5 février 1955 : Pierre Mendès France, Président du Conseil, propose un plan de réformes en Algérie, mais, mis en minorité, est contraint de démissionner. 1er avril 1955 : Edgar Faure, Président du Conseil, instaure l'état d'urgence dans une partie de l'Algérie.
Quelles sont les causes de la guerre d'Algérie ? L'Algérie revendique depuis longtemps son indépendance alors qu'un large mouvement de décolonisation a lieu après la Seconde Guerre mondiale dans le monde entier. Le passage à la lutte armée du FLN (front de libération nationale) est le déclencheur.
François Mitterrand, qui est devenu Président de la République en 1981, reste une figure marquante, avec celle de Guy Mollet ou de Robert Lacoste, dans la conduite de cette guerre. Il était, en 1956, le numéro 2 du gouvernement, ce que l'on avait largement oublié.
Le 14 juin 1830, l'armée française débarque en Algérie sur ordre du roi Charles X. L'Algérie est alors une province de l'Empire ottoman. La prise d'Alger par les français marque le début de la colonisation de l'Algérie.
La guerre d'Algérie débute le 1er novembre 1954. Au cœur du conflit, on trouve l'opposition entre les nationaliste algériens et le gouvernement français. L'Algérie est alors une colonie française et elle réclame son indépendance.
A partir de 1959, si sa politique connaît encore des zigzags - il lâche en mars 1960 devant les militaires en Algérie que l'indépendance, "c'est une fumisterie" - le général de Gaulle chemine vers l'acceptation d'une Algérie algérienne. En essayant de préserver au mieux les intérêts français, notamment au Sahara.
La fin des hostilités entre le FLN et la France fut la conséquence des accords d'Evian signés le 18 mars 1962 par les représentants du gouvernement français et ceux du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA).
D'ailleurs, ce sont ces mêmes Turcs qui ont «vendu» l'Algérie à la France un certain 5 juillet 1830, alors que le général de Bourmont, conduisant son impressionnante flotte, peinait à vaincre les vaillants Algériens qui affrontaient l'armée française courageusement depuis le 14 juin, jusqu'à ce que la trahison du dey ...
Ce surnom viendrait du fait que les chauffeurs des bateaux à vapeur avaient l'habitude de marcher pieds nus dans la soute à charbon du navire. Ces chauffeurs étant souvent algériens, « pied-noir » a ensuite désigné, par extension, un Algérien. Cet emploi est attesté en 1917. Son emploi actuel n'est attesté qu'en 1955 .
Prestige, religion et commerce sont les principaux motifs qui amènent la France à se lancer dans la conquête de cette terre sous domination ottomane.
La cause la plus fondamentale était l'infériorité démographique. En 1938, après l'annexion du pays des Sudètes, le Reich comptait 79 millions d'habitants, presque deux fois plus que la France (41,5) ! L'infériorité numérique s'était aggravée depuis 1914 (68 millions contre 39,6).
En français, le pays est désigné, avant 1830, par les expressions les plus diverses : « Barbarie », « El Djezair », « Numidie », « Africa », « Ifrikyia », « Royaume d'Alger », etc..
La guerre d'Algérie est souvent qualifiée de « guerre sans nom » parce que les gouvernements français successifs ont refusé de lui reconnaître officiellement le nom de guerre jusqu'à la récente loi du 18 octobre 1999.
Nuit du 31 octobre au 1er novembre 1954 : une série d'attentats frappe le territoire algérien. Œuvre d'un groupe de militants indépendantistes, le Front de Libération Nationale (FLN), ces événements inaugurent une guerre de presque huit ans, qui met un terme à la colonisation française en Algérie.
Les harkis sont une classe à part des soldats musulmans de l'armée régulière (FSNA ou Français de souche nord-africaine), qui sont 85 000 en 1960. Au total, durant la guerre, l'armée française recense 160 000 contractuels harkis, moghaznis, GMPR (devenus GMS) et un peu plus de 110 000 réguliers.
1er novembre: proclamation du Front de libération nationale (FLN), qui fixe les objectifs de la lutte armée pour l'indépendance nationale par la restauration de l'Etat algérien souverain. Une vague d'attentats contre les Français en Algérie marque le début de la guerre.
L'islam s'est installé au Moyen Âge et il constitue la religion majoritaire des Kabyles. Son influence sur la culture, la société est majeure ; et ce à travers diverses périodes historiques. Au début de la conquête musulmane du Maghreb, la population berbère se convertissait massivement.
Au cours de l'occupation turque, qui dura de 1515 à 1830, l'Algérie bénéficia d'une grande autonomie, sous l'autorité d'un pouvoir militaire exercé par le dey et contrôlé par la milice des janissaires turcs. Les Ottomans construisirent des fortifications tout le long du littoral et y installèrent des garnisons.
Originaires de Kabylie, région montagneuse du nord de l'Algérie, les Kabyles sont des Algériens constituant un peuple et un groupe ethnique à part entière. Ils forment depuis le 19e siècle le plus important groupe berbérophone en Algérie.
L'Australie arrive en tête, le Canada et la Finlande complétant le podium. La Chine et l'Inde ont un index légèrement supérieur à celui de la France, mais nous arrivons devant l'Espagne, l'Allemagne ou encore le Royaume-Uni. Les Etats-Unis arrivent également derrière, malgré leur patriotisme légendaire.
Une fois l'Algérie entrée dans la domination coloniale française en 1830, environ 15 000 Turcs ont été expulsés vers Smyrne ; de plus, de nombreux Turcs (aux côtés d'autres indigènes) ont fui vers d'autres régions de l'Empire ottoman, notamment en Palestine, en Syrie, en Arabie et en Égypte.
L'Armée de libération nationale (ALN) a été créée par le CRUA en 1954 et constitua le bras armé du Front de libération nationale (FLN) en guerre de 1954 à 1962 contre la présence coloniale française en Algérie.
Au sein de l'Empire colonial français, l'Algérie constitue un territoire particulier. Il s'agit de la plus ancienne conquête coloniale, le territoire est annexé à la France depuis 1830. Son statut est unique puisque l'Algérie est divisée en trois départements, qui sont gérés par le ministère de l'Intérieur.
Ils sont menuisiers, étudiants, prêtres ou encore instituteurs, ils n'ont aucune idée de la réalité des tensions qui sévissent en Algérie au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Ils y débarquent pourtant en 1956 pour une mission de « maintien de l'ordre ».