Le suivi des personnes boulimiques est pluridisciplinaire (psychiatre, pédiatre, médecin traitant, psychologue, diététicien). Le suivi psychologique doit être long (au moins une année, voire plusieurs années) pour s'assurer de la guérison.
La TCC est à ce jour la psychothérapie ayant le mieux fait ses preuves d'efficacité dans la prise en charge de la boulimie et de l'hyperphagie boulimique. Elle donne de bons résultats dans environ 70 à 80% des cas (réduction des crises et comportements de purge). On estime qu'il y a guérison dans 40 à 50% des cas.
Mais l'hyperphagie nocturne peut révéler un problème psychologique. Et en effet, des troubles de l'humeur, une dépression, un stress post-traumatique ou encore une grande anxiété peuvent se traduire par des accès de boulimie nocturne. Ces personnes tendent, donc, à se réfugier dans la nourriture.
Les causes de la boulimie sont multiples, complexes et difficiles à établir. Elles sont communes à tous les troubles du comportement alimentaire (TCA), comme l'anorexie mentale et l'hyperphagie boulimique. Elles peuvent être génétiques, neurobiologiques, psychologiques, familiales ou encore socioculturelles.
Les troubles du comportement alimentaire (TCA) sont des maladies psychiatriques fréquentes qui ne doivent pas être confondues avec une perte d'appétit, du grignotage ou des restrictions alimentaires liées à un régime, par exemple.
Qu'est ce que l'hyperphagie? En cas d'hyperphagie, les épisodes d'orgies alimentaires se succèdent. En une période de temps limité, il y a absorption d'une quantité de nourriture largement supérieure à ce que la plupart des gens absorberaient dans les mêmes circonstances.
Les troubles des conduites alimentaires (TCA) sont caractérisés par des comportements alimentaires différents de ceux habituellement adoptés par les personnes vivant dans le même environnement. Ces troubles sont importants et durables et ont des répercussions psychologiques et physiques.
Les personnes souffrant de boulimie mentale ont des épisodes répétés de frénésie alimentaire. C'est-à-dire que la personne consomme une quantité de nourriture bien plus importante que celle que la plupart des personnes mangeraient dans le même temps, dans des circonstances similaires.
La TCC est également un traitement efficace de l'hyperphagie boulimique (binge eating disorder). Bref, ce type de thérapie est celui qui a le mieux fait ses preuves dans le traitement des troubles alimentaires.
Le terme orthorexie est-il nouveau pour vous? L'Office québécois de la langue française le définit comme étant : « Un comportement névrotique caractérisé par l'obsession d'une alimentation saine. » En ajoutant que l'orthorexie nerveuse n'est pas reconnue comme une maladie dans le milieu médical.
Mais, contrairement aux idées reçues, il est possible de bénéficier d'une reconnaissance de handicap auprès de la MDPH (Maison départementale des personnes handicapées) lorsqu'on est atteint d'anorexie, de boulimie ou encore d'hyperphagie boulimique ; des pathologies psychiatriques répertoriées dans le Manuel ...
Les hyperphages mangent souvent même lorsqu'ils n'ont pas faim et continuent de manger jusqu'à ce qu'ils soient remplis et même au delà. Il peuvent aussi se goinfrer en mangeant rapidement et en ne faisant pas attention à la quantité d'aliments qu'ils ingurgitent.
Boulimie et hyperphagie boulimique : des médicaments parfois nécessaires. Une prise en charge médicamenteuse, par antidépresseurs notamment, peut aider à l'atténuation des symptômes de la boulimie, de l'anxiété ou de la dépression.
La néophobie est définie par la réticence à goûter un aliment nouveau, mais elle se manifeste aussi par une certaine sélectivité avec le refus d'aliments acceptés antérieurement et une restriction du registre alimentaire.
L'hyperphagie boulimique est plus fréquente (3 à 5 % de la population). Elle touche presque autant les hommes que les femmes et elle est plus souvent diagnostiquée à l'âge adulte.
La solution est de dormir suffisamment. Quand on dort peu, l'organisme produit davantage de ghréline, une hormone boostant l'appétit, et moins de leptine, une hormone favorisant la satiété. Autre solution : misez sur le magnésium, le manque favorise l'anxiété, donc les pulsions alimentaires.
Définition "morfal"
n.m. Personne qui mange beaucoup, avidement, malproprement.
Parfois, l'ado peut trouver l'alimentation familiale trop monotone, inadaptée ou plus simplement, elle ne lui convient pas. Cette réaction peut être tout à fait acceptable ; il faut aussi savoir se remettre en question... Votre adolescent peut également refuser de manger tout simplement parce qu'il n'a plus faim.
ostéoporose et fractures osseuses. infertilité et / ou aménorrhée. troubles digestifs. affaiblissement du système immunitaire.