1er août 1914 : l'Empire allemand déclare la guerre à l'Empire russe. 3 août 1914 : l'Empire allemand déclare la guerre à la France. 4 août 1914 : le Royaume-Uni déclare la guerre à l'Empire allemand. 5 août 1914 : l'Autriche-Hongrie déclare la guerre à l'Empire russe.
La cause immédiate de la Première Guerre mondiale fut l'assassinat de l'héritier du trône d'Autriche, l'archiduc Franz Ferdinand, le 28 juin 1914 à Sarajevo. L'assassin était Gavrilo Princip, membre de la société de la Main Noire.
En dépit de tardives initiatives de médiation anglaises, il déclenchera le mécanisme des alliances, puis, au cours de la tragique semaine du 28 juillet au 5 août, celui des mobilisations et des déclarations de guerre : l'Allemagne, après avoir déclaré la guerre à la Russie le 1er août 1914, la déclare à la France le ...
La crise balkanique déclenchée à la suite de l'assassinat le 28 juin à Sarajevo de l'archiduc héritier d'Autriche-Hongrie François Ferdinand et le jeu des alliances font que la France décrète le 1er août 1914 la mobilisation générale.
L'entrée de la France dans la Première Guerre mondiale a lieu le 3 août 1914 lorsque l'Allemagne lui déclare la guerre.
Le 3 septembre 1939, deux jours après l'invasion allemande de la Pologne, la France déclare la guerre à l'Allemagne nazie conformément à son traité défensif avec la Pologne, lorsque l'ultimatum de la France à l'Allemagne, lancé la veille, expire à 17 h. Le Royaume-Uni l'a déjà fait ce même jour à 11 h.
Le traité de Versailles, qui concerne l'Empire allemand (désormais une République), déclare que l'Allemagne est seule responsable de la guerre et doit donc payer de très importantes réparations financières tout en subissant une réduction de son territoire et de son armée.
Alors, pourquoi la défaite allemande ? Parce que le pays ne tient plus : plus assez de fer pour les obus, plus assez de pain pour nourrir la population, plus assez d'hommes pour remplacer ceux qui sont tombés, de main-d'œuvre, d'argent… l'Allemagne est au bout du rouleau.
Le 9 septembre 1914, le chancelier Bethmann Hollweg définit avec Kurt Riezler les buts de guerre allemands dans son Septemberprogramm. Depuis la fondation de l'Empire, l'Allemagne veut assurer sa puissance et faire valoir ses revendications d'une politique mondiale.
Paul von Hindenburg en 1914.
Après s'être assuré de la neutralité de l'Union soviétique (par le pacte de non-agression germano-soviétique d'août 1939), l'Allemagne déclencha la Seconde Guerre mondiale en envahissant la Pologne le 1er septembre 1939. La Grande-Bretagne et la France réagirent en déclarant la guerre à l'Allemagne le 3 septembre.
Les 4 pays vainqueurs de la Première Guerre mondiale sont la France, le Royaume-Uni, les États-Unis et enfin l'Italie qui a changé de camp.
François-Ferdinand envisageait de transformer la double monarchie d'Autriche-Hongrie en intégrant les Slaves sur un pied d'égalité avec les Autrichiens et les Magyars, afin d'éviter l'implosion de l'empire à cause du nationalisme slave.
Le 11 novembre 1918, à 5 h 15, la France et l'Allemagne signent l'Armistice qui met fin aux hostilités de la Première Guerre mondiale. Ce dénouement a mis du temps à se dessiner, même dans les dernières heures du conflit. Récit de ces ultimes rebondissements.
L'armistice reconnaît de facto la victoire des Alliés et la défaite de l'Allemagne, mais il ne s'agit pas d'une capitulation au sens propre.
L'article 231 du traité signé à Versailles le 28 juin 1919 affirme que seuls le Reich allemand et ses alliés ont été responsables du déclenchement de la Première Guerre mondiale.
Le 11 novembre 1918, l'Armistice - convention négociée par les autorités militaires qui a pour objectif immédiat la fin des combats - est signé à Rethondes dans le train du maréchal Foch, conservé en forêt de Compiègne.
En France, les soldats qui combattent sur le front sont appelés les « poilus », en référence à l'expression « avoir du poil », qui signifie « être vaillant, courageux ».
La séance historique du 4 août 1914 à la Chambre des députés. Dans un message aux assemblées, le Président de la République Raymond Poincaré annonce que : « dans la guerre qui s'engage, la France [...] sera héroïquement défendue par tous ses fils, dont rien ne brisera devant l'ennemi l'union sacrée. »
Après l'assassinat de l'Archiduc François-Ferdinand lors de l'attentat de Sarajevo, le 28 juin 1914, l'Europe s'embrase. Des alliances se font avec, d'une part, la Triple Alliance, composée de l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie, et d'autre part la Triple-Entente, composée de la Grande-Bretagne, la France et la Russie.
Le traité de Saint-Germain-en-Laye, le 10 septembre 1919, entre les alliés et l'Autriche. Le traité de Neuilly, le 27 novembre 1919 entre les alliés et la Bulgarie.
Vers 15 heures, les Forces Françaises de l'Intérieur arrêtent le général Von Choltitz. À 15 heures 30, le gouverneur Allemand est à la gare de Montparnasse au Poste de commandement du général Leclerc pour signer la reddition des troupes allemandes nazies de Paris. En fin de journée, la dernière institution est libérée.
La cause la plus fondamentale était l'infériorité démographique. En 1938, après l'annexion du pays des Sudètes, le Reich comptait 79 millions d'habitants, presque deux fois plus que la France (41,5) ! L'infériorité numérique s'était aggravée depuis 1914 (68 millions contre 39,6).
Les principaux alliés étaient la France, l'Empire russe, l'Empire britannique, l'Italie (à partir de 1915), puis en 1917 les États-Unis. La France, la Russie et le Royaume-Uni s'engagèrent dans la Première Guerre mondiale en 1914, en conséquence de l'alliance formant les Empires centraux.