Dès la Révolution française, des députés (comme les révolutionnaires Billaud-Varenne et Collot d'Herbois en juillet 1795 ou les 65 déportés de Fructidor en septembre 1797), des journalistes, des monarchistes et des prêtres sont déportés à Cayenne et à Iracoubo.
En France, durant quatre siècles (1560-1938) les prisonniers condamnés à des peines lourdes n'étaient pas détenus dans les prisons, car l'emprisonnement n'était pas considéré comme une peine. Ils étaient envoyés aux galères puis, à partir du 18e siècle, au bagne où ils étaient employés aux tâches les plus pénibles.
Le 17 juin 1938, Gaston Monnerville, petit-fils d'esclave guyanais devenu sous-secrétaire d'État aux Colonies, fait voter une loi prévoyant enfin la suppression du bagne de Cayenne. Celle-ci ne deviendra effective qu'en 1946, quand la colonie sera érigée en département d'outre-mer.
Son propos était simple : au moment où la France sombrait dans un marasme économique, l'abrogation du bagne allégerait les dépenses de l'Etat. L'argument porta : le 17 juin 1938, dans le cadre de la loi sur le redressement financier, la transportation outre-mer fut enfin abolie.
On allait au bagne pour de grandes raisons (meurtres, vols de haute valeur, trafic, attentats, prêtres réfractaires, des politiques) etc... 4 : peine de mort .
« Si le bagne fut officiellement supprimé en 1938, ce n'est qu'en 1953 que les derniers forçats rentrèrent en métropole. » En tout, 15 000 hommes et femmes ont été « relégués » et 52 000 « transportés » au bagne.
Interdit d'accès, le bagne où fut envoyé Alfred Dreyfus, au large des côtes guyanaises, est aujourd'hui à l'abandon. On ne peut pas aller au Diable. L'île est interdite. D'abord parce qu'y accéder est dangereux, comme autrefois s'en évader.
1. Bâtiment pénitentiaire, lieu où s'exécutait la peine des travaux forcés ; lieu de détention ou de déportation. 2. La peine de travaux forcés : Vingt ans de bagne.
Le casse-cailloux ou broyeur de pierres est utilisé pour faciliter la mécanisation sur les parcelles. D'après la chambre d'agriculture, le besoin de réouverture du paysage (arrachage des buissons et des haies, défrichage et broyage des pierres) est intimement lié à la perte de surface agricole.
FORÇAT, subst. masc. A. − Criminel condamné aux travaux forcés dans un bagne (ou, autrefois, aux galères).
Il existe en Guyane une petite île au large de Kourou appelée l'île du Diable. Ce bout de terre rocheuse de 14 hectares, recouverte de palmiers a servi de bagne pour les détenus politiques et de droit communs dès 1852, sous Napoléon III. Avant cela, l'île du Diable abritait une léproserie.
Le site des Archives National d'Outre Mer (ANOM) est un site très riche et donc une sources à connaître pour tous les généalogistes. Une des collections proposées en ligne est constituée, pour les bagnes coloniaux, par une base de données des dossiers individuels de condamnés au bagne.
Envoyé au bagne en Guyane en 1933 pour le meurtre d'un collègue proxénète qu'il a toujours nié avoir commis, Papillon aurait réussi à s'échapper de cette effroyable prison qu'était le bagne de Saint-Laurent-du-Maroni en un rien de temps.
Le bagne de Toulon fut un établissement pénitentiaire, aujourd'hui disparu, situé à Toulon (Var). Pouvant loger plus de 4 000 forçats, il fut le bagne le plus grand, et aussi le plus longtemps ouvert, de 1748 à 1873, cessant d'exister avec la création des bagnes de Cayenne et de Nouvelle-Calédonie.
Après de nombreux déboires, un passage par la Guyane anglaise, la traversée de l'océan dans un canot d'abord, l'enfermement dans un bagne au Venezuela ensuite ; il parvient à Caracas au Vénézuela en 1946.
Le bagne de la Guyane française (ou bagne guyanais) désigne un ensemble de camps et pénitenciers situés en Guyane, utilisés entre 1795 et 1953, ancienne colonie pénale devenue département et région d'outre-mer français.
Les bagnards se qualifient entre eux de « durs », « ceux d'en bas », ou de « pieds-de-biche », « ceux d'en haut », pour distinguer ceux qui sont condamnés pour la première fois (les « durs ») des relégués qui sont récidivistes (« ceux d'en haut »).
baladin n.m. Autrefois, bouffon de comédie, farceur de place publique ; comédien ambulant.
EXHALAISON, subst. fém. Gaz, odeur se dégageant d'un corps, d'un lieu. Exhalaison douce, agréable, pestilentielle (Ac.).
Davolja Varos se situe au sud est de la Serbie. C'est un spectacle époustouflant qui n'a pas encore dévoilé tous ses mystères… Les formations de cheminées rocheuses surmontées de cercles noirs interrogent encore les chercheurs.
Reclus sur un îlot au large de la Guyane, il va devenir pendant plus de quatre ans le prisonnier tout à la fois le plus surveillé, le plus isolé et le plus célèbre du monde !
Les Îles du Salut doivent leur nom à l'expédition de Kourou, entreprise entre 1763 et 1765 pour réaffirmer la puissance coloniale française. Cette opération est un désastre et va voir 60% des colons envoyés décimés par la faim et les fièvres.
Et il organise des convois de rapatriement vers la métropole5. Ce processus de retour de libérés s'accélère avec l'abolition du bagne qui débute par un décret-loi en date du 28 juin 1938 qui met un terme à l'envoi de transportés en Guyane. Puis la même décision est prise le 27 mars 1945 à l'endroit des relégués6.
Basé sur une histoire vraie
Papillon retrace le destin véridique de Henri Charrière, un homme envoyé au bagne de Cayenne pour un crime qu'il n'a pas commis. Le film est basé sur le livre de cet homme, qui n'est pas à proprement parler un "récit" mais un assemblage des diverses anecdotes de sa vie carcérale.
Henri Charrière, dit « Papillon », est un ancien bagnard, né le 16 novembre 1906 à Saint-Étienne-de-Lugdarès en Ardèche et mort le 29 juillet 1973 à Madrid en Espagne. Il a été rendu célèbre par son ouvrage Papillon, écrit en 1969, qui se présente comme autobiographique mais ne l'est que partiellement.