L'Etat-Léviathan selon Hobbes.
En indexant les valeurs morales sur le désir de l'agent humain, Hobbes a conscience de procéder à un renversement des valeurs sans précédent. La thèse à travers laquelle s'affirme ce renversement est celle qui pose qu'il n'existe pas de bien dans l'absolu (agathon aplos).
1À l'origine, le Léviathan est un monstre de la mythologie phénicienne représentant le chaos primitif, un serpent de mer capable de tout détruire, évoqué, par la suite, de nombreuses fois dans la tradition biblique. Selon Le Livre de Baruch [1]
L'État hobbesien est donc fondé sur la reconnaissance de l'égalité naturelle de tous les êtres humains et Hobbes peut, dès lors, dire de lui ce que la Bible dit du Léviathan : « Il est fait de telle sorte que rien ne peut l'effrayer. Toute chose élevée, il la voit au-dessous de lui.
Auteur du célèbre Léviathan (1651), mais aussi de trois importants ouvrages qui composent ses Éléments de philosophie – De cive (« Du citoyen », 1642), De corpore (1655), De homine (1658) –, Thomas Hobbes est un théoricien du droit et du contrat social, et, comme tel, l'un des fondateurs de la philosophie politique ...
Les premiers vestiges d'un léviathan, appelé aussi « Livyatan », ont été découverts par l'équipe d'Olivier Lambert en 2008 à l'occasion d'une campagne de fouilles dans le désert du Pisco, situé au Pérou, près de la côte Pacifique.
Contexte politique
Il règne un climat de terreur et de dictature qui durera jusqu'en 1659. Hobbes explique avoir écrit Léviathan afin de mettre fin aux guerres intestines auxquelles les ministres du culte ont contribué par leurs sermons et leurs écrits.
Pour Hobbes, l'état social contrôle les passions des hommes et leur évite ainsi l'état de guerre permanent. Dans la conception rousseauiste, la société est à l'origine de la dégradation de l 'homme; elle le déprave et le pervertit, elle a pour principal effet de transformer l'âme humaine.
Premièrement, Platon affirme que la sagesse est la vertu suprême de l'État: elle réside dans la classe des chefs, et par eux étend son action sur l'ensemble de la communauté.
Auteurs ayant contribué à la Théorie générale de l'État
Jean Bodin ( XVI e siècle). Thomas Hobbes ( XVII e siècle). Montesquieu ( XVII e et XVIII e siècles). Jean-Jacques Rousseau ( XVIII e siècle).
Le léviathan apparaît plusieurs fois dans la Bible. Voilà ce qu'en dit, dans l'Ancien Testament, le Livre de Job (41 : 3-25) : « Je veux encore parler de ses membres, Et de sa force, et de la beauté de sa structure.
Hobbes s'oppose ici évidemment fortement à Descartes, qui, du point de vue de l'entendement, conçoit comme diamétralement contraires l'esprit et la matière, puisqu'il s'agit des deux seules substances qu'il reconnaît.
Ce philosophe s'appelle Thomas Hobbes, il est surtout connu pour avoir écrit un ouvrage philosophie politique magistrale : Léviathan, paru en 1651.
L'état de nature constitue ainsi un dépassement de l'histoire à un double titre : parce qu'il lui confère sa signification ; et parce qu'il renvoie au temps sans histoire dont les hommes sont prisonniers - celui de l'affrontement toujours recommencé entre l'aspiration à la puissance et la peur de la mort.
En matière de morale, Hobbes pense que l'homme doit agir selon les lois d'un "égoïsme utilitaire" qui découle de l'instinct de conservation (conatus) et de domination. Sa philosophie naturaliste construite à partir de la sensation, est inséparable de la science, notamment celle du corps humain.
Le terme de Léviathan a été attribué à un taxon en 2010 pour un cachalot qui vivait au Miocène (Tortonien). Le seul fossile de Léviathan atteint 17,5 mètres. Ce nom est un hommage à la puissance de la mâchoire du cachalot, l'une des plus puissantes de l'histoire du règne animal.
Aristote estime « qu'on ne doit pas élever au rang de citoyens tous les individus dont l'État a cependant nécessairement besoin. » Ainsi, dans la cité idéale dont il dessine les contours, les artisans et les esclaves ne sont pas citoyens, ni les métèques, même s'ils habitent tous dans la cité.
Platon critique la démocratie parce qu'elle ne peut rien produire d'autre que cela. Le jugement paraîtra rétrograde, conservateur, voire inspiré par le pire des totalitarismes.
Le philosophe Karl Popper oppose au totalitarisme le concept de société ouverte, qui permet de lutter contre le pouvoir de l'État.
Chez Hegel
Selon l'auteur, l'état de nature n'a jamais existé, rien ne peut donc être prouvé à son sujet, et son heuristique est par conséquent faible. Il critique ainsi « cette idée de l'état de nature, [qui] est une des formes nébuleuses comme en produit la théorie, une fiction ».
Le grand principe de Rousseau, exposé dans son œuvre majeure "Du Contrat Social", est celui du Contrat Social lui-même. Selon Rousseau, les individus, en formant une société, consentent à renoncer à une partie de leur liberté naturelle en échange de la protection et de l'ordre assurés par la communauté.
Pour le philosophe anglais du 17e siècle Thomas Hobbes, l'homme est un loup pour l'homme et naît mauvais.
L'homme est, à l'état de nature, égoïste, jaloux, vaniteux et orgueilleux et ambitieux : il recherche la gloire , le prestige et les honneurs. C'est pourquoi il est naturellement violent. Tous animés et mûs par leurs passions et leurs instincts, les hommes sont en conflit permanent les uns avec les autres.
Thomas Hobbes considère que si les humains n'établissent pas une autorité commune assez forte pour les tenir en respect, s'ils vivent donc à l'état de nature, ils sont condamnés à se livrer une guerre perpétuelle de chacun contre chacun.
Pour Hobbes, cet état de nature est justement caractérisé par un état permanent de guerre de tous contre tous. Pour lui, en effet, « l'homme est un loup pour l'homme », expression qui est la traduction du homo homini lupus du Latin Plaute (II e siècle av.