🤔Qui a le dernier mot médecin traitant ou médecin du travail ? Comme évoqué précédemment, c'est le médecin-conseil de la CPAM qui est chargé d'assurer le contrôle médical. Autrement dit, il doit vérifier que l'état de santé du salarié mentionné sur l'arrêt maladie est réel.
En revanche, le médecin du travail aura le dernier mot sur votre capacité ou non à reprendre votre poste de travail.
Son rôle ? Accompagner l'évolution des pratiques des professionnels de santé et des assurés et la structuration des soins dans les territoires pour répondre aux enjeux de santé publique et de maîtrise des dépenses. Parmi ses qualités figurent la rigueur, l'autonomie et la pédagogie.
Le conseil médical est au-dessus du médecin-conseil de la mutualité.
Cette convocation peut être envoyée pour plusieurs raisons, comme dans le cadre d'un arrêt maladie de longue durée, pour vérifier l'aptitude au travail, ou pour évaluer un handicap. La lettre précisera la date, l'heure, et le lieu du rendez-vous ainsi que l'objet du contrôle.
Médecin-conseil peut-il obliger à reprendre le travail ? Le médecin-conseil peut recommander à un travailleur de reprendre le travail, mais il ne peut en aucun cas le contraindre à le faire.
Au 3646, un message peut également leur être laissé pour qu'ils vous rappellent (généralement sous 48h). Sinon votre medecin en faisant le numéro dédié aux professionnels de santé peut les contacter directement.
La durée de congé longue maladie pour dépression des fonctions publiques peut se prolonger jusqu'à 3 ans maximum. Elle peut également s'échelonner sur des périodes de 3 à 6 mois dans un délai de 4 ans en total.
Vous pouvez formuler votre demande de rendez-vous auprès du médecin conseil par courrier motivé ou par téléphone en composant le 36 46. Vous pouvez également demander votre rendez-vous directement en vous présentant à l'accueil de votre service médical.
Afin d'obtenir un maximum d'informations, le médecin-conseil reste en contact avec votre médecin traitant, votre médecin spécialiste ou votre médecin du travail. Il peut également leur demander des rapports de leurs consultations.
Une décision prise par le médecin conseil
La mise en invalidité est une décision prise, par le médecin conseil, suite à une maladie ou un accident non professionnel, ou après une usure prématurée de l'organisme (article L. 341-3 du Code de la Sécurité sociale).
Rester curieux et bien s'informer sur ses droits pour ne pas être désemparé par ses interlocuteurs ou par l'assureur. Une bonne connaissance même élémentaire de la procédure d'indemnisation du préjudice corporel est essentielle pour mieux se défendre lors des débats d'expertise.
Ne pas confondre l'inaptitude, qui est prononcée par le médecin du travail, et l'invalidité, qui est décidée par le médecin conseil de votre organisme de sécurité sociale ( CPAM : CPAM : Caisse primaire d'assurance maladie ou MSA : MSA : Mutualité sociale agricole ).
Les médecins du travail sont tenus par le secret professionnel à l'instar des professionnels de santé qu'on retrouve dans les centres hospitaliers. Ils ne doivent donc pas divulguer des informations que les travailleurs leur confient et qui n'ont aucun rapport direct avec le poste de travail occupé.
Une convocation est, d'ordinaire, faite à la demande de la CPAM. Ni l'employeur, ni le salarié ne sont à l'origine d'une convocation.
La convocation peut intervenir à tout moment, y compris pendant les premiers jours de l'incapacité de travail. Selon votre lieu de résidence, le délai de 1ère convocation peut varier. En moyenne, la première visite intervient 4 à 6 mois après l'arrêt initial.
Les honoraires d'assistance par un médecin-conseil sont reconnus depuis 2006, comme faisant partie du poste de préjudice « Frais divers », et doivent ainsi être remboursés à ce titre à la victime, par le responsable ou son assureur.
La faculté de contrôler la maladie est ouverte dès l'instant où le travailleur fait valoir son incapacité de travail, même avant que ne parvienne un éventuel certificat médical, et tout au long de la période d'incapacité, même au-delà de la période couverte par le salaire garanti.
Reconnaissance de la dépression en affection de longue durée
La dépression dans sa forme récurrente (au moins trois épisodes dépressifs) peut être reconnue "affection de longue durée" (ALD).
Le taux d'incapacité permanente et définitive pour un état dépressif chronique n'excède pas 40 % : l'assurance applique dès lors le barème prévu pour un tel pourcentage d'incapacité partielle. Schématiquement, une incapacité temporaire totale (100 % d'incapacité) pour état dépressif peut être accordée pour 1 à 2 ans.
Cette pathologie nécessite donc une prise en charge accompagnée de soins et de traitements appropriés. La reconnaissance de la dépression comme handicap par la MDPH, de même que la reconnaissance en ALD de la CPAM sont envisageables dans certains cas et peuvent être d'une grande aide pour certains patients.
« Dites tout »
À ceux qui se demandent s'ils devraient mentionner une préoccupation à leur médecin, elle offre ce conseil : Dites tout. « Si quelque chose est important pour vous, cela le sera pour le médecin aussi, alors parlez-en, dit-elle. Dites-lui ce que vous pensez ou ressentez, afin qu'il puisse vous aider. »
N'oubliez pas qu'il existe de nombreuses raisons pour lesquelles un professionnel de la santé vous contactera après un examen médical. Si les résultats sont préoccupants , ils peuvent vous appeler ou demander à une réceptionniste d'appeler pour prendre rendez-vous. 15 Un professionnel de la santé peut également vous appeler pour vous assurer que tout va bien ou discuter des tests de suivi nécessaires.
sur les soins, le médecin traitant est le seul compétent, sur le versement de prestations et la réalité de l'arrêt maladie, c'est le médecin-conseil qui a le dernier mot, en matière d'incapacité à occuper un poste, c'est la médecine du travail qui tranche.