Le manque affectif se ressent par une douloureuse sensation de vide intérieur et une tendance aux conduites addictives. Identifiable comme symptôme de la dépendance affective, le manque d'affection s'exprime dans le cadre des relations affectives.
Ce sentiment est parfois lié à un manque de confiance en soi. On a du mal à s'accepter, à s'estimer, on ne comprend pas comment les autres pourraient nous aimer alors qu'on est comme « ça ». Il arrive également qu'on ait l'impression que si l'autre nous aime, on pourra s'aimer en retour.
Dans la vie, tout fluctue. Dans une relation, il est donc tout à fait normal que les sentiments évoluent. Si vous ressentez une perte de sentiments amoureux, ne vous culpabilisez pas trop. C'est un passage obligé pour presque tous les couples.
Le vide affectif vient de votre blessure originelle d'abandon ou de rejet. Le sentiment de solitude vient de votre regard porté essentiellement sur les autres, et de la recherche de réponses à vos besoins à l'extérieur de vous.
La télévision peut accentuer le sentiment de vide, tout comme le téléphone et les réseaux sociaux, qui ne sont souvent qu'un leurre pour oublier la solitude affective. Il vaut mieux prendre le temps de parler avec ses proches, au téléphone ou en face à face.
La solitude n'est pas une maladie, mais plutôt le symptôme d'une difficulté à s'adapter à son environnement. Cela peut parfois résulter d'un problème de santé mentale préexistant. Dépression, anxiété, troubles du sommeil ou bipolarité, peuvent se manifester également par un sentiment profond de solitude.
Se sentir vide est associé à la tristesse, à la peine. Ce sentiment est souvent dû à une rupture du quotidien, comme nous l'explique Joëlle DENOYER, notre psychologue. On peut alors ressentir l'abandon, la solitude et une sensation de rejet. Un sentiment qui se situe dans le ventre et le thoraxe.
Un sentiment viscéral de manque affectif lorsque la personne dépendante est éloignée de l'autre. La tendance à s'oublier et à nier ses propres besoins, au profit de l'autre et dans l'optique de préserver la relation.
Il faut apprendre à s'aimer soi-même, travailler sur la confiance en soi. Sentir que notre souffrance prend sa racine dans notre passé. Au final, il faut se reconstruire faire le point de ses carences, les soigner en , en prenant conscience pour enfin accepter d'aimer et être aimé(e).
ortho. malaimé, malaimée) Personne qui souffre du rejet des autres : Les mal-aimés de la société.
Lorsque la carence affective se prolonge ou se répète, des signes plus spécifiques apparaissent. Balancements, stéréotypies, automutilations, tous ces comportements ont pour objectif une autostimulation de l'enfant qui cherche ainsi à se sentir vivant.
Les symptômes de la dépendance affective
La personne dépendante affective est obsédée et vit à travers l'autre, croyant qu'elle n'est rien sans lui. Ayant peur de l'abandon, de la séparation et de la solitude, la personne fera tout pour plaire et agir en fonction de l'autre.
Dans ses multiples conférences, B. Cyrulnik a coutume de dire que les carences affectives et éducatives vont profondément altérer le vécu de l'enfant en provocant une perte de sens, un appauvrissement sensoriel et un sentiment d'humiliation.
L'épuisement ou fatigue émotionnelle se réfère à un état d'affaiblissement général. Elle se caractérise par une simultanéité sur l'aspect physique et mental.
Le mal être se manifeste le plus souvent par du stress, de l'angoisse, de la peur face aux difficultés. Ces troubles sont accompagnés d'un sentiment permanent d'être en situation d'échec. Cela accentue le manque d'estime de soi, ou la perte de confiance en soi.
Pour faire face à l'état d'épuisement émotionnel, il ne faut pas hésiter à demander de l'aide et faire appel aux autres en leur déléguant certaines tâches. Il est également nécessaire de savoir dire non lorsque vous ne vous sentez pas capable de réaliser quelque chose ou lorsque vous êtes débordé.
Des études ont montré que ce sentiment d'isolement peut entraîner de multiples problèmes de santé chroniques, tels que les maladies cardiaques, les maladies pulmonaires, l'hypertension, les accidents vasculaires cérébraux et les troubles métaboliques comme l'obésité.
« Le sentiment de solitude se définit par deux symptômes. Un sentiment d'insécurité et une incapacité à faire appel aux autres. Quand ils sont en difficulté, ils ont le sentiment de ne pas pouvoir faire face et que, s'ils demandent de l'aide aux autres, ils vont déranger », explique le psychiatre.