L'immigration algérienne en France a d'abord été régulée par un accord entre les deux Etats, signé le 10 avril 1964, qui fixait un contingent trimestriel de nouveaux travailleurs algériens autorisés à venir en France. L'accord ayant été dénoncé par l'Algérie dès 1965, un nouveau est signé le 27 décembre 1968.
Et contrairement à ce que prétendent certains, l'Algérie n'a pas été colonisée par les Arabes. Les Algériens comme tous les Maghrébins sont dans leur grande majorité des Berbères arabisés même si des Romains, des Vandales, des Arabes, des Turcs et d'autres se sont également mêlés à ces populations berbères.
En 2021, 47,5 % des immigrés vivant en France sont nés en Afrique. 33,1 % sont nés en Europe. Les pays de naissance les plus fréquents des immigrés sont l'Algérie (12,7 %), le Maroc (12 %), le Portugal (8,6 %), la Tunisie (4,5 %), l'Italie (4,1 %), la Turquie (3,6 %) et l'Espagne (3,5 %).
C'est le début de la première vague d'immigration en France. Suivant les régions françaises, les premiers immigrants sont les Belges et les Piémontais (nom habituellement donné aux personnes venant des États qui constitueront ensuite l'Italie) ainsi que les Suisses.
L'entre-deux-guerres ou la naissance du nationalisme algérien et l'accélération de l'immigration. Dès 1921, plus de 35 000 "sujets" algériens sont recensés en France, leur nombre atteint plus de 85 000 en 1936, avant de redescendre à 72 000 à la veille de la Seconde Guerre mondiale.
L'islam s'est installé au Moyen Âge et il constitue la religion majoritaire des Kabyles. Son influence sur la culture, la société est majeure ; et ce à travers diverses périodes historiques. Au début de la conquête musulmane du Maghreb, la population berbère se convertissait massivement.
Amérique du Nord. Selon l'Aida, l'Association internationale de la diaspora algérienne à l'étranger, les Algériens ou personnes d'origine algérienne seraient entre 120 000 et 140 000 en Amérique du Nord (110 000 au Canada, 30 000 aux États-Unis et 2 000 au Mexique).
Les États-Unis restent le pays qui abrite le plus grand nombre d'immigrés, 49,8 millions, soit un sur cinq, loin devant l'Arabie saoudite et l'Allemagne (12,2 chacun), la Russie (11,7 millions), le Royaume-Uni (8,8), les Émirats arabes unis (EAU) (8,3) et la France (7,9).
Aujourd'hui la première des migrations est liée au regroupement familial. Il y a des conditions de revenus et de logement pour les rapprochements familiaux. Mais cela ne concerne pas les conjoints de Français et ceux des personnes ayant obtenu le statut de réfugié. Nous ne sommes pas les plus restrictifs en la matière.
France (658 000) Allemagne (412 000) Espagne (340 000) Italie (294 000)
Proportionnellement à sa population, la France accueille ainsi deux fois moins d'immigrés que l'Allemagne, la Belgique ou les Pays-Bas, et trois fois moins que la Suède ou l'Autriche. Elle se trouve donc au bas du classement des pays d'Europe occidentale, au même niveau que l'Italie et le Royaume-Uni.
Le nombre d'immigrés originaires du reste du monde arabe est très peu significatif : moins de 3 000 Jordaniens, quelque 12 000 Libyens et environ 23 000 Mauritaniens, y compris les Négro-Mauritaniens, qui sont un peu partout en Europe.
Nombre d'immigrés africains selon leur pays de naissance en France 2020. Ce graphique indique le nombre d'immigrés africains vivant en France en 2020, selon leur pays de naissance. 871.000 immigrés nés en Algérie vivaient en France en 2020, suivis de 819.000 immigrés originaires du Maroc.
L'Homo erectus (homme se tenant debout), parfois dénommé atlanthrope (homme de l'Atlas), a dû être présent il y a un million d'années dans une aire correspondant à l'Algérie du Nord, dans les actuelles oasis sud-oranaises, et au Sahara, dans le Hoggar et surtout au Tassili Azjer.
Gabriel Martinez-Gros : Il est de tradition de considérer les Berbères* comme les premiers occupants de l'Afrique du Nord, ceux qui sortent de l'ombre lorsque l'écriture y apparaît, dans la première moitié du premier millénaire avant notre ère, avec Carthage.
En français, le pays est désigné, avant 1830, par les expressions les plus diverses : « Barbarie », « El Djezair », « Numidie », « Africa », « Ifrikyia », « Royaume d'Alger », etc..
La France est en effet la destination naturelle des habitants du Maghreb et de l'Afrique subsaharienne francophone. En raison de la croissance rapide de la population africaine (deux milliards d'habitants en 2050) des observateurs prédisent un doublement à venir des flux extra-africains.
Certains sont arrivés au gré de leurs errances, d'autres assurent avoir trouvé plus de solidarité ici, moins de violence qu'ailleurs, l'espoir de trouver un travail ou de poursuivre leurs études et tous vantent la liberté qu'ils ont trouvée dans notre pays.
L'immigration maghrébine en France est une immigration ancienne, mais c'est dans les années 1950 que l'immigration maghrébine explose réellement. Dans les années 1960 et 1970, la conjoncture économique favorable qu'a connue la France a favorisé l'immigration, en particulier en provenance du Maghreb.
La moitié des illégaux réside même dans deux pays seulement, l'Allemagne (1 à 1,2 million) et le Royaume-Uni (800.000 à 1,2 million). Ce dernier se singularise par le fait que les illégaux y sont presque aussi nombreux que les immigrés légaux et représentent 1,5 % de la population, le plus fort taux d'Europe.
Rappel : en 2020 on comptait en France 6,8 millions d'immigrés, soit 10,2% de la population totale. 90% des immigrés résident dans l'espace des grandes aires urbaines, dont 79 % dans les grands pôles urbains. La concentration plus importante se situe dans l'aire urbaine de Paris.
C'est au cours de la Première Guerre mondiale qu'un nombre plus important de Portugais s'installe en France. La mobilisation militaire de millions d'hommes et les besoins d'une économie totalement tournée vers l'effort de guerre provoquent un important courant migratoire.
Il y a bien des raisons, fondées et tangibles, d'être fier de faire partie de ce fabuleux peuple. Il y a bien des raisons de croire en ce peuple, de croire à l'instinct de génie de ce peuple et de croire à la vertu de ce peuple.
C'est l'Islande.
Une population de bi-nationaux
Le nombre de Français inscrits sur le registre consulaire à Alger est de près de 42 000 citoyens. Cependant, ils sont nombreux à disposer de la nationalité française tout en n'étant pas inscrits sur les livres des consulats de France situés en Algérie.