Un peu d'histoire : la traversée du Rubicon. Gaius Julius Caesar vient de guerroyer en Gaule, et fait retour vers Rome. Le 7 Janvier 49 avant Jésus-Christ, il s'arrête au bord du Rubicon. La rivière, dont le nom évoque les eaux rougeâtres, trace la frontière entre l'Italie romaine et la province de Gaule cisalpine.
Jules César traverse le Rubicon le 11 janvier de l'an 49 av. J. -C. Petit fleuve côtier d'Italie centrale qui se jette dans l'Adriatique, le Rubicon sépare la Gaule cisalpine, une province romaine ordinaire, du territoire administré en direct par les magistrats romains (la ville de Rome et la péninsule italienne).
Étymologie. Se réfère à l'épisode historique où Jules César, en 49 avant J. -C., a violé l'interdiction du Sénat et fait franchir à ses armées la rivière Rubicon pour se diriger vers Rome, prenant en cela un gros risque.
Le 10 janvier, le Sénat, manipulé par Pompée, déclare César et ses partisans ennemis publics. C'est pour répondre à cela et rétablir la situation en sa faveur que celui-ci viole les lois de la République en franchissant le Rubicon accompagné de ses troupes.
− [P. allus. au Rubicon, petit fleuve formant la limite entre l'Italie et la Gaule Cisalpine qu'il était interdit de passer à la tête d'une armée et que César franchit avec ses troupes] Franchir, passer le Rubicon. Prendre une décision hasardeuse irrévocable et lourde de conséquences.
Selon Michel Pastoureau, le mot latin Rubico viendrait de l'adjectif ruber (rouge) et aurait été choisi durant l'Antiquité pour rappeler la teinte rouge du cours d'eau. C'est à ce fleuve qu'il est fait allusion dans l'expression française « franchir le Rubicon ».
[En parlant du visage] Qui a le teint très rouge. Synon. enluminé, rougeaud (fam.), rubescent (littér.), vermeil; anton.
Alea jacta est est une locution latine signifiant « le sort en est jeté », ou « les dés sont jetés », que Jules César aurait prononcée le 10 janvier 49 av.
Cette expression latine, habituellement traduite par «les dés sont jetés» ou «le sort en est jeté», est employée pour indiquer, en un moment crucial, que l'on remet son sort au hasard. Jules César aurait prononcé cette phrase passée à la postérité le 11 janvier 49 av. J.
À cette époque, le fleuve formait la frontière entre la Gaule et l'Italie. Or il était interdit à un général romain d'entrer en armes en Italie, les autorités romaines se protégeant ainsi de menaces militaires internes. En traversant le fleuve, César déclarait donc la guerre à l'Italie puisqu'il violait la loi.
Cependant, il faut se déplacer du côté de la Californie pour trouver un lien entre Jeep® et le nom Rubicon. En fait, une rivière à cet endroit a été nommée en l'honneur de celle située en Italie. Puis, une route, qui la traverse à un endroit, a aussi adopté le nom.
Le passage du Rubicon.
César ne compte pas se laisser faire. Il marche avec ses troupes à la frontière de la Gaule Cisalpine, la province qu'il administre en tant que proconsul. Elle est séparée du territoire de Rome, géré par les Sénateurs, par un petit fleuve côtier du nord de l'Italie, le Rubicon.
“Le danger que l'on pressent, mais que l'on ne voit pas, est celui qui trouble le plus.” Vos avis (16) : “Les hommes croient ce qu'ils désirent.” “Je poursuivrai ma chance jusqu'au fond de l'eau.”
Expression latine : Veni, vidi, vici !
Employée par Jules César en 47 av. J-C, cette expression célèbre peut être traduite en français par "je suis venu, j'ai vu, j'ai vaincu". Jules César, franchissant le Rubicon (Roma) : "je suis venu, j'ai vu, j'ai vaincu" !
Expression latine signifiant Salut, César, ceux qui vont mourir te saluent, paroles que prononçaient, devant la loge impériale, les gladiateurs qui défilaient dans le cirque avant le combat.
Le 10 Janvier, César franchit le Rubicon avec son armée, ce qui constitue une véritable déclaration de guerre au Consul Pompée, et au Sénat. La marche sur Rome commence, et avec elle l'ascension vers le pouvoir suprême.
Tu quoque mi fili ou bien Tu quoque fili ou encore Tu quoque fili mi (en français : « Toi aussi, mon fils ! ») est une célèbre locution latine, que la tradition attribue à Jules César : ce dernier l'aurait adressée, en guise de dernier souffle, à Brutus.
Jules César est divinisé et Octave, vainqueur de Marc Antoine, achève par sa victoire et par l'élimination des derniers républicains la réforme de la République romaine, qui laisse place au principat et à l'Empire romain en tant que régime de gouvernement de la cité.
congestionné, cramoisi, écarlate, enflammé, pourpre, rouge, rougeaud, sanguin. – Littéraire : empourpré. Contraire : blafard, blême, cireux, exsangue, livide, olivâtre, pâle, plombé, terreux.
Synon. déserteur, traître. En repoussant avec indignation le nom de transfuge, il [Armand Carrel] acceptait le nom de réfugié ou même d'émigré français pour cette époque de sa vie (Sainte-Beuve, Caus. lundi, t.
Le Rubicon est un petit fleuve d'Italie, long de 35 kilomètres, qui se jette dans l'Adriatique (côte est de la péninsule) non loin de la ville balnéaire de Rimini. Selon l'historien des couleurs Michel Pastureau, son nom viendrait de l'adjectif latin « ruber » qui signifie rouge.
Difficultés. L'adverbe et pronom relatif où s'écrit avec un u accent grave, ce qui le distingue de la conjonction ou. Où peut marquer le lieu aussi bien que le temps : c'est le café où nous avions rendez-vous ; par où êtes-vous entré ? ; le jour où nous l'avons rencontré ; c'est l'année où j'étais aux États-Unis.
Caïus était son prénom, Julius était son nom, et Caesar son surnom. Ce surnom viendrait d'un de ses ancêtres qui aurait vaincu un éléphant carthaginois, caesa signifiant « éléphant » en carthaginois. Plus tard, le mot Caesar a donné kaiser en allemand et tsar en russe.
Unificateur de la Gaule et ennemi juré de Jules César, Vercingétorix est un héros national en France. Le chef de la révolte gauloise demeure pourtant un personnage mystérieux, dont les faits d'armes ont été racontés par ses ennemis, les Romains.
Ils répondent qu'il s'agit de César, c'est-à-dire Tibère, qui portait le surnom de « Caesar », comme tous les empereurs romains. Jésus leur répond alors : « Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. »