Les adolescents ont besoin de plus de sommeil parce que leur corps et leur esprit traversent une période de croissance rapide. Les recherches scientifiques démontrent que de nombreux adolescents ne dorment pas assez. Pour donner le meilleur de toi, tu as besoin de 8 à 10 heures de sommeil par jour.
Plusieurs facteurs nuisent au sommeil des jeunes : L'hyperconnexion aux écrans (tablettes, smartphones, ordinateurs) ; Les rythmes de sommeil décalés entre la semaine et le week-end ; Le manque d'activité physique.
À l'adolescence, la durée du sommeil lent diminue : or c'est le sommeil de réparation. La tendance à la somnolence diurne s'accroît avec la maturation pubertaire. La restriction du sommeil accentue ce phénomène, l'incapacité à s'endormir le soir peut être à l'origine d'une fatigue chronique.
Ce comportement a des causes purement physiologiques. L'adolescence est une période de transformation du corps, notamment de bouleversements hormonaux qui dérèglent l'horloge biologique et mettent le jeune dans une sorte de décalage horaire permanent.
À terme, un sommeil insuffisant ou de mauvaise qualité, contribue à une surproduction d'hormones. Ces dernières favorisent l'augmentation de la tension artérielle et du mauvais cholestérol (LDL). Elles perturbent le métabolisme du glucose, ce qui peut conduire à un diabète de type 2, voire à une obésité.
faire une pause ou une courte sieste en début d'après-midi, dès les premiers signes de fatigue ; écouter son corps, respecter son rythme et ses besoins de sommeil ; pratiquer une activité sportive de manière régulière (à éviter en fin de journée ou le soir).
Sans trop de surprise, les premiers responsables sont le stress et l'anxiété. "C'est la cause numéro 1" , assure Olivier Pallanca : "Certaines personnes ont des vulnérabilités au stress. Dès qu'ils vont être trop actifs, qu'ils vont avoir un niveau d'éveil trop important, ça va activer le même déséquilibre.
Comment améliorer le sommeil des adolescents ? Favoriser l'éclairage le plus important le matin, ce qui est très important pour permettre au sommeil de se caler sur 24 heures. Faire du sport le matin et non le soir car cela risque de retarder l'heure d'endormissement. Se lever à des horaires réguliers.
Les adolescents qui ont entre 16 et 19 ans devraient se coucher entre 22 heures et 23 heures, en semaine comme le week-end.
Chez l'adolescent :
En cas d'éveil, se lever et pratiquer une activité calme, se recoucher après quelques minutes. Si besoin, privilégier les siestes de courtes durées (moins de 20 minutes). Éviter les activités trop intenses avant le coucher. Éviter les excitants (boissons énergisantes, café, thé, tabac).
Des poussées de croissance épuisantes
Logique : ces poussées de croissance épuisent son organisme. Qui dit fatigue, dit besoin de repos. Et sa position favorite, c'est souvent écrasé(e) sur le canapé, basculé(e) un peu en arrière, jambes allongées sur la table basse.
En pleine croissance, son énergie est fortement sollicitée. Il est parfois difficile de détecter une fatigue « normale », d'un réel manque de tonus. La croissance réclame énormément d'énergie : ce processus complexe est au cœur du développement de l'ensemble de l'organisme.
De nombreux facteurs et maladies peuvent être la cause d'asthénie : Il y a en premier lieu le manque de sommeil ou la mauvaise qualité du sommeil qui peuvent être liés à des pathologies du sommeil comme le syndrome d'apnée du sommeil, mais aussi des troubles hormonaux tels que les troubles de la thyroïde.
Mais, la plupart du temps, ils ne savent pas quelles sont les solutions ou comment les mettre en place. Le besoin de sommeil est différent selon l'âge et selon la personne. Pour un adulte, il est estimé à 7-9 heures par 24h. Pour un jeune de 15 ans, il est de 8 à 10 heures1.
Les utilisateurs d'écrans, le soir, réduisent leur durée du sommeil de 30 à 45 minutes. La lumière vive des tablettes d'ordinateur dérègle en effet la sécrétion de mélatonine (l'hormone du sommeil) et retarde l'endormissement.
Le matin, pour être de bonne humeur dans la journée, il est déconseillé de commencer sa journée dans la précipitation. Ainsi, mieux vaut ajouter 15 ou 30 minutes de plus à votre planning pour prendre du temps le matin, en vous levant à 7h30.
Le principe de sa méthode est donc d'inspirer doucement par le nez, la bouche fermée, tout en comptant jusqu'à 4 dans sa tête, de retenir sa respiration pendant 7 secondes et d'expirer par la bouche en comptant jusqu'à 8. Le tout à répéter 3 fois pour faciliter l'endormissement.
"Les couche-tôt ont tendance à manger des aliments plus sains", explique la psychologue Kristin Aschbacher qui a mené l'étude. Les personnes qui se couchent entre 19 heures et 23 heures mangeaient ainsi davantage de légumes, de fruits, de glucides riches en fibres et de protéines maigres.
Dr Madiha Ellaffi : Les recommandations parlent de 8 heures au minimum pour les adolescents et jeunes adultes. Il faut compter au moins 8 et jusqu'à 10 heures de sommeil pour certains, d'autant que si on parle des adolescents on englobe aussi les collégiens dès 11 ou 12 ans, qui ne devraient pas s'endormir après 22h.
La camomille est peut-être la plante dont les vertus sur le sommeil sont les plus connues. Elle permet notamment de calmer l'agitation nerveuse qui impacte l'endormissement. Le tilleul est l'autre star du somnifère naturel car elle possède des vertus apaisantes et sédatives.
Les conséquences du manque de sommeil sont nombreuses et aujourd'hui démontrées : risque accru d'obésité, de diabète, de maladies cardiaques et d'AVC, de dépression…
Des chercheurs du Karolina Institute à Stockholm en Suède ont établi que dormir moins de 5 heures par nuit, chaque nuit, augmenterait le risque de mortalité de 62 % par rapport à ceux qui dorment 7 heures par nuit.
Enfin, si le déficit de sommeil devient chronique, il y a un risque accru d'obésité et de diabète. D'après une étude américaine de 2010, des nuits de moins de 6 heures augmentent le risque de diabète de type II de 28% !