Le nom de Marivaux a donné naissance au verbe « marivauder » qui signifie « échanger des propos galants et raffinés ». Par extension a été créé le mot « marivaudage », et ce du vivant même de Marivaux, et probablement dans un de ces cafés littéraires si prisés à l'époque.
Manière d'écrire ou de parler proche du style de Marivaux qui se caractérise par une légèreté de ton pour évoquer l'amour. Exemple : Le marivaudage permet à l'auteur de parler de la psychologie amoureuse des personnages. Style ou langage recherché pour analyser et exprimer des sentiments amoureux.
marivaudage n.m. Badinage spirituel et superficiel ; échange de propos galants et précieux.
Quand on emploie ce mot au sujet d'un film ou d'un roman, c'est pour indiquer que les personnages se comportent de cette façon les uns envers les autres, qu'ils se complaisent dans une relation de séduction qui s'étire en longueur. Marivaudage a un autre sens, dans le domaine de la littérature.
Le marivaudage est alors l'alliance d'un thème – la naissance de l'amour – et d'un style : le mélange de préciosité et de familiarité. Cette expression révèle aussi tous les obstacles qui se mettent en travers de l'amour.
Le Père prudent et équitable (1706), mais édité en 1712, à Limoges. Le Chemin de la fortune (1734), davantage une suite de scènes qu'une pièce. Marivaux avait également écrit une Heureuse Surprise et une Amante Frivole qui n'ont jamais réapparu.
Dire ou faire quelque chose pour s'amuser, pour plaisanter.
Dispute et altercation, sont des mots synonymes.
Le terme apparaît dans les années 1760, et il est à l'origine critique, puisqu'il désigne des comédies jugées trop abstraites, trop spirituelles, trop recherchées. Marivaux était en effet un adepte du langage et de ses subtilités.
Née d'une complexe genèse à partir de 177539, cette comédie inespérée de Diderot, nouveau-né ravisé d'un père déjà âgé40, fut jouée 162 fois entre 1781 et 1782.
BADINAGE, signifie aussi en matiere de galanterie, de petits mysteres, de petites façons & grimaces qui servent à divertir ou à cacher aux autres sa passion.
Presque tous les personnages, en effet, ont recours à la fausse confidence : Araminte feint de vouloir épouser le Comte pour tromper Dorante ; Marton dupe sa maîtresse en lui recommandant d'épouser le Comte ; Dorante trompe Marton en lui laissant croire qu'il l'aime.
Les Fausses Confidences est une comédie en 3 actes de Marivaux. Elle fut représentée pour la première fois le 16 mars 1737 au Théâtre-Italien, à Paris. Avec cette pièce, l'œuvre dramatique de Marivaux aboutit à une forme de comédie en prose marquée par une sorte de réalisme bourgeois.
Les Fausses Confidences est considérée par beaucoup comme l'une des toutes meilleures pièces de Pierre de Marivaux. Et il est vrai qu'elle possède un côté alerte et plaisant. On y sent un peu de ruse du personnage principal, Dorante, mais pour la bonne cause, ce qu'on est tout de suite prêt à lui pardonner.
Le mouvement littéraire de Marivaux
Cependant, à cette apparente légèreté s'ajoute dans ses pièces une subtile critique des inégalités sociales, comme L'île des esclaves (1725) ou La Colonie (1750), Marivaux étant un écrivain des Lumières.
Tour imprévisible et le plus souvent défavorable pris par les événements et lié à une activité, une action ; risque (surtout pluriel) : Les aléas du métier.
chétive. Maigre, frêle, de faible constitution.
nom masculin. littéraire Très grande souffrance physique ou morale. ➙ peine, supplice, torture. Grave souci.
Lèvre d'un animal. (Se dit surtout lorsque la lèvre est saillante ou pendante.) 2. Familier.
Synonyme : courtiser, papillonner. – Familier : batifoler, fréquenter. – Littéraire : marivauder.
S'amuser, s'ébattre sans souci, librement ; batifoler, badiner.
"La première représentation se passe très mal, il y a une cabale, Marivaux a des ennemis, Voltaire d'un côté, Crébillon (dramaturge très connu à l'époque) de l'autre, la pièce est un échec et ne sera jouée que deux fois".
4/ Un romancier moraliste.
Marivaux écrit aussi des romans. Les plus connus sont La Vie de Marianne (1731-1741) et Le Paysan parvenu (1735). Dans ces deux oeuvres inachevées, il exprime son goût de l'analyse psychologique et une attitude moraliste face à la société.
Il s'agit d'une comédie sociale qui souligne les tensions entre l'aristocratie et les domestiques. Marivaux atténue cependant la violence de sa critique sociale par la distanciation via l'utopie, et le comique farcesque, cette pièce étant ponctuée par les plaisanteries grivoises d'Arlequin.