« Le pronom "iel" a été créé par des personnes non-binaires au sein de la communauté LGBTQ+ . Mais cette intégration au Robert est bien la confirmation d'un usage qui va au-delà du cercle des personnes concernées », estime Aline Laurent-Mayard, journaliste qui se définit comme non binaire*.
Il est apparu dans les années 2010 et a été utilisé d'abord dans les milieux LGBT. C'est un mot qui a été "forgé", un néologisme, comme l'ont été courriel, informatique ou encore alunir.
Pour l'instant, iel reste le pronom le plus courant. Sa forme du pluriel, iels avec un s , s'emploie de la même façon que la forme du singulier. En outre, le iels pluriel peut aussi être utilisé en langage inclusif pour désigner un groupe d'hommes et de femmes.
Au départ, Le Robert précisait sur son site internet «On écrit aussi ielle, ielles». Mais ces variantes ne sont plus données. La définition de ce mot «rare» est: «Pronom personnel sujet de la troisième personne du singulier (iel) et du pluriel (iels), employé pour évoquer une personne quel que soit son genre».
En cause, la récente inscription du pronom neutre « iel » – contraction neutre de « il » et « elle », notamment utilisée pour désigner les personnes non-binaires qui ne se reconnaissent pas exclusivement dans un genre, féminin ou masculin, ou dans aucun des deux – dans la version en ligne du dictionnaire Le Robert.
Au début des années 2010, le mot "iel" a été pensé pour pallier un manque dans la langue française. Les pays anglo-saxons, eux, avaient recours au pronom "they" pour évoquer les personnes non-binaires. Pratique, car en anglais they est un mot épicène, c'est-à-dire qui neutralise le genre.
Pronom. (LGBT) Pronom de la troisième personne de genre neutre, permettant de désigner des personnes dont le genre est inconnu ou ne se reconnaissant pas dans la binarité masculin/féminin. Bien que majoritairement écrit «Iel», on retrouve aussi la forme alternative «Yel».
« il/lui », « they/them », « elle/elle », « she/her/hers », « il/they », « il/elle » : toute une flopée de pronoms personnels sujets et compléments (et d'adjectifs possessifs) s'affichent.
Iel, iels, mais aussi ielle et ielles : « pronom personnel sujet de la troisième personne du singulier et du pluriel, employé pour évoquer une personne, quel que soit son genre ».
"Iel", c'est la contraction de "il" et "elle", un pronom neutre en quelque sorte qui permet "d'évoquer une personne quel que soit son genre" nous dit la définition.
Le néo-pronom le plus répandu en français est iel.
Certaines personnes utilisent la déclinaison ellui : « c'est à ellui », « j'étais avec ellui ». D'autres préfèrent utiliser iel quelle que soit la fonction du pronom dans la phrase. Très souvent, cela s'accompagnera d'accords dégenrés, mais pas systématiquement.
Ael est un pronom neutre, au même titre que iel . Certaines personnes non binaires choisissent d'être désignées par le pronom ael de préférence à iel , car il est plus éloigné de la consonance des pronoms binaires il et elle .
Pour ce qui est des pronoms on a : « él » = il et « ella » = elle.
ON ÉCRIT AUSSI ielle, ielles. Ce pronom non genré est donc la contraction des pronoms "il" et "elle" afin de parler d'une personne à la troisième personne sans référer à son genre.
Sur Instagram, le choix est vaste : he/him (il), she/her (elle), they/them (iel, contraction de "il" et "elle" en français), mais aussi "xe/xem" ou "ve/ver" des "néo-pronoms" utilisés par des personnes transgenres ou non-binaires.
Les personnes qui s'identifient au genre neutre choisissent they/them ( they est considéré comme le pronom neutre) ou un pronom français comme iel . Et dans certains cas, des personnes transgenres choisissent plutôt she/they ou he/they .
C - Cisgenre
Cette catégorie comprend les personnes qui avaient indiqué que leur sexe assigné à la naissance était identique à leur genre actuel.
Pour l'Académie française, le pronom iel "n'a aucun sens" et relève d'un "coup de pub"
Au / Aux Du / Des Lorsque l'on fait référence à quelqu'un que l'on ne connaît pas, il est préférable d'utiliser un langage de genre neutre. La grammaire neutre peut également être utilisée pour parler de personnes non-binaires.
Les personnes non binaires peuvent choisir d'employer des pronoms neutres, ou bien une combinaison de pronoms genrés ou encore décider de n'employer aucun pronom pour se désigner. Les pronoms utilisés également peuvent varier pour correspondre à l'identité de genre de la personne en fonction de la période.
C'est l'inverse d'une personne transgenre, qui ne se sent pas en accord avec son sexe biologique. Trans : se dit d'une personne dont l'identité de genre ne correspond pas au sexe de naissance. Non-binaire : se dit d'une personne dont l'identité de genre ne se reconnait pas dans le genre masculin et le genre féminin.
Correspondant à une catégorie de nouveaux pronoms utilisés à la place des binaires « elle(s) » et « il(s) », ils sont généralement utilisés par des personnes qui ne s'identifient à aucun genre, dépassant toute catégorisation normée.
Cela tient à une certaine vision de la société traditionnelle, et cela aussi est un effet de ce qu'on va appeler le patriarcat. On est dans une société où on a deux sexes sociaux, et donc deux genres, homme et femme, auxquels correspondent des rôles bien précis.