Ces nouveaux véhicules banalisés peuvent être conduits par des membres de la police ou de la gendarmerie, mais également par des civils. En effet, certaines entreprises privées, sélectionnées par l'État, confient à leurs agents la conduite de ces véhicules et la vérification des contrôles de vitesse.
En effet, certains critères sont pris en compte afin de décrocher l'emploi. Afin de conduire ces fameuses voitures banalisées, il faut un permis contenant au moins 10 points, un casier judiciaire vierge, ainsi que de la « rigueur ».
Il suffit d'avoir le permis avec au moins 10 points, un casier judiciaire vierge (car l'intéressé participe au travail quotidien des forces de l'ordre) et de la "rigueur".
La voiture envoie le PV instantanément
Sur chaque voiture banalisée, une antenne radar, cachée au niveau de la plaque d'immatriculation, va contrôler la vitesse des autres véhicules en circulation. Que vous dépassiez ce véhicule ou que vous le croisiez, le système est capable de lire votre vitesse.
La voiture radar est un véhicule équipé d'un radar de dernière génération, dont la mission est de flasher les autres véhicules, tout en roulant. Apparues sur nos routes en 2013, et conduites alors par des gendarmes et policiers, elles sont confiées depuis 2018 à des chauffeurs privés.
Notez la présence d'un gros boîtier sur le tableau de bord : les voitures-radar banalisées sont équipées d'une caméra pour flasher les infractions routières. Cette caméra est identifiable grâce à sa forme de gros boîtier posé sur le tableau de bord de la voiture.
Si vous êtes sûr d'avoir été flashé et que vous ne recevez pas d'avis de contravention, vérifiez l'adresse indiquée sur votre certificat d'immatriculation (nouveau nom de la carte grise). Si l'adresse n'est pas à jour, le délai de réception de l'avis de contravention est rallongé.
Elles peuvent flasher en pleine journée, la nuit, les jours fériés ou les week-ends sans distinction.
Ces radars mobiles de nouvelle génération sont intégrés à des voitures banalisées conduites par des policiers en uniforme. Utilisant un flash à infrarouge, ces radars mobiles sont invisibles des automobilistes.
Lorsque le radar enregistre une vitesse supérieure à celle pour laquelle il est calibré, il émet un flash qui correspond à la prise d'un cliché. Souvent, ce sont en fait deux clichés qui sont pris: un pour lire la plaque, un autre pour identifier le conducteur.
Pour devenir chauffeur privé, il suffit donc d'être titulaire du permis B. Les entreprises ou sociétés privées embauchant des chauffeurs de maître demandent en général certains documents comme : le permis B. une pièce d'identité
- SPIE Sud-Est pour la maintenance opérationnelle des radars vitesse fixes et discriminants déployés depuis 2010 mais également la maintenance des radars pédagogiques. - SATELEC / INEO pour la maintenance opérationnelle des autres radars automatiques.
Le tout accompagné, et c'est là où ça devient odieux, d'un flash infrarouge totalement invisible. Le réglage de la vitesse à contrôler se fait automatiquement grâce à un GPS, appuyé par la lecture des panneaux de limitation de vitesse grâce à des caméras situées à l'avant et à l'arrière du véhicule.
OTI France, filiale du groupe Oviance, reçoit le marché de la Bourgogne-Franche-Comté en plus des Pays-de-la-Loire (2019). Sa flotte totalise 43 voitures-radars. L'entreprise dispose de 15 postes à pourvoir ([email protected]).
Ce type de radar mobile fonctionne à l'aide d'un flash à infrarouge qu'aucun usager de la route ne peut détecter. Lorsque la voiture banalisée circule, elle peut contrôler l'ensemble des usagers de la route se trouvant sur sa gauche.
Parmi les voitures-radar banalisées, les Renault Megane cinq portes, les Dacia Sandero Stepway, les Citroën Berlingo, et les Peugeot 208, 308 et 508 seraient les modèles les plus fréquents.
Sur route et autoroute
Le conducteur commettant un excès de vitesse de 10 km/h s'expose donc à une amende forfaitaire de 68 euros (Amende minorée : 45 euros - Amende majorée : 180 euros) et à un retrait d'un point.
Les autoroutes françaises sont limitées à 130 km/h maximum. Pour autant, la différence entre vitesse réelle et vitesse retenue, permet de rouler un peu au-dessus de cette vitesse maxi autorisée a priori sans risque d'être flashé.
Mais l'administration admet une marge d'erreur, elle varie en fonction de la vitesse à laquelle vous roulez. Si la vitesse est comprise entre 50 et 90 km/h la tolérance est de 5 km/h. Ainsi vous ne serez flashé qu'à partir de 56 km/h en agglomération. Ou 76 km/h pour une vitesse limitée à 70 km/h.
Le coyote est avant tout un avertisseur de radars. 100% légal puisqu'il ne fait qu'avertir (il ne détecte pas), il vous permettra d'être averti des radars fixes, mobiles, feux rouge... et par la même occasion des contrôles routier ce qui vous aidera à conserver vos points de permis de conduire.
Si l'on rattrape la voiture, il faut garder l'œil sur la plage arrière, où un carré noir et deux petites caméras sont perceptibles, pour peu que la lunette arrière ne soit pas teintée… La nuit, le détecteur infrarouge se distingue par une série de petites LED rouges, qui peuvent vous mettre la puce à l'oreille.
Si le radar est un radar discriminant, il y arrive souvent que le radar flashe des véhicules légers en les considérant comme ne respectant pas la vitessse maximum autorisée pour les poids-lourds. Comme le type de véhicule est analysé avant l'envoi du PV, lorsqu'un VL est pris pour un PL, il n'y a pas de verbalisation.
Selon le principe de la prescription dite « d'un an dès poursuite », une contravention reçue pour un délit commis plus d'un an auparavant n'est plus valable, et l'auteur ne peut plus être condamné (article 9 du Code de procédure pénale).