C'est ainsi que Johannes Kepler proposa 3993 avant J.C., et Newton, 3998. Mais le record de précision fut sans conteste celui de James Usher, un pasteur anglican, qui en 1658 data l'instant zéro au soir du 28 octobre 4004 av. J. -C.
Une valeur de l'âge du globe est donnée par Charles Darwin (1809-1882) en 1859: il estime à 300 millions d'années le temps mis par la mer pour creuser la vallée de Weald dans le sud de l'Angleterre (il extrapole le taux d'érosion actuel).
L'âge de la Terre a été estimé par la mesure de l'épaisseur des strates de sédiments et en utilisant une simple règle de proportionnalité. Il avait été constaté qu'il fallait 100 ans pour qu'un millimètre de sédiments se dépose. Il fallait donc 100 000 ans pour former une couche d'un mètre.
Pour Aristote, la Terre est éternelle : elle a toujours existé et existera toujours, la question de son âge ne se pose pas. C'est avec l'apparition des religions monothéistes et l'idée qu'un Dieu unique a créé la Terre que la possibilité de dater sa naissance s'installe.
Les poussières qui étaient dans le nuage se sont agglomérées pour former des « grains de sable », puis de gros rochers, et, attirés par la force de gravité, ces rochers se sont assemblés lors de violentes collisions qui ont fait fondre la roche ! Boum ! Un peu comme une boule de neige qui amasse tout sur son passage.
C'est l'hippotame.
Dans le 1er numéro de Curionautes, tu as croisé le nom d'Ératosthène, un savant grec qui a démontré que la Terre était une sphère il y a plus de 2 000 ans ! Mais comment s'y est-il pris ? Tout commence au 3e siècle avant notre ère.
John Phillips
Philips étudie la durée de dépôt de la couche sédimentaire et de taux d'érosion, notamment au delta du Gange. Il en déduit que la Terre aurait 8,1 millions d'années.
Ainsi, bien qu'il ait par la suite revu à la baisse son estimation, à 20 millions d'années environ, Kelvin resta convaincu que la Terre était âgée de quelques dizaines ou centaines de millions d'années, pas plus. Or les géologues savent aujourd'hui que la Terre a environ 4,5 milliards d'années.
Aristote définit la cause motrice comme : « le principe premier d'où part le changement ou la mise en repos ». Cette cause se fonde sur le postulat aristotélicien de ce que le mouvement, s'il existe, n'est pas chaotique : il obéit aux lois de l'univers, accessibles aux sens et donc connaissables.
Elle était officiellement reconnue comme l'actuelle doyenne de l'humanité. La Japonaise Kane Tanaka est morte le 19 avril à l'âge de 119 ans, ont annoncé lundi 25 avril les autorités locales.
L'âge de la Terre est connu grâce aux méthodes de datation basées sur la radioactivité naturelle des minéraux. En datant des roches terrestres, mais aussi des météorites arrivées de l'espace, les géologues s'entendent aujourd'hui pour dire que la Terre a plus de 4,5 milliards d'années.
Cette première phase d'existence de la Terre (amas de poussières) aurait eu lieu il y a 4,5 milliards d'années. Lorsque cet amas atteint une taille suffisante (800 mètres de diamètre), sa masse est si importante qu'il aspire la poussière présente dans le disque environnant.
La théorie de Darwin est une partie d'une théorie scientifique, celle de l'évolution des espèces. Selon lui, les espèces animales et végétales ont dû changer pour survivre, elles ont dû s'adapter aux variations de leur environnement.
La théorie de l'évolution suggère que toutes les espèces vivantes sont en perpétuelle transformation et subissent au fil du temps et des générations des modifications morphologiques comme génétiques. Ce concept a été présenté par Charles Darwin dans son ouvrage L'origine des espèces publié le 24 novembre 1859.
Portrait du naturaliste anglais Charles Darwin par Julia Margaret Cameron. Il y a plus de cent cinquante ans, le célèbre naturaliste révolutionnait l'histoire de la vie en mettant sur pied les théories de l'évolution et de la sélection naturelle.
Le nom de la Terre s'apparente à Terra, déesse romaine de la terre. La Terre est parfois appelée Gaïa, en souvenir de la déesse grecque de la fertilité de la terre et du sol. Du fait de l'étendue des océans et mers, la Terre est souvent surnommée la planète bleue (couleur très visible depuis l'espace).
Grâce à la relativité générale, on a pu formuler en termes scientifiques rigoureux le modèle cosmologique standard, qui conduit à un âge pour l'Univers. D'environ 13,7 milliards d'années, cet âge est considérablement plus élevé que ceux des récits religieux, mais il s'agit tout de même d'une valeur finie.
Il se trouve que Buffon possède des forges à Montbard (en Bourgogne, près de Dijon) héritées de sa mère. Il fait donc chauffer à blanc des boules de métal de différentes dimensions, et après de longs et savants calculs parvient à la conclusion que la Terre a un âge canonique de « 74 047 ans environ » !
Buffon avait compris que l'augmentation de température observée dans les mines témoignait de l'existence d'une chaleur résiduelle. Ce temps de refroidissement permet alors d'estimer l'âge de la Terre.
Clair Patterson a déterminé l'âge de la Terre en analysant un fragment d'une météorite qui provenait environ du même âge que la formation de la Terre. Grâce à des techniques de datation, ils ont pu déterminer que l'âge de la Terre était de 4 550 ± 70 millions d'années (4,55 milliards d'années).
La méthode de John Joly
Le « sel » des océans contient majoritairement du chlorure de sodium, de formule NaCl. En évaluant la quantité d'ions sodium, il parvient à en déduire que la Terre a, au moins, 100 millions d'années.
L'ancêtre de l'être humain est apparu sur le continent africain il y a environ 5 millions d'années : c'est l'australopithèque.
Une chose est sûre : il y a environ 10 millions d'années, les premiers hominidés sont apparus en Afrique, et il a fallu attendre au moins 4 millions d'années pour qu'ils se dressent sur leurs jambes.
7 000 000 d'années : apparition des premiers ancêtres de la lignée des « hommes ». 3 500 000 ans : début de la bipédie prouvée par des traces de pas découvertes à Laetoli (Afrique, Tanzanie). 2 700 000 ans : Apparition de l'Homo habilis et premiers outils débités.