Charles Baudelaire, né le 9 avril 1821 à Paris et mort dans la même ville le 31 août 1867, est un poète français.
Dans l'Albatros, Baudelaire reprend un thème littéraire traditionnel : la solitude du poète. Cette solitude du génie se retrouve beaucoup chez les auteurs romantiques (comme De Vigny). Comme l'Albatros, le poète est associé à l'idée de grandeur et de détachement du monde matériel.
Ce poème paraît en 1859. Sa genèse remonterait à 1841, lors du voyage en mer vers l'île Bourbon (actuelle Réunion) qu'effectua Baudelaire, alors âgé de 20 ans.
L'albatros, un poète ignoré et incompris
C'est dans la dernière strophe que Baudelaire affirme pleinement le parallèle entre l'oiseau et le poète : « Le Poète est semblable au prince des nuées ». Comme l'albatros, le poète est victime de la cruauté des hommes ordinaires.
Pour Baudelaire, l'âme de l'homme est un « gouffre » en raison des plaisirs égocentriques qu'elle suscite, comme le suggère le verbe pronominal« se plaire » et l'allitération en « t » : « Tu te plais à plonger au sein de ton image » (v. 5).
Si l' Albatros est le symbole du poète, l' Equipage représente la société qui ne comprend pas le poète et se moque de lui; Le Navire est le symbole de la matérialité et le Ciel celui de la spiritualité. Quant au gouffre, il symbolise la mort . L'oiseau et le poète ont en commun la plume, l'outil de liberté.
« L'Albatros » est un poème de Charles Baudelaire composé en 1859, extrait du recueil Les Fleurs du Mal, section « Spleen et idéal », composé de quatre quatrains en alexandrins et rimes croisées (ABAB). Baudelaire est à mi-chemin entre le romantisme et le symbolisme, un mouvement dont il est le précurseur.
L'Albatros est probablement le plus gros oiseau marin. Il est fort impressionnant de par l'empan de ses ailes, lorsqu'il les déploie, soit de plusieurs mètres. Son vol au-delà des océans est majestueux, pouvant durer plusieurs jours, voire même des mois, et aux dires de certains, des années.
Cet animal fut surtout apprécié des marins de l'Antiquité, qui virent en lui un oiseau de bon augure, annonciateur de bonne nouvelle et de beau temps, mais encore un guide et une représentation de l'âme et de la liberté spirituelle.
Les poèmes contenant « des passages ou expressions obscènes et immorales » étaient : Les Bijoux, Le Léthé, A celle qui est trop gaie, Femmes damnées, Lesbos et Les Métamorphoses du vampire . Ces six poèmes devaient être retranchés du recueil.
On considère Baudelaire comme un héritier du romantisme et un précurseur du symbolisme. De Musset, il hérite du « mal du siècle », de « l'ennui », du « vague des passions », ainsi que d'une attirance pour la maladie et les affres de la création poétique.
Le prince des nuées désigne ici l'albatros. Un archer est une personne qui tire à l'arc. Les huées sont des cris hostiles, poussés par un groupe.
Il est comparé à un "infirme". En effet, privé de sa poésie il n'est plus lui même. C'est un être inadapté à la vie en société et cette image renvoie à celle du poète maudit que l'on retrouve depuis l'Antiquité. Dans les trois premières strophes, ce sont les hommes qui gouvernent d'ailleurs.
Il est exilé, c'est-à-dire étranger du milieu dans lequel il vit et est très mal vu et ses ailes, c'est-à-dire le génie, le gênent. Selon Baudelaire, la place du poète dans la société est comparée à un albatros : majestueux dans le ciel, son élément, mais ridicule sur terre et au contact des hommes.
Les albatros sont les plus grands oiseaux volants au monde. Ils peuvent voyager à des vitesses de 130 à 140 km/h et disposent d'une technique de vol si efficace qu'ils dépensent plus d'énergie à l'atterrissage et au décollage qu'en vol.
Cette démarche boiteuse du mime ou de l'albatros est rendue par des adjectifs groupés par deux « maladroits et honteux », « gauche et veule », « comique et laid ». L'albatros au centre de la scène est comme montré du doigt avec un démonstratif : « ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule ! ».
Une charogne est un poème de Charles Baudelaire publié dans la section « Spleen et idéal », chapitre XXVII, pages 66-67, du recueil des Fleurs du mal publié en 1857.
L'homme et la mer.
Parmi les poèmes les plus connus : - l'« Albatros », qui dévoile l'analogie entre « le[s] vaste[s] oiseau[x] des mers » persécuté par les marins sur le pont du navire et le poète, « Prince des nuées » que « ses ailes de géant [l] empêchent de marcher ».
Littéraire. Transformation de la réalité banale en une fiction poétique, miraculeuse : L'alchimie du verbe, de la douleur.
Plus largement, le titre relève d'un oxymore fondé sur l'opposition mais aussi le lien étroit entre le Mal et la recherche du Beau idéal à travers le travail poétique. En quatre termes monosyllabiques, cette figure de style illustre la posture simultanée entre le Bien et le Mal.
Selon Baudelaire, la beauté poétique a pour vocation d'étonner, voire de choquer. Comme il l'écrit dans une page de son journal, « Le Beau est toujours bizarre ». La beauté peut même naître de la description d'un objet qui, d'ordinaire, suscite le dégoût. À ce titre, le poème « Une charogne » est significatif.
Le Prince des Nuées, aussi appelé le Prince des Ténèbres, est un être humanoïde d'espèce indéterminée de la dimension d'Ululand, de l'univers de Mickey Mouse. C'est le principal "méchant" de la saga de l'épée de glace de Massimo De Vita.