ll sera plus tard, en 1849, élu député de la Martinique contre... Victor Schoelcher. À Mayotte, sultanat musulman tombé sous protectorat français en 1841 et qui ne compte aucun planteur européen, le gouvernement abolit l'esclavage dès le 9 décembre 1846, sous le règne de Louis-Philippe Ier.
Lors des Cent-Jours en 1815, Napoléon abolit la traite esclavagiste pour satisfaire à la demande des Britanniques, qui y ont mis un terme en 1807. Napoléon n'a jamais regretté d'avoir rétabli l'esclavage dans les colonies.
Cependant, avec l'abdication du roi Louis-Philippe et la proclamation de la République le 25 février 1848, Victor Schoelcher, fervent oppo- sant à l'esclavage nommé sous-secrétaire d'État aux colonies, décrétera immédiatement son abolition.
Le Danemark est le premier pays européen à abolir la traite des Noirs en 1792, suivi de près par l'Angleterre (1807) et les Etats-Unis (1808). Au congrès de Vienne en 1814, la Grande-Bretagne use de son influence pour inciter d'autres puissances étrangères à imiter cette politique.
Victor Schoelcher (1804-1893)
Il consacre sa vie à la lutte contre l'esclavage et à la réforme de l'Empire colonial. Nommé sous-secrétaire d'État à la Marine et aux Colonies sous la IIe République, il fait promulguer le décret du 27 avril 1848 qui abolit définitivement l'esclavage en France.
Considérant que l'esclavage est un attentat contre la dignité humaine ; Qu'en détruisant le libre arbitre de l'homme, il supprime le principe naturel du droit et du devoir ; qu'il est une violation flagrante du dogme républicain : « Liberté – Égalité – Fraternité » […]
1842 : Victor Schoelcher publie Des Colonies françaises. Abolition immédiate de l'esclavage. 27 AVRIL 1848 : décret abolissant l'esclavage dans les colonies françaises.
- la première abolition de l'esclavage par la France le 4 février 1794. Pour la première fois dans l'histoire, fut proclamée par la Convention nationale, l'abolition de l'esclavage, près de quatre ans après l'adoption par l'Assemblée de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen.
Une volonté de rétablir les colonies françaises
L'empereur Napoléon souhaitait surtout reconstituer un empire colonial français en Amérique. Une garantie de prestige, mais surtout un atout économique : en 1789, un Français sur dix vivait du commerce colonial sous l'ancien régime.
Après l'échec de la première abolition de 1794, la Seconde République abolit définitivement l'esclavage dans les colonies françaises le 27 avril 1848.
La Deuxième République, sous l'impulsion de Victor Schœlcher, abolit enfin l'esclavage sur tous les territoires français, par le décret du 27 avril 1848.
En tête du classement, l'Inde, où existent toutes les formes d'esclavage moderne, du travail des enfants au commerce du sexe en passant par le mariage forcé.
Journaliste et homme politique français, Victor Schœlcher a consacré sa vie à la lutte contre l'esclavage. Militant de l'abolition sous la Monarchie de Juillet, il est le rédacteur du décret du 27 avril 1848 qui abolit définitivement l'esclavage en France.
ANTIESCLAVAGISTE, adj. et subst. (Celui, celle qui est) opposé(e) au principe et à la pratique de l'esclavage, plus particulièrement à la traite des noirs : Les principaux coups portés à l'édifice esclavagiste moderne provinrent d'un mouvement politique considérable, aux bases littéraires et philosophiques.
La traite atlantique débute au 15e siècle lorsque les Portugais commencent à acheter des hommes sur les côtes d'Afrique qu'ils explorent alors. La découverte du Nouveau Monde et sa colonisation par les grandes puissances maritimes européennes accélèrent le processus de façon exponentielle.
Son engagement le plus connu est son combat pour l'abolition de l'esclavage dans les colonies françaises, intervenue en 1848 à la faveur de la Révolution de février et de l'instauration d'un gouvernement républicain.
A partir du XVIIe siècle, des millions d'hommes et de femmes, arrachés au continent africain, vont constituer la main-d'œuvre docile et bon marché des plantations en plein essor.
Le Code noirCode noir, ou Édit servant de règlement pour le gouvernement et l'administration de la justice, police, discipline et le commerce des esclaves nègres dans la province et colonie de la Louisiane, 1685.
Au XVIIIe siècle par exemple, le prix moyen d'un esclave oscillait entre 500 et 2000 livres . Rappelons qu'à la même époque, le prix d'achat de captifs au Sénégal variait entre 100 et 200 livres et, à la fin du siècle, seule la pièce d'Inde pouvait atteindre les 300 livres » (p. 111).
Les esclaves percevaient en compensation un véritable salaire évalué à 1 F 60 de chaque jour de travail de la semaine. En réalité, ce salaire est acquitté en presta tions de vivres et autres objets, l'argent ne servant qu'à l'achat de la morue, achat qui paraît être effectué par l'inter médiaire du géreur.
Le dernier survivant connu des navires négriers transatlantiques, amené aux Etats-Unis en 1860, a été identifié par une chercheuse de l'Université de Newcastle. Sally Smith a été enlevée dans un village de l'actuel Bénin, en Afrique de l'Ouest, par des marchands d'esclaves.
Voltaire a été accusé d'avoir amassé son immense fortune grâce à la traite négrière, qu'il fut pourtant l'un des premiers à dénoncer ouvertement.