35 se sont abstenus, dont la Chine et l'Inde et 5 ont voté contre : la Russie, la Biélorussie, la Corée du Nord, la Syrie et le Nicaragua. L'Assemblée générale de l'ONU a condamné mercredi avec une large majorité les « annexions illégales » de territoires de l'Ukraine par la Russie.
Le projet de résolution, distribué par les États-Unis et l'Ukraine, a été approuvé par dix des quinze membres du Conseil, la Russie votant contre. Quatre membres se sont abstenus, à savoir le Brésil, la Chine, le Gabon et l'Inde.
Cuba, Corée du Nord, Syrie... Ces pays qui soutiennent encore la Russie de Poutine.
L'ONU et ses partenaires ont apporté à plus de 14 millions de personnes une aide humanitaire et une protection depuis le début de la guerre. A ce jour, plus de 6,7 millions de personnes ont reçu une aide alimentaire et près de 1,7 million une aide en argent liquide.
Elle est membre des principaux organes de l'ONU (Assemblée générale, Conseil de sécurité, Conseil économique et social, Conseil de tutelle, Cour internationale de justice), de la plupart de ses autres organes permanents (Conférence du désarmement) et électifs (elle a été membre jusqu'à une date récente de la Commission ...
L'Assemblée générale des Nations Unies a adopté jeudi une résolution par laquelle elle suspend la Russie du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies en raison de la guerre que ce pays mène en Ukraine. La résolution a été adoptée par 93 votes pour, 24 votes contre et 58 abstentions.
Principal obstacle : depuis 1946 et la victoire de la Seconde Guerre mondiale, la Russie fait partie des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU (avec la Chine, les États-Unis, la France et le Royaume-Uni). De ce fait, elle bénéficie, comme les autres puissances, d'un droit de véto.
Pour que la stabilité de la zone euro-atlantique soit assurée, il est indispensable que l'Ukraine soit forte et indépendante. Nouées au début des années 1990, les relations avec ce pays ont évolué jusqu'à constituer l'un des partenariats de l'OTAN les plus substantiels.
La Charte de l'ONU, que Moscou est accusé de violer avec l'invasion de l'Ukraine, ne prévoit aucune exclusion de ses membres s'ils venaient à engager une guerre.
Syrie, Chine, Venezuela, Iran
La Syrie n'est pas en reste et soutient depuis longtemps le régime russe.
La résolution a été adoptée par 143 pays. 35 se sont abstenus, dont la Chine et l'Inde et 5 ont voté contre : la Russie, la Biélorussie, la Corée du Nord, la Syrie et le Nicaragua.
On constate que les pays qui ont le plus aidé l'Ukraine sont ses voisins : l'Estonie (0,830% du PIB), devant la Lettonie, la Pologne et la Lituanie. Les États-Unis sont septièmes (0,216% du PIB), l'Allemagne est 13ème (0,082% du PIB) et la France 19ème (0,045% du PIB).
Les cinq États qui ont voté contre sont, sans surprise, la Russie, la Biélorussie, la Syrie, la Corée du Nord et le Nicaragua.
En 1993, la Russie, la Biélorussie, l'Arménie, l'Azerbaïdjan, le Kazakhstan, l'Ouzbékistan, le Tadjikistan, le Kirghizistan et la Géorgie signent un accord-cadre d'union économique dans le cadre de la CEI (l'Ukraine et le Turkménistan s'y sont associés).
Sur les 15 membres du Conseil, 11 pays ont voté en faveur du texte, et trois se sont abstenus: Chine, Inde et Emirats arabes unis. Pékin a affirmé être contre la prise de sanctions qui pleuvent sur la Russie, mais l'Inde et les Emirats n'ont pas expliqué clairement leur abstention.
Tout comme celle de 16 pays du continent africain : l'Algérie, l'Angola, le Burundi, le Congo- Brazzaville, la Guinée équatoriale, Madagascar, le Mali, le Mozambique, la Namibie, le Soudan, le Soudan du Sud, l'Afrique du Sud, le Sénégal, la Tanzanie, l'Ouganda et le Zimbabwe.
Un mécanisme d'exclusion est bien prévu par la Charte des Nations unies, dans son article 6 : "Si un Membre de l'Organisation enfreint de manière persistante les principes énoncés dans la présente Charte, il peut être exclu de l'Organisation par l'Assemblée générale sur recommandation du Conseil de sécurité".
Les Nations unies représentent le rêve d'un système de relations entre États fondées sur la notion de sécurité collective. L'OTAN, créée deux années après l'ONU, en raison de la Guerre froide, repose sur la notion plus pragmatique de défense collective.
"De toute manière les casques bleus n'ont pas pour mission de se battre donc ce n'est pas envisageable pour le moment" détaille Dominique Simonnet, politologue. Pour le spécialiste : "Cela paraît donc impensable qu'un groupe composé de morceaux d'armées de différents pays, intervienne au milieu de ce conflit".
Dans les faits : l'OTAN est une alliance défensive, qui a pour mission de protéger ses États membres. Nos exercices et nos déploiements militaires ne sont pas dirigés contre la Russie – ni contre aucun autre pays.
L'actuel directeur général de l'État-major militaire international est le général de corps d'armée Janusz Adamczak.
Ainsi, la France succède à la Turquie, qui a dirigé la force en 2021, et l'Allemagne lui emboîtera le pas en 2023.
L'Ambassadeur Nicolas de Rivière.
La Chine, l'Inde, le Brésil et le Gabon s'étaient abstenus et les Occidentaux avaient alors déjà vanté une preuve de l'isolement de la Russie.