Le représentant légal de la SARL est appelé gérant. Il a le pouvoir de représenter et d'agir pour la société. Le gérant d'une SARL est responsable de sa gestion et ne doit pas prendre de décisions qui ne sont pas définies dans ses fonctions.
Au sein d'une SARL, le gérant est le détenteur de 50% ou plus des parts de la SARL. Sauf restriction rédigée dans les statuts, le gérant a tous les pouvoirs sur les actes de l'entreprise. En ce sens, il est tenu responsable de l'évolution de l'activité et doit en rendre compte aux autres associés.
Le gérant d'une SARL dispose des « pleins pouvoirs ». Il est habilité à agir au nom et pour le compte de la société pour laquelle il exerce son mandat social. Lorsque l'on parle de l'exercice des pouvoirs vis-à-vis des associés, ceux-ci sont limités par les statuts de la création d'une SARL.
La société peut être dirigée par un conseil d'administration avec un président-directeur général (PDG) ou par un conseil de surveillance avec un directoire. Société pouvant prendre la forme d'une SA, SARL ou d'une SAS. Les associés sont obligatoirement majoritaires, possédant au moins 51 % du capital social.
En SARL, il est obligatoire de nommer au moins un gérant de SARL. Ce dernier peut être gérant non associé ou gérant majoritaire, minoritaire ou égalitaire de SARL . Son rôle est d'assurer une fonction de direction de la société. Il est est le représentant légal de la SARL pour tous les actes de gestion.
Dans les entreprises traditionnelles, il existe tout simplement une hiérarchie : le directeur est au sommet et en dessous de lui se trouve un réseau de managers et d'employés assurant le fonctionnement de l'entreprise.
Une SARL est obligatoirement administrée par un ou plusieurs gérants, dont la nomination intervient dès la constitution. Dans les EURL, qui sont des SARL avec un associé unique, la nomination d'un gérant est également obligatoire.
La clef du problème, on la trouve dans la notion suivante : le « gérant » gère (fait valoir) pour le compte du propriétaire tandis que le « directeur » dirige pour le compte d'un supérieur (qui n'est pas le propriétaire).
Le gérant est le représentant de l'entreprise, le « patron ». Il doit rendre compte aux associés du développement de l'activité en assemblée générale. La société peut lui verser au titre de sa gérance, une rémunération. Quelle responsabilité pour le gérant ?
Un chef d'entreprise ou dirigeant d'entreprise est une personne physique qui est à la tête d'une entreprise, sans en être forcément le fondateur ou le propriétaire. Il dirige l'entreprise en fonction des pouvoirs qui lui sont conférés.
Lorsque les associés souhaitent limiter les pouvoirs du gérant de la SARL, ils doivent insérer une clause dans les statuts de la société. Ainsi, ils peuvent librement fixer l'étendue de ses attributions. Il faut toutefois savoir qu'une telle clause n'est valable que si elle figure dans les statuts.
L'associé à un droit de regard à la gestion de l'entreprise dans laquelle il détient des parts. Dans la pratique, les associés désignent le gérant de l'entreprise. Ce dernier est l'associé-gérant s'il détient des parts ou l'associé non gérant s'il n'en a pas.
Lors de la conclusion d'un contrat de travail pour un gérant salarié (suite à une convention règlementée fixant son salaire mensuel), deux signatures doivent être établies sur le contrat : celle du représentant légal de l'entreprise (le gérant dans ce cas) et le salarié (qui est également le Gérant).
Dans les sociétés unipersonnelles, l'EURL et la SASU, l'ensemble des pouvoirs habituellement dévolus à l'assemblée des associés dans les sociétés classiques appartient à l'associé unique qui se prononce sous forme de décisions unilatérales.
La prise de décision est un processus cognitif complexe, différent de la réaction instinctive et immédiate, visant à la sélection d'un type d'action parmi différentes alternatives. Ce processus repose théoriquement sur des critères de choix et sur une analyse des enjeux et des options, et conduit à un choix final.
En fonction de la nature et de l'importance des décisions à prendre, les statuts de SAS peuvent donner la compétence de décision au président, à un autre dirigeant, à l'associé majoritaire, à l'assemblée générale, à un comité voire à un tiers à la société.
Le gérant d'une SARL, ou Société à responsabilité limitée, est une personne chargée de représenter la société à l'égard des tiers. Ses pouvoirs sont multiples et couvrent notamment la réalisation des actes de gestion courante de la société.
À noter : en revanche, un gérant qui est associé minoritaire peut être salarié. En revanche, s'il existe un lien de subordination de l'associé majoritaire vis-à-vis du gérant (dirigeant), l'associé majoritaire peut alors être salarié.
En réalité, les associés de SAS ne perçoivent pas réellement de rémunération fixe au même titre que les salariés. Ils peuvent percevoir des dividendes. Les dividendes correspondent à la répartition des bénéfices de la société entre ses associés. Ils récompensent l'apport des associés au capital de la société.
Salaire Chef d'entreprise
La rémunération moyenne constatée en France serait comprise entre 4 000 et 5 000 euros bruts par mois, pour une somme comprise entre 3 000 et 4 000 euros nets par mois.
Le directeur général est le représentant légal de la société et il détient le pouvoir exécutif. Il est nommé par le conseil d'administration et doit obligatoirement être une personne physique.
La SARL est une société. Elle dispose, à ce titre, de la personnalité juridique et donc de son propre patrimoine, distinct de celui des associés. Pour leur part, les associés d'une SARL engagent leur responsabilité dans la limite de leurs apports. L'entreprise individuelle n'a pas la personnalité juridique.
A l'égard des tiers, le dirigeant d'entreprise est le représentant légal de l'entreprise. Il est donc investi des pouvoirs les plus étendus pour agir en toute circonstance au nom de la société.
L'avantage principal du statut SARL est de limiter la responsabilité des associés. Ils fixent librement le montant du capital social et donc des apports qu'ils veulent faire à la constitution de la société en SARL et ne sont responsables qu'à hauteur du montant de leurs apports.
Pour résumer, les inconvénients d'une SARL sont les suivants : l'obligation du gérant personne morale, des calculs de cotisations et prélèvements complexes, un fonctionnement rigide et la difficulté de changer d'associé.