« Ignorance est mère de tous les maux » (Rabelais)
Ignorer quelqu'un, c'est le mépriser et même l'annuler. De plus, cela devient encore plus malsain quand tout a lieu dans un cadre de silence dur et cru, que la victime ne sait finalement pas interpréter. L'ignorance fait mal parce qu'elle nous prive de la connaissance et de la compréhension du monde qui nous entoure.
L'ignorance peut être dangereuse, mais le savoir, tout autant. Plus que l'ignorance, c'est l'illusion de connaissance qu'il faut éviter, car elle fait croire à celui qui ignore qu'il sait, lui faisant fermer, parfois pour toujours, son esprit à toute tentative de contradiction de ce qu'il tient pour vrai.
C'est en ce sens que Socrate parle d'ignorance : ce que la personne ignorait avant l'éducation, c'est ce qu'était vraiment la mort, la vie, la santé, la souffrance, etc., pour elle.
“Connais-toi toi-même.” Devise inscrite au frontispice du Temple de Delphes que Thalès et Socrate reprennent à leur compte. “Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien.”
L'ignorance serait donc un mal, non en ce qu'elle nous prive du savoir, mais en ce qu'elle nous prive du désir de savoir. Notre problème, à l'égard de cette thèse, n'est pas de décider si nous l'acceptons ou non, mais de décider si nous l'acceptons avec réserve ou sans la moindre réserve.
Autrement dit, Socrate s'aperçoit que cet homme souffre d'une double ignorance : comme il s'imagine connaître ce qu'il ne sait pas, il ne sait pas qu'il est en réalité ignorant. Or il n'y a pas de plus grand mal que l'ignorance, ou, plutôt, l'ignorance est à la source de tous les maux.
Il existe plusieurs manœuvres destinées à maintenir cette ignorance : ne pas chercher, bloquer l'accès aux données, garder le silence, faire diversion, critiquer la « méthodologie », soupçonner les « motivations cachées » des chercheurs, mettre en doute leur crédibilité, ou encore invoquer « l'éthique ».
En philosophie, l'ignorance est l'écart entre la réalité et la perception que l'on en a. Cet écart peut être la conséquence d'un préjugé, d'une illusion, d'une erreur de logique, d'un biais de la pensée ou tout simplement le fait de ne pas savoir.
"L'ignorance mène à la peur, la peur à la haine et la haine conduit à la violence. Voilà l'équation"- AVERROES (1126 - 1198). La vraie quadrature, les dangers de l'ignorance. Cette équation ou plutôt ce cercle vicieux, a traversé des siècles, sans perdre de sa logique implacable et de son actualité...
Il existe plusieurs manœuvres destinées à maintenir cette ignorance : ne pas chercher, bloquer l'accès aux données, garder le silence, faire diversion, critiquer la « méthodologie », soupçonner les « motivations cachées » des chercheurs, mettre en doute leur crédibilité, ou encore invoquer « l'éthique ».
Notre ignorance est la conséquence de trois propriétés de la société contemporaine : le caractère non immédiat de notre expérience du monde, la densité de l'information disponible et la présence de médiations techniques entre nous et la réalité.
La meilleure façon de leur répondre serait de garder le silence. A ce moment il se quoi faire et ignore l'état d'esprits dans lequel vous vous trouvez. Or en cherchant à répondre d'ailleurs une réponse qui serait sans doute pas douce vous vous faites du mal et augmenter la haine.
− État de celui qui n'a pas fait l'expérience, qui n'éprouve pas (une émotion, un sentiment).
balourdise, candeur, incapacité, incompétence, inculture, inexpérience, innocence, lacune, maladresse, méconnaissance, naïveté, nullité. – Littéraire : impéritie. Contraire : capacité, compétence, connaissance, culture, érudition, force, instruction, savoir, science.
Envoyez-lui un SMS ou un message vocal et dites quelque chose comme : « je n'ai pas eu de tes nouvelles ces derniers jours, j'espère que je n'ai rien fait qui t'as blessé. Si tu veux qu'on règle un problème, je suis prêt(e) à en parler. Sinon, je te souhaite tout le meilleur X Source de recherche . »
On ne saurait être heureux en demeurant ignorant toute sa vie. Mais l'accroissement de notre savoir est source de nombreuses désillusions. Ainsi, en dépit du progrès des connaissances, l'acceptation de notre finitude conditionne notre bonheur. Pour être heureux, mieux vaut être sage que savant.
|| Manque de connaissance ou de perception • Les Juifs ont mis à mort Jésus par ignorance (Actes 3. 17).