Secourisme routier : Marcel Arnaud, le père fondateur.
La position latérale de sécurité ou "PLS" est une manœuvre permettant de protéger les voies respiratoires d'une personne présentant des troubles de conscience. Elle consiste à placer un sujet inconscient qui respire normalement sur le côté.
La PLS est indentique pour l'adulte, l'enfant et le bébé (pour ce dernier, on peut l'installer au besoin en PLS dans les bras d'un adulte). La femme enceinte doit être installée sur son côté gauche, pour éviter la compression de certains vaisseaux.
Cas spécial : Femmes enceintes
Veillez toutefois à ce qu'elle soit couchée du côté gauche. Lorsqu'une femme enceinte est couchée sur le côté droit, la veine cave peut se retrouver compressée, ce qui risque d'interrompre le retour du sang vers le cœur et d'entraîner des troubles circulatoires.
Si la victime est inconsciente et qu'elle ne respire pas, commencez tout de suite la réanimation cardio-respiratoire ou réanimation cardio-pulmonaire, c'est-à-dire le massage cardiaque en alternance avec la respiration artificielle.
Comment évaluer l'état de conscience ? Une personne est inconsciente si elle n'ouvre pas les yeux à la demande ou sous l'effet d'un pincement de la peau, ou encore si elle ne répond pas aux questions. Une personne qui donne des réponses incohérentes ou incompréhensibles peut être à demi consciente.
Vérifiez que la victime respire. Tournez la victime sur le côté en position latérale de sécurité. Demandez à quelqu'un d'appeler les secours ; allez chercher de l'aide si vous êtes seul. Vérifiez régulièrement la respiration de la victime jusqu'à l'arrivée des secours.
La position latérale de sécurité ou PLS est une position de premiers secours à effectuer en présence d'une victime inconsciente et qui respire.
À la fin de la grossesse, l'utérus est volumineux et comprime la veine cave inférieure, en particulier lorsque la femme enceinte est couchée sur le dos. Cette grosse veine située dans l'abdomen est celle qui ramène le sang du bassin et des jambes vers le cœur.
Le massage cardiaque est uniquement préconisé si la victime ne respire pas, ou de manière anormale. Pour cela, il faut contrôler que la poitrine se soulève et se rétracte régulièrement, on peut également mettre son oreille près de la bouche de la victime pour entendre des bruits de respirations.
Comprimez la cage thoracique à l'aide des avant-bras et du poing fermé en effectuant des mouvements horizontaux répétitifs de compression à une profondeur d'au moins 5 cm (2 po); 5. Poursuivez les manœuvres jusqu'à ce qu'il y ait dégagement des voies respiratoires ou que la personne perde conscience. 6.
Serrez un poing et placez-le sur la moitié inférieure du sternum. Saisir le poing avec l'autre main. Délivre une compression ferme vers l'intérieur en tirant fortement les deux bras vers l'arrière. Répéter rapidement la compression 6 à 10 fois selon les besoins.
Définition. Une victime est inconsciente et respire lorsqu'elle ne répond pas aux questions, ne réagit pas à un ordre simple, reste immobile, et lorsque des mouvements de la poitrine ou de l'abdomen sont visibles et/ou un bruit respiratoire ou un souffle est perçu.
Penchez-la vers l'avant en soutenant sa poitrine d'une main, ce qui permettra à l'objet obstruant les voies aériennes de ne pas s'enfoncer davantage dans la trachée. Administrez un maximum de 5 claques entre les omoplates. Chaque claque a pour but de provoquer un mouvement de toux permettant de déloger l'objet.
"PLS" est l'abréviation de position latérale de sécurité, utilisée à l'origine par les secours. Quand vous êtes en PLS, c'est que vous êtes KO, au bout du rouleau. Traduction : Vous êtes incapable de faire quoi que ce soit !
Le plus simple est de faire un « garrot cravate » autour du membre. Réalisez deux tours du membre pour comprimer le sang, puis faites un nœud pour y placer un stylo, du bois ou une cuillère. Servez-vous de ces objets pour tourner le nœud afin de resserrer le garrot jusqu'à ce que le saignement s'arrête.
Puis-je tuer la victime si je masse un cœur qui bat ? Il a été démontré que le risque de blessure grave du fait de compressions thoraciques aux victimes qui ne sont pas en arrêt cardiaque est négligeable.
Dans la plupart des cas, il est inutile, et même néfaste, de pratiquer le bouche-à-bouche à un patient en arrêt cardiaque. C'est ce que vient de démontrer une étude américaine. Les chances de survie des patients sont en effet passées de 18% à 34% depuis que l'on ne ventile plus les victimes.
Le défibrillateur détermine automatiquement la nécessité du choc électrique et son intensité. Ainsi, il ne délivrera pas de choc s'il perçoit que le cœur a un fonctionnement ne nécessitant pas ce traitement. L'humidité excessive (pluie, victime mouillée) ou un environnement métallique (victime sur un échafaudage, etc.)
La réanimation cardiopulmonaire (RCP) ou réanimation cardiorespiratoire (RCR) (en anglais, Cardiopulmonary resuscitation ou CPR) est un ensemble de manœuvres destinées à assurer une oxygénation des organes lorsqu'une victime a fait un arrêt cardiorespiratoire (ACR) : son cœur ne bat alors plus, privant de sang les ...