[1] Abû Bakr succède à Mahomet dans l'exercice de ses charges administratives, militaires et politiques ; mais la mort du « Sceau des Prophètes » met fin à l'ambition prophétique, et le calife n'est pas, en théorie, un représentant de Dieu ni du Prophète lui-même.
Abou Bekr (ou Abou-Bakr) remplace le messager d'Allah au terme d'une brève lutte de succession. Il prend le nom de khalîfa (calife), d'un mot arabe qui veut dire lieutenant ou remplaçant. Ce premier calife a 59 ans.
Il mourut en l'an 40 de l'hégire (660-661) et fut enterré dans sa patrie. 8On décrit Tamīm, le Compagnon du Prophète, comme un être d'une extrême dévotion, qui pleurait en faisant ses génuflexions et était capable de réciter le Coran en entier au cours d'une seule prosternation.
Selon les récits traditionnels, le calife Abū Bakr (r. 632-634) est le premier compilateur du Coran. Sur les conseils d'Umar et craignant la disparition des témoins et mémorisateurs du Coran, il aurait chargé l'un des scribes de Mahomet, Zayd b.
On présente d'abord la naissance, au VIIe siècle, de l'islam, une nouvelle religion monothéiste qui se développe en Arabie. Son prophète, Mahomet, transmet la parole de Dieu, conservée dans le Coran.
Pour les sunnites, la fonction est élective. Les chiites pensent à l'inverse que, si un calife doit être choisi, il devra l'être selon le principe de l'imamat. L'actuel et unique prétendant des chiites duodécimains est Muhammad al-Mahdi, en occultation depuis 939 et qui n'est autre que le Mahdi.
L'appellation « bien guidé » n'est pas seulement l'apanage des quatre premiers califes. Effectivement, le calife Omar II, qui règne au début du VIIIe siècle, est généralement considéré comme le cinquième calife « bien guidé », en raison de sa grande piété.
A l'origine, le calife détient les pouvoirs politique, religieux et militaire, mais il est, aux IXe et Xe siècles, dépossédé de ces prérogatives. A partir du XVIIe siècle, le sultan ottoman est assimilé au calife des musulmans.
Le califat abbasside est souvent assimilé à l'âge d'or de l'Islam médiéval. Fondé en 750, il perdure jusqu'en 1258, mais il est concurrencé, dès le Xe siècle, par deux califats rivaux : les Fatimides, chiites (909-1171), et les Omeyyades de Cordoue (929-1031).
Décidés à venger leurs morts, les kharijites firent assassiner Ali alors qu'il se prosternait pendant la prière de Al-Fajr (prière du lever de soleil) par Abd-al-Rahman ibn Muljam. Ali est également décédé à environ 63 ans, comme le prophète et ses principaux compagnons.
Un califat, ou khalifat, est le territoire géographique gouverné par un calife.
Le premier des prophètes de l'islam est chronologiquement Adam, et le dernier est Mahomet, d'où son titre de « sceau des prophètes » (Coran, Sourate XXXIII, verset 40).
Idris (prophète) — Wikipédia.
Hind bint 'Utba — Wikipédia.
Selon le Coran, la Kaaba a été construite par la main d'Abraham et de son fils Ismaël, ceci en s'aidant d'une éminence, appelée Station d'Abraham. D'autres traditions islamiques affirment que la Kaaba a été construite la toute première fois par Adam lui-même et qu'il s'agissait du premier temple sur Terre.
le calife developpe son prestige car il est le successeur du prophète Muhammad ( L' Envoyé de Dieu ) et il symbole l'unité de la communauté , L 'Oumma .
Quand le Prophète mourut en 632, il ne laissa pas de successeur clairement désigné. Les membres dirigeants de la communauté élurent alors Abu Bakr, qui reçut le titre de khalifat, un mot qui signifie simplement « successeur » et qui est à l'origine du mot « calife ».
Les premiers califes mènent la transition économique du modèle omeyyade reposant sur le tribut, le butin ou la vente d'esclaves vers une économie basée sur les impôts, le commerce et l'agriculture.
Dans l'islam
Moussa est également le seul des prophètes à avoir entendu directement Dieu lorsqu'il reçoit les tables de la Loi sur la montagne, un apanage qui lui vaut le titre de kalîm Allah — « interlocuteur de Dieu ».
Le mazdéisme (de Mazda, Dieu, dans la langue perse) est la religion traditionnelle de l'ancienne Perse. Cette religion est l'un des premiers monothéismes et, pour la première fois dans l'Histoire humaine, promet à tous les hommes l'immortalité de l'âme sous réserve du jugement dernier.
Les plus anciennes versions complètes du Coran dateraient du IXe siècle. Des fragments, très rares, pourraient remonter à la fin VIIe siècle ou du début du VIIIe. L'un des plus anciens, daté du VIIème siècle, est conservé à la Bibliothèque nationale de France (voir p. 32).