En France depuis le XVIIe siècle se répand la pratique de la communion solennelle inventée par Monsieur Vincent (de Paul) et les grands missionnaires. Vêtement blanc, cierge, renonciation à Satan et profession de foi, la communion solennelle est célébrée vers 12 ans. La première communion devient la "communion privée".
Ainsi, dans la tradition chrétienne, l'Eucharistie fut instituée par Jésus-Christ le soir du Jeudi saint au cours d'un repas qui, selon les synoptiques, était un repas pascal, mais qui, selon Jean, fut célébré un jour avant la fête juive de Pessa'h.
C'est par l'Eucharistie que nous est donnée la Vie de Dieu, le Pain de la route. Recevoir le Pain de Dieu nous invite à partager notre pain avec nos frères en humanité. L'Eucharistie structure la vie chrétienne, elle la ponctue, elle est la respiration dans la vie spirituelle.
La Communion crée une relation vraiment personnelle avec Jésus en nous nourrissant de sa Parole et de sa propre vie. Les catholiques répondent à l'invitation de Jésus Christ pour partager la Parole de Dieu et le Pain de Vie en se rassemblant en Église chaque dimanche. C'est le cœur de leur vie de croyants.
Lecture en 1 min. L'Eucharistie est appelée Communion ou Sainte Cène dans le protestantisme. C'est un des deux seuls gestes qualifiés de "sacrement", c'est dire son importance dans les églises protestantes.
Du côté protestant, les Églises luthérienne et réformée notamment, qui constituent désormais en France une Église protestante unie, ont au contraire pris l'habitude, lorsqu'elles célèbrent la sainte Cène, d'inviter à participer toutes les personnes présentes qui croient en Jésus Christ.
Le baptême est considéré comme l'un des deux sacrements que reconnaissent les principales branches du protestantisme, l'autre étant la cène (ou communion).
La communion ou l'eucharisitie, c'est quoi ? L'Eucharistie, ou la Communion, est un des sept sacrements de l'Église catholique. C'est aussi la source et le sommet de toute vie chrétienne. Communier est le fait de recevoir le corps du Christ présent sous l'apparence du pain consacré au cours de l'Eucharistie.
La tradition orthodoxe souligne la libération de la liberté par l'Esprit de Dieu. On reçoit la communion avec une cuillère du calice. Les enfants communient à partir de leur baptême. L'Église catholique reconnaît pleinement les ministères et les sacrements orthodoxes.
Le baptême, la confirmation et l'eucharistie posent les fondements de la vie chrétienne ; on les appelle « sacrements de l'initiation » et la personne qui se prépare à recevoir ces sacrements s'appelle un « catéchumène ».
Le déroulement est le même qu'une messe d'enterrement, mais il n'y a pas d'eucharistie. La cérémonie est donc plus courte, mais cela ne retire rien à la solennité ou à l'importance de la célébration.
L' Eucharistie, le plus grand des sacrements est l'autoroute pour le Ciel !
L'eucharistie est donc un repas au cours duquel est remis le Corps du Christ ; les fidèles sont appelés à devenir eux-mêmes Corps du Christ. Ils passent en quelque sorte à l'intérieur de son corps et, ce faisant, ils sont inscrits en sa Pâque.
Comme tout sacrement, l'Eucharistie a été instituée par Jésus Lui-Même. Il l'a instituée lors de la Cène, son dernier repas avec ses disciples avant sa Passion.
Le Jeudi saint est le jeudi précédant Pâques. Il commémore pour les chrétiens l'institution de l'eucharistie par Jésus-Christ lors de la Cène, dernier repas pris par Jésus avec ses disciples avant son arrestation.
Qui peut communier ? L'eucharistie étant le centre de la vie chrétienne, tout adulte baptisé peut faire sa première communion et ensuite communier à chaque eucharistie. Pour les enfants, ils font généralement leur première communion après deux années de catéchèse.
Les Catholiques et Orthodoxes sont toutefois en désaccord sur la façon dont l'Esprit Saint circulent au sein de la “Sainte Trinité” et touche les fidèles : du Père PAR le Fils chez les Orthodoxes, alors que chez les Catholiques, le Saint-Esprit procède du Père ET du Fils.
Il existe des différences au niveau des sacrements. Les catholiques et les orthodoxes réalisent les sept sacrements. Concernant le baptême : l'Eglise catholique pratique essentiellement le baptême par effusion (l'eau est versée sur le front de la personne), l'Église orthodoxe baptise par immersion totale du corps.
Catholiques et orthodoxes ont en commun la vénération de Marie. Mais cette vénération revêt des accents différents. Le dogme de l'Immaculée Conception est étranger à l'orthodoxie.
Des personnes divorcées remariées ou vivant en concubinage souffrent de ne pas pouvoir communier, recevoir l'hostie. Elles se sentent exclues, rejetées par l'Église et sont conduites parfois à ne plus participer à la messe.
On communie selon la hiérarchie ecclésiale et sociale : ainsi les pasteurs communient en premier, puis les membres du consistoire, puis les autorités municipales dans les villes protestantes, puis les fidèles, les hommes d'abord, les femmes ensuite. Les fidèles s'avancent deux par deux, entourent la table de communion.
Les catholiques croient en l'autorité de la Bible et en l'autorité du pape (et des évêques). Les protestants ne croient qu'en l'autorité de la Bible. Les catholiques acceptent aussi la Tradition catholique. Pour eux, la Tradition est la révélation continue de l'Evangile du Christ à son Eglise, par le Saint-Esprit.
Les Protestants reconnaissent deux sacrements : le baptême et la messe aussi appelée cène, lors de laquelle le pain partagé est la présence symbolique du Christ.
L'essentiel, c'est donc sa foi à soi plus que celle de ses parents. L'Eglise Protestante Unie à laquelle nous sommes rattachés ne demandent même pas pour en être membre d'avoir été baptisé. Et chacun peut accéder à la Sainte Cène s'il le veut, même s'il n'est pas baptisé.
La croix huguenote est un symbole protestant, originaire du Sud de la France, en forme de croix de Malte aux pointes garnies de perles.