Qu'est-ce que la nosophobie ? La nosophobie est une peur irrationnelle de contracter une maladie grave (cancer, Alzheimer, Parkinson, Sida, cardiopathie, sclérose en plaques…). La personne souffrant de nosophobie veut, à tout prix, rester en bonne santé.
La nosophobie, appelée aussi pathophobie, est la peur de contracter une maladie. Le terme nosophobie est issu du grec « nosos » pour maladie et « phobos » pour phobie. Attention à ne pas confondre nosophobie avec hypochondrie.
Inquiétude permanente concernant la santé, l'état et le fonctionnement de ses organes, provoquée par un trouble psychique bénin (anxiété, par exemple) ou grave (psychose, par exemple).
La nosophobie est la peur de tomber malade. Cette phobie est particulièrement handicapante lorsque les sujets de cette maladies mettent en place des stratégies d'évitement. Il est possible de soigner cette phobie grâce à un suivi psychologique ou à l'hypnose.
Parmi les principaux citons l'alimentation (consommation de pesticides, ingestion de parabènes, etc.), la consommation d'alcool et de tabac (a fortiori avec la prise d'une pilule contraceptive), l'exposition à des toxiques, l'hérédité (cancer du sein et du côlon notamment), certaines pathologies susceptibles d'évoluer ...
Comment traiter une peur des maladies ou hypocondrie ? Le traitement de l'hypocondrie repose essentiellement sur un abord psychothérapique. Les psychothérapies cognitives et comportementales sont particulièrement recommandées, mais d'autres abords peuvent aussi avoir leur place comme l'EMDR ou un abord systémique.
Les douleurs liées au stress sont multiples. Le stress provoque très souvent des douleurs musculaires et articulaires. Les maux de ventre sont aussi très fréquents. Le stress peut également entraîner des symptômes neurologiques ou, autrement dit, des maux de tête (migraines, céphalées de tension).
"Le syndrome de Cotard est une forme de dépression spécifique. Il s'agit d'un épisode dépressif majeur d'intensité sévère associé à des symptômes psychotiques, à savoir des idées délirantes dont la thématique est généralement la négation d'organes", explique le Dr Clara Brichant-Petitjean, psychiatre libérale à Paris.
Selon la psychologue clinicienne, les anxieux le deviennent à la suite d'événements traumatiques ou encore à cause d'“un environnement insécurisant, instable, violent.” C'est le cas, par exemple, des enfants témoins ou victimes de violences.
C'est un signe de maturité psychologique : on quitte l'enfance, on accède à l'âge adulte lorsqu'on réalise que la mort fait partie de la vie. L'angoisse de mort existentielle est donc normale tant qu'elle ne perturbe pas la vie quotidienne.
La mythomanie se définit par une tendance pathologique à avoir recours aux mensonges sans même en avoir conscience. Les personnes atteintes de mythomanie peuvent chercher inconsciemment refuge dans le mensonge pour échapper à une certaine réalité.
La misophonie est une aversion aux sons : certains sons produits par une tierce personne deviennent insupportables à l'oreille de celui qui en souffre.
Du grec “philo” qui signifie “amour” et phobos pour “peur”, la philophobie est littéralement, la peur de tomber amoureux. S'il peut s'agir d'une angoisse à l'idée d'aimer de manière globale, ce trouble anxieux est le plus souvent lié à une peur de l'engagement et des sentiments amoureux.
L'hypocondriaque est persuadé d'être malade, contrairement au nosophobe qui sait qui ne l'est pas mais qui a peur de l'être et va donc adopter de nombreuses conduites d'évitement.
L'anosognosie signifie l'absence de prise de conscience ou une prise de conscience amoindrie des troubles. Elle est fréquente chez les patients souffrant de maladie d'Alzheimer ou d'autres types de démences.
L'aboulie, signifiant littéralement l'absence de volonté, ou paralysie psychique, est un symptôme psychiatrique peu connu du grand public, et pourtant très invalidant. "Il se manifeste par l'incapacité, chez la personne qui en souffre, à initier des tâches, réaliser des actions, ou même ressentir des besoins.
L'anhédonie est un concept qui a été défini à la fin du 19e siècle. C'est un psychologue français, Théophile Ribot qui a créé ce néologisme du grec a "sans" et hêdonê "plaisir." De perte de la capacité à ressentir du plaisir et de l'intérêt, ce concept a évolué au cours des 20 dernières années.
De manière générale le stress entraîne tout d'abord des troubles fonctionnels (liés à la stimulation du fonctionnement des organes) puis des troubles organiques. Par exemple le stress favorise l'hypertension artérielle (trouble fonctionnel) puis dans un second temps augmente le risque de pathologie cardiaque.
Le stress devient négatif quand il se répète. On parle alors de stress chronique qui se révèle pathologique quand il entraîne des symptômes psychosomatiques comme l'anxiété, des troubles du sommeil, l'asthénie, des migraines, des troubles cardio-vasculaires, des douleurs abdominales ou articulaires, etc.”
Pour s'y préparer, le rôle de l'entourage est prépondérant. « Les parents, les proches, mais aussi les professionnels de santé doivent ouvrir le dialogue et essayer de faire comprendre à l'hypocondriaque que s'il est bien malade, il ne souffre pas d'une maladie physique », considère Élisabeth Angevin.
Le dispositif d'annonce est une mesure (N° 40) du Plan cancer (2003-2007), mise en place lors des états généraux des malades à la demande des patients atteints de cancer organisés par la Ligue nationale contre le cancer. Le patient doit bénéficier d'une prise en charge de qualité au moment de l'annonce de sa maladie.
Au total, les connaissances actuellement disponibles sont contradictoires et ne permettent pas d'établir un lien de causalité entre stress et augmentation du risque de cancer. Le cancer peut en revanche générer un stress chez les patients atteints de cancer et leurs proches.