Lors de la vente d'un logement, plusieurs diagnostics immobiliers sont requis, parmi lesquels le diagnostic Loi Carrez, rédigée par le député Gilles Carrez.
La Loi Carrez fut créée en décembre 1996 et fut rédigée par le député Gilles Carrez, dans le but de diagnostiquer et de réglementer la surface habitable d'un bien immobilier faisant partie d'une copropriété.
La loi n°96-1107 du 18 décembre 1996, dite loi Carrez, vise à protéger les acquéreurs de lots de copropriété, contre les vendeurs qui chercheraient à surestimer la superficie de leur logement.
Le mesurage loi Carrez est obligatoire dès lors que vous vendez un bien faisant partie d'une copropriété, qu'il s'agisse d'un appartement, d'une maison ou d'un local à usage professionnel ou commercial.
Selon le ministère du Logement, la loi Carrez n'est pas nécessaire pour les maisons individuelles car leur valeur porte sur le bâti mais aussi sur le terrain et “une erreur sur la surface du bâti ne justifie pas une baisse correspondante du prix” du bien.
Est-ce que les placards comptent dans la loi Carrez ? Le placard est l'un des cas particuliers du calcul de la surface privative loi Carrez. Il peut être pris en compte uniquement si sa hauteur sous plafond est d'1.80 m minimum et si le niveau du sol est similaire à celui du reste de la pièce.
À la différence de la surface habitable, la surface visée par la loi Carrez prend en compte les combles non aménagés, les greniers, les réserves, les remises et les vérandas, sous réserve que la hauteur sous plafond soit d'au moins 1,80 m.
La loi Carrez encadre le calcul de la superficie d'un logement. La loi Carrez consiste en un calcul de la superficie d'un logement, qui s'applique à toutes les ventes de lots en copropriété dont la surface est supérieure à 8 m².
La loi Carrez donne une définition de la surface privative habitable d'un bien immobilier en copropriété. Obligatoire depuis 1996, l'objectif du mesurage loi Carrez est de protéger les intérêts des acquéreurs. Cette mesure de surface doit figurer dans le compromis de vente et dans l'acte authentique de vente.
La loi n'impose pas l'intervention d'un professionnel et ce mesurage peut être effectué par le vendeur seul, dans ce cas, le vendeur engage sa seule responsabilité, en cas d'erreur.
Diagnostic Loi Carrez : calcul de la surface de plancher d'un bien. La Loi Carrez est un diagnostic qui permet d'attester de la surface privative d'un lot après déduction des surfaces occupées par les murs, cloisons, marches, cages d'escaliers, gaines, embrasures de portes et de fenêtres.
La loi Boutin
Comme pour la loi Carrez, il faut déduire la superficie des murs, cloisons, les embrasures de portes et fenêtres ainsi que les escaliers et des parties dont la hauteur est inférieure à 1,80 m. En revanche, contrairement à la loi Carrez, il n'est pas tenu compte des garages, caves, greniers ou vérandas.
Il n'est pas tenu compte :
des planchers des parties des locaux d'une hauteur inférieure à 1,80 mètre ; des lots ou fractions de lots d'une superficie inférieure à 8 mètres carrés.
La définition de la surface privative selon la loi Carrez est précise : il s'agit de la surface de plancher cons-truite et couverte d'une hauteur sous plafond supérieure ou égale à 1,80 m.
111-2 du Code de la construction et de l'habitation prévoit : une surface minimale de 14 m² et un volume de 33 m³ par habitant ; 10 m² et 23 m³ supplémentaires à partir du cinquième habitant du logement.
Ces surfaces doivent avoir un minimum de 1,80 mètre de hauteur de plafond et les cloisons, escaliers ou encore murs sont déduits des calculs de surface habitable. Par conséquent, le cellier, la buanderie ou encore les placards doivent être pris en compte dans la surface habitable.
La notion retenue est la surface habitable y compris couloir, cuisine, salle de bains, WC. En revanche sont exclus de cette surface les balcons, terrasses, vérandas, caves, parkings et greniers. La surface du logement est précisée selon des tranches qui diffèrent selon les sources statistiques.
Dans le cadre de la vente d'une maison, la surface annoncée est généralement la surface utile, qui prend donc en compte la moitié de la surface des annexes.
À la demande de l'acquéreur
L'acquéreur d'une maison individuelle peut néanmoins demander au propriétaire d'effectuer un mesurage de la surface. Par ailleurs, il peut en faire une clause suspensive de vente énoncée dans l'avant contrat.
Toute pièce à usage quotidien, telle qu'une buanderie ou un placard, est à prendre en compte dans ce calcul. Il faut ensuite soustraire à cette somme la surface occupée par chaque élément de construction : murs, cloisons, escaliers, gaines, embrasures de portes et de fenêtres.
Les diagnostiqueurs qui effectuent notamment le diagnostic de la surface Carrez sont tout désignés pour réaliser le mesurage de la surface habitable de votre logement locatif.
Quand on parle d'une surface habitable, on se base toujours sur la Loi Boutin. C'est le résultat de la surface du plancher à laquelle sont soustraites les surfaces occupées comme les murs, les cages d'escalier et les pièces dont la hauteur de plafond est inférieure à 180 cm, etc.
Logements concernés
Vous devez faire réaliser un diagnostic "assainissement" en cas de vente d'une maison non raccordée au réseau public de collecte des eaux usées s'il n'existe pas encore de réseau ou si le raccordement n'est techniquement pas réalisable.
Le vendeur doit vous remettre les diagnostics et documents suivants : Diagnostic de performance énergétique (DPE), sauf en cas de vente d'un logement en l'état futur d'achèvement (Véfa) Constat de risque d'exposition au plomb (Crep) État mentionnant la présence ou l'absence d'amiante.