L'isolant peut être plaqué contre le bac acier extérieur, ou simplement séparé par une lame d'air. Un écran sous-toiture est alors posé sous les tasseaux. Une seconde couche isolante, plus épaisse, est placée au-dessus des chevrons, ce qui évite de poser un bac acier intérieur.
Pour lutter contre la condensation, la sous-face du bac acier doit être traitée avec un régulateur de condensation, un produit qui absorbe et stocke l'eau formée par condensation et qui la rejette lorsque les conditions hygrométriques s'inversent.
Pour isoler un toit en tôle ondulée, il est possible d'utiliser de la mousse expansive. Il s'agit d'une mousse polyuréthane expansive permettant de calfeutrer et d'isoler la majorité des matériaux traditionnels.
Les épaisseurs d'isolation les plus répandues sur le marché du bac acier isolé sont les suivantes : 20 mm. 40 mm. 60 mm.
Un isolant de faible épaisseur disposant d'un pare-vapeur posé sur pannes fera également l'affaire. Utiliser une lame d'air de 4 cm de dimension pour que le volume compris entre la couverture et la couche isolante soit ventilé. Une barrière de vapeur doit être posée sous l'isolant de manière permanente.
À part le polyuréthane (déconseillé par Que Choisir en intérieur, voir encadré Matériaux), le mieux, c'est la laine de verre. On en trouve avec un λ de 0,03, contre une moyenne, tous isolants courants confondus, de 0,04. Soit 14 cm d'épaisseur au lieu de 18 pour une même résistance thermique.
Côté mise en œuvre d'un pare-vapeur, il doit toujours être positionné vers l'intérieur du bâti, du côté chauffé de la paroi, entre l'isolant et le parement de finition. Il doit être indépendant et posé de façon continue sur l'ensemble de la paroi isolée ainsi qu'aux points de jonction avec le bâti.
Il existe deux grandes méthodes d'isolation de toiture par l'intérieur : L'isolation sous toiture, qui nécessite de démonter la couverture : relativement onéreuse, cette technique exige la pose du matériau isolant sur le toit avant de procéder à la réfection de la couverture d'étanchéité.
On utilise généralement de la laine de verre ou de roche. La couche supérieure du toit (support et membrane d'étanchéité) vient au dessus de cet isolant, mais pas directement : on laisse une lame d'air entre les deux.
Il faut empêcher la vapeur d'eau de traverser l'isolant. Soit tu diminues l'humidité de l'air, soit tu la bloques : ventilation et pare-vapeur avant l'isolant. Si ta sous-toiture laisse passer la vapeur d'eau, cela va simplement permettre d'évacuer plus vite l'humidité accumulée après l'isolant.
- Fixation sur une couverture en bac acier :
Il suffit de vous munir de crochets K07 ainsi que de fixations Negrafix pour bac acier du fabricant Frénéhard et Michaux. Les 2 éléments s'assemblent l'un un l'autre pour fixer solidement vos gouttières au bac acier.
On choisira, pour les toitures à faible pente, des plaques métalliques nervurées ou de longues feuilles métalliques en zinc, cuivre et aluminium. En effet, pour des toits dont la pente se situe entre 0 et 15 %, les ardoises, tuiles plates ou tuiles canal ne peuvent être utilisées.
Faîtage ventilé pour toiture en bac acier
Puis il faut le protéger avec un pare-vapeur en polyuréthane placé sous l'isolation.
En tant que particulier, vous pouvez travailler avec des panneaux rigides (polyuréthane, polystyrène expansé…) ou des rouleaux (laine de verre ou de roche). L'isolant se place entre les chevrons. Si les rouleaux ou panneaux ne tiennent pas d'eux-mêmes, vous pouvez les clouer ou les agrafer.
Les 5 meilleurs isolants
les laines minérales : laine de verre (R= 2,5 à 3 pour 10 cm) ou laine de roche (R= 2,3 à 2,9 pour 10 cm) la laine végétale ; laine de chanvre (R= 2,4 pour 10 cm) la laine animale : laine de mouton (R= 2,5 pour 10 cm) le polystyrène extrudé (R= 2,8 pour 10 cm)
Il existe une grande variété d'isolants pour l'isolation entre chevrons, mais il est important d'utiliser un isolant ayant reçu des certifications (Acermi, CSTB). La laine de roche reste cependant l'isolant le plus utilisé, en raison de son excellent rapport performances isolantes/prix.
Le pare-vapeur est déconseillé pour la construction neuve avec des matériaux sains, en ossature bois ou pour la rénovation de bâtisses construites avec des matériaux naturels. Sa valeur SD est très élevée : il transforme un logement en boite à oeufs thermique dont aucune paroi ne peut respirer.
Si vous souhaitez installer des isolants biosourcés, sachez que ceux-ci sont beaucoup plus sensibles à l'humidité que les autres types d'isolants : leur résistance thermique chute fortement avec l'humidité. Ils peuvent de plus être plus sensibles au développement de moisissures. Un pare-vapeur est donc obligatoire.
Pare-vapeur : la définition
Il a pour but de limiter la pénétration de la vapeur d'eau dans les parois du bâti. Il prévient ainsi la formation de condensation, source de moisissures dégradant les parois et la qualité de l'air intérieur.
Cela dépend de l'épaisseur de choisie et des isolants comparés. La laine de verre étant le meilleur isolant mince, c'est elle qui présentera souvent le meilleur ratio isolation / épaisseur.
Au niveau du rapport qualité-prix, le liège et la ouate de cellulose sont souvent considérés comme les meilleurs isolants.
Les produits réfléchissants minces sont des bons isolants, mais ils sont surtout réellement efficaces en complément d'isolation. De plus, lorsque le PMR est situé côté intérieur de la paroi (côté chauffé), il peut jouer le rôle de pare-vapeur.