Lorsque les symptômes sont survenus dans les 6 heures précédentes, il est nécessaire d'appeler le 15 comme en cas de suspicion d'AVC. Sinon, il est nécessaire de se rendre dans un service d'accueil des urgences pour réaliser les examens urgents.
Comment diagnostiquer un AVC ou un AIT ? Aux urgences, le médecin neurologue, spécialiste du cerveau, prescrit plusieurs examens afin de déterminer la cause de l'attaque cérébrale et de localiser la région atteinte.
Tout patient présentant un AIT doit être adressé immédiatement dans un milieu spécialisé (clinique AIT ou hôpital doté d'une unité neuro-vasculaire) permettant une évaluation clinique par un neurologue, la réalisation d'une imagerie cérébro-vasculaire et l'instauration du traitement dans les plus brefs délais.
L'accident ischémique transitoire ou AIT se traduit par au moins un des trois signes d'alerte : engourdissement du visage, engourdissement ou perte de force d'un bras, cécité ou trouble de la vision temporaire d'un œil.
Le traitement médicamenteux après un AVC ischémique ou un AIT (accident ischémique transitoire) Des médicaments antiagrégants plaquettaires sont prescrits après un AVC ischémique. Ils empêchent les plaquettes du sang de s'agglutiner et donc les caillots de se former.
En cas d'AIT, il faut s'asseoir, appeler le 15 et attendre les secours sans bouger (s'allonger si possible). En effet, dans un cas sur dix, l'AIT annonce un AVC, et plus on bouge, plus ce risque est élevé. Même si les symptômes disparaissent rapidement, il est important d'être pris en charge par un service d'urgence.
L'accident ischémique transitoire (AIT) est dû, comme l'AVC ischémique, à la présence d'un caillot qui obstrue, de manière transitoire, la circulation sanguine cérébrale. Dans le cas d'un AIT, les symptômes durent en général moins d'une heure et aucune lésion cérébrale n'est visible aux examens radiologiques.
* En cas de suspicion d''accident ischémique transitoire (AIT), c'est aussi l'IRM, tout particulièrement la séquence de dif- fusion, qui est la technique de choix. En effet, sur la séquence de diffusion, une lésion ischémique cérébrale est visible chez environ la moitié de ces patients.
Symptômes des AIT
Les symptômes peuvent inclure : Faiblesse ou paralysie soudaine d'un côté du corps (par exemple, la moitié du visage, un bras ou une jambe ou la totalité d'un côté) Perte de sensation subite ou sensations anormales d'un côté du corps. Difficulté soudaine à parler (troubles de l'élocution)
Les autres séquelles d'un AVC ou AIT
Des troubles des sphincters : impossibilité d'uriner (rétention vésicale) ; besoins impérieux ; Des troubles sexuels : troubles de la libido (chez l'homme et la femme), troubles de l'érection et de l'éjaculation. Des crises d'épilepsie. Un état d'ébriété
Il apparaît que parmi les patients ayant survécu pour être évalués six mois après la survenue de l'AVC, ceux qui étaient indépendants pour les tâches de la vie quotidienne avaient une survie médiane de 9,7 ans, contre 6 ans pour ceux qui étaient dépendants.
Les causes précises de votre AIT seront étudiées grâce à des tests sanguins et d'imagerie cérébrale. Il est recommandé de surveiller votre taux de cholestérol, de sucre, toute hypertension artérielle et d'arrêter de consommer du tabac.
L'Arrêté du 31 Août 2010, dispose que pour les AVC ou les AIT, il y a une « incompatibilité temporaire selon la nature du déficit avec avis spécialisé si nécessaire ». Il appartient donc à toute personne victime d'un AIT ou d'un AVC de prendre l'initiative de se soumettre à un contrôle médical.
Le stress peut parfois être utile. Mais trop de stress peut nuire à votre santé et augmenter votre risque de maladies du cœur et d'AVC.
Il est conseillé de pratiquer une activité physique régulière : 30 minutes deux à trois fois par semaine, d'intensité modérée. Une activité physique adaptée est recommandée. La marche est toujours conseillée, tant que possible, dans la mesure du handicap.
Le médecin vous prescrira un arrêt maladie plus ou moins long après l'AVC (maximum 3 ans sous certaines conditions). C'est lui qui juge de la possibilité ou non de reprendre votre travail. Il peut vous orienter vers le médecin du travail.
Chez les patients victimes d'une hémorragie intracérébrale, la pression artérielle devrait être surveillée, traitée et maîtrisée de manière vigoureuse [niveau de preuve A] pour maintenir une pression artérielle cible constamment inférieure à 130/80 mm Hg [niveau de preuve B].
Les siestes de plus d'une heure et demie augmenteraient les risques d'AVC de 25% par rapport à celles de moins de 30 minutes. La qualité du sommeil, lorsqu'elle est mauvaise, influe, elle aussi, négativement sur notre santé. Elle augmenterait de 29% les risques d'accident vasculaire cérébral.
Les symptômes apparaissent soudainement et peuvent inclure une faiblesse musculaire, une paralysie, une sensation anormale ou un manque de sensation d'un côté du corps, des troubles de l'élocution, une confusion, des troubles de la vision, des étourdissements et une perte d'équilibre et de coordination.
La plupart des patients atteints d'AIT ont un risque élevé de subir un AVC dans les 90 jours. L'AIT est donc un moyen de prévention de l'AVC, au sens où un simple AIT sera souvent sans aucune conséquence sur les facultés du patient atteint, mais permettra d'éviter les conséquences plus graves de l'AVC.
Contrairement à l'AVC, l'accident ischémique transitoire ou AIT résulte d'une obstruction artérielle très transitoire, qui n'entraîne pas de lésion du cerveau. Ses symptômes sont les mêmes que l'AVC, mais ils durent de quelques secondes à quelques minutes (moins d'une heure) avant le retour à la normale sans séquelles.
Marche, vélo, natation, yoga... En pratiquant une activité physique régulière qui vous plaît, vous réduisez le risque d'accident vasculaire cérébral.