou un bien immobilier concédé par un suzerain à son vassal, lequel est tenu en échange de lui fournir foi et hommage.
a) Celui, celle qui relève d'un seigneur, à cause d'un fief qu'il lui a concédé en échange de foi et hommage. Dans le moyen âge et tant que la féodalité conserva son empire, tous ceux qui tenaient des terres du seigneur (ceux que la langue féodale nommait proprement des vassaux) (...)
La société féodale constituait une sorte de pyramide : Au sommet figurait l'empereur ou le roi, suzerain suprême. Du souverain dépendaient ses vassaux : les ducs, marquis, comtes et princes ecclésiastiques (archevêques, évêques, abbés mitrés).
Ce système s'appelle la féodalité et se concentre autour de deux éléments: Le château fort. La seigneurie, le seigneur et les paysans.
La féodalité: Le nom donné à l'organisation politique d'un royaume où le roi est faible et où l'essentiel du pouvoir est aux mains des seigneurs entourés de vassaux. Le vassal : Un guerrier lié à un seigneur auquel il doit rendre des services.
La seigneurie est composée de deux parties : la réserve, près du château, comprend des bois et des champs cultivés par les domestiques (nourris, logés et vêtus par le seigneur). Le reste du domaine est divisé en petites exploitations (tenures) concédées à des paysans (tenanciers).
Âge] Terre, plus rarement droit, fonction, revenu concédé par un seigneur à un vassal en échange d'obligations de fidélité mutuelle, de protection de la part du seigneur, de services de la part du vassal.
Merci Au Moyen Âge, merci signifiait “grâce, pitié” de là les expressions : Crier, demander merci – le chevalier vaincu reconnaissait sa défaite et implorait la pitié du vainqueur.
Les trois ordres de la société médiévale
Elle est divisée en trois ordres : bellatores (ceux qui combattent) : les nobles (princes, seigneurs, chevaliers) ; oratores (ceux qui prient) : les hommes d'Église ; laboratores (ceux qui travaillent) : les paysans (80 à 90 % de la population).
ceux qui prient : oratores ; le clergé ; les hommes d'Église ; ceux qui combattent : bellatores ; les nobles (prince, seigneurs, chevaliers) ; ceux qui travaillent : laboratores ; les paysans, les tenanciers/vilains et les serfs.
Dans le vocabulaire du droit féodo-vassalique, le suzerain est le seigneur du seigneur (antonyme : arrière-vassal). Ce terme désigne par excellence la personne qui se trouve au sommet d'une pyramide hiérarchique : l'empereur, le roi, dans la société féodale, sont des suzerains.
Les personnages les plus importants (suzerains et seigneurs) contrôlent leur territoire. Ils peuvent donner une partie de leur territoire (un fief) à un vassal. Le roi de France est le suzerain suprême. Cette division du territoire français et cette hiérarchie du suzerain aux vassaux s'appelle le système féodal.
Le seigneur qui protège est appelé suzerain, le seigneur qui est protégé vassal. Ces deux seigneurs nouent un lien particulier lors de la cérémonie de l'hommage. Le vassal jure sur les reliques de saints de rester toujours fidèle à son suzerain. Le suzerain lui donne un territoire, nommé le fief.
L'économie féodale se caractérise par le pouvoir du seigneur qui détient tous les droits. Il est le juge des habitants du domaine. Le servage y remplace peu à peu l'esclavage. Les serfs ne sont pas des esclaves mais ne sont pas non plus des hommes libres.
→ Féodalité : système où un vassal obéit par serment à un seigneur plus puissant, le suzerain. → Hommage : rituel par lequel le vassal reconnaît un seigneur pour suzerain.